Aux dernières nouvelles, le petit Serge a subi d’autres examens dans un hôpital propriété de l’African Bible College situé à Lusaka. Robert Kalindiza, le papa, m’a expliqué au téléphone que les médecins spécialistes venus d’Angleterre ont jugé préférable d’offrir au petit Serge des traitements plutôt que d’opter pour une chirurgie qui sera performée seulement si nécessaire.
La famille est confiante malgré les inquiétudes. Pour le moment, les coûts associés à ce projet se sont limités au premier déplacement et hébergement à Blantyre. Voilà où nous en sommes.
Je reste à l’écoute des nouvelles et je m’associe à vos prières pour cet enfant. Espérons pour le mieux. Encore une fois merci pour votre générosité.
Voici quelques photos du voyage de la famille de Robert Kalindiza à Blantyre la semaine dernière. L’opération n’a pas eu lieu à cause d’une autre complication. D’après les premières analyses, il semble que le problème visuel du petit Serge se situe au niveau de son oreille. Les médecins veulent plus de tests avant de procéder à une opération. Un nouvel examen médical aura lieu le vendredi 3 février à Lilongwe suivi d’un autre voyage à Blantyre pour une autre évaluation qui, celle-là, aura lieu le 9 février. Blantyre est situé à environ 300 km de Lilongwe. La maman est inquiète, cela va s’en dire, mais le moral est bon. On espère tous pour le mieux.
Je tiens à vous remercier infiniment pour votre aide financière qui a déjà dépassé ma demande antérieure de 2000 $. Je vais donc faire parvenir un peu plus d’argent au petit Serge dans l’espoir que cette fois-ci, les chirurgiens pourront procéder à une opération.
Rien n’est facile! On aide comme on peut. Vos dons sont grandement appréciés.
Je connais Robert Kalindiza depuis mon arrivée au Malawi en 2001. C’est un garçon exceptionnel. Il y en a peu comme lui aussi dévoué pour sa famille et sa communauté. Avec acharnement, il a réussi à obtenir un certificat en science électronique et, plus récemment, un diplôme en journalisme. Non seulement intelligent, il a développé un projet de vie basé sur la responsabilité personnelle et sociale. J’ai béni son mariage en 2010 tout juste avant de quitter Mua où j’ai vécu environ six ans.
J’ai revu mon ami Kalindiza au mois de novembre dernier. Je ne l’avais pas vu depuis longtemps. Il a travaillé plusieurs années au centre culturel et d’art de Kungoni comme guide du musée. Il a poursuivi aussi ses études en journalisme qui l’a conduit progressivement à se faire connaître sur le réseau de télévision national, la ‘Malawi Broadcasting Corporation’. Il est capable non seulement de développer une nouvelle, mais d’éditer un reportage aussi bien en anglais qu’en Chichéwa, la langue nationale du Malawi. Il a aussi obtenu un permis de conduire.
─ « Un jour, m’a-t-il dit, je vous conduirai où vous voudrez avec ma voiture. »
À cette époque, je n’ai croyais pas beaucoup. Depuis lors, il a acheté une voiture de seconde main avec mon assistance financière. Comment faire autrement? Malgré tous ses diplômes et ses qualifications en plus d’être employé aujourd’hui comme journaliste à la télévision nationale produisant des reportages quotidiens hautement appréciés, son salaire journalier est seulement de six dollars par jour, pas de l’heure, par jour!
Cela montre bien l’état lamentable de l’économie du Malawi, l’un des pays les plus pauvres au monde. Cela dit, voyant les besoins d’entretien de sa voiture, particulièrement des pneus, aussi pour raison de sécurité, je lui ai offert de l’aider une nouvelle fois. Je le considère comme mon fils. Toutefois, il y a un autre problème.
Son aîné qui porte mon nom souffre d’un problème visuel. Je ne l’ai su que lorsque je suis allé voir la famille la dernière fois. Son œil gauche ne tourne pas vers la gauche. Le garçon a besoin d’une opération qui ne peut être faite qu’à Blantyre, au sud du pays.
Je vous lance donc une invitation à venir en aide au jeune Serge. Le système de santé du Malawi n’est pas celui du Québec. Il n’y a pas de gratuité pour les services de santé. Ma crainte est qu’il soit déjà trop tard. Au moins, on peut tenter notre chance.
Comme cela m’arrive fréquemment, j’ai avancé l’argent sans pour autant avoir les moyens. Mais, je suis confiant et j’ai la foi que le Seigneur guide les cœurs sincères. Je lance donc un appel auprès de vous tous pour nous venir en aide en vous promettant de vous donner des nouvelles du petit Serge et de la famille de mon ami Kalindiza et son épouse Donata. Le deuxième enfant s’appelle Laurent et l’honneur de ma petite maman Laurette.
Les Missionnaires d’Afrique du Brésil vous souhaitent une Bonne et Heureuse Année 2017. Nous sommes heureux de vous envoyer quelques nouvelles du Secteur Brésil pour que notre mission soit mieux connue. Moussa Serge Traore, M.Afr, Supérieur.
Olá ! La situation politique et sociale reste tendue et instable. L’impeachment de la présidente a eu lieu. Le vice-président a pris le pouvoir. La chasse aux corrompus continue avec l’arrestation de politiciens. Les mesures et propositions du nouveau président de la république provoquent des manifestations publiques. La Conférence Nationale des Évêques du Brésil s’est prononcée contre certaines propositions du Président. Au niveau ecclésial, les évêques du Brésil ont déclaré l’année 2017, l’année Nationale Mariale car le pays célèbre le Jubilée de 300 ans de la découverte de l’image de Notre Dame dans le fleuve Paraíba en 1717. A cette occasion, l’image de Notre Dame d’Aparecida parcourt les paroisses, et diocèses du pays. C’est l’occasion de grands rassemblements et grandes célébrations.
Les confrères vont très bien. Ils se réjouissent de l’arrivée cette année 2016 du Père Francisco Javier, mexicain, un ancien missionnaire au Congo. Nous avons 2 communautés au Brésil.
La communauté du centre-ville est composée de Moussa Serge Traore, prêtre, Burkinabe, 45 ans, 14 ans de serment ; Luciano Fuchs, Frère, Brésilien, 49 ans, 13 ans de serment ; Francisco Javier Ambrosio Vargas, prêtre, Mexicain, 42 ans, 4 ans de serment, Ethelbert Onyeaghala, stagiaire, Nigérian, 32 ans. Le Père Nazzareno Benacchio, italien, 94 ans vit dans sa maison de retraite á São Paulo. En 2017 il fera 60 ans de serment. Il est rattaché á la communauté de Federation.
La communauté de la périphérie est composée d’Angelo Lee, prêtre, français, 67 ans, 39 ans de serment et Raphael Muteba Ndjibu, prêtre, Congolais, 38 ans, 5 ans de serment.
Au pays du carnaval et du football, nous, Missionnaires d’Afrique, réalisons notre vocation et notre projet apostolique : être témoins du Règne de Dieu et partager avec ceux qui l’accueillent la grâce de la Bonne Nouvelle. Tous nos engagements, dans leur diversité, sont orientés vers ce but. Nous sommes de plus en plus connus, appréciés et sollicités. Nous sommes très heureux de notre présence missionnaire au Brésil. Nous avons le sentiment profond d’une mission bien remplie. Vive la Mission ! Vive le Brésil ! Sainte Année 2017.
J’ai célébré la messe à l’école de Chudleigh à Lusaka le 8 décembre dernier à l’invitation de Madame Petronella Chisanga, la directrice et fondatrice de cette école. J’y étais déjà allé le 23 octobre pour bénir les enfants (voir le lien : Bénédiction des enfants de l’école de Chudleigh). La prière s’est tenue dans l’une des salles de classe. Animée par une chorale, l’ambiance était à la fête puisqu’elle soulignait aussi la fête de l’Immaculée Conception.
J’en ai profité pour insister sur l’importance de remercier Dieu pour le don de la vie que nous avons reçu de nos mamans. Célébrer la fête de maman Marie, mère de Jésus, c’est aussi la fête de toutes les mamans. Les fruits et légumes encerclaient l’autel. J’ai donc demandé de prier pour notre mère terre qui nous nourrit. Nous devons en prendre soin, car nous dépendons tous d’elle.
Fête de commémoration des 25 ans d’existence de l’école, fête de maman Marie, fête de toutes nos mamans et fête de notre terre nourricière, la joie nous a envahis. Une petite réception nous attendait après la messe et j’ai reçu un beau cadeau : des fruits et un gâteau dont le crémage était une toile de Marie.
À l’âge de 31 ans, le 5 décembre 1986, j’ai prononcé mon serment missionnaire au Collège de St-Édouard, à Londres, en compagnie de Clyde Marklew, d’Angleterre, Stan Dye, d’Angleterre, Claudio Zuccala, d’Italie, Richard Baawobr, du Ghana, Matthew Pathilcirayil, de l’Inde, Michael Mawelera, du Malawi, Damien Rawbukamba, de la DRCongo et Serge St-Arneault, du Canada.
Marc Mirindi et Sarah Tembo se sont mariés hier matin à l’église Saint-Ignace à Lusaka. Marc est d’origine congolaise et Sarah est Zambienne de la région de Chipata, dans l’est du pays. C’est le père Jésuite Nicolas qui a béni ce mariage. J’étais également présent avec certains membres de la communauté catholique francophone de Lusaka (CCFL) dont la chorale.
Plusieurs membres de la famille de Marc étaient présents. En premier lieu ses parents; Mr & Mrs Alexandre Mirindi. Ce dernier était ambassadeur de la RDCongo, à l’époque le Zaïre, à Ottawa vers le milieu des années 80. C’est avec ce dernier que j’ai eu le plus long entretien. Maintenant à la retraite, il a été dans le milieu diplomatique pendant de nombreuses années. Il est originaire de Bukavu, au Kivu, où j’ai débuté mon expérience missionnaire en 1981. C’est là où j’ai appris le kiswahili. J’en garde un bon souvenir.
─ « Que pensez-vous des années du régime de Mobutu Sese Seco? » lui ai-je demandé.
Mr Mirindi est bien placé pour en parler puisqu’il a travaillé sous ce régime politique. De notre conversation, je retiens que ce fut une tragique expérience politique et sociale. Son origine remonte à l’époque coloniale ou, contrairement aux autres pouvoirs coloniaux tels que la France ou l’Angleterre, la Belgique n’avait pas formé une classe d’intellectuels et d’hommes politiques pour assumer le rôle de leadership au début de l’indépendance du pays en 1960. Il n’y avait personne de la stature de Léopold Sédar Senghor du Sénégal et de Félix Houphouët-Goigny de la Côte d’Ivoire qui ont été membre du gouvernement français comme ministres. Que dire aussi de Kwame Nkrumah du Ghana, de Jomo Kenyatta du Kenya, Kenneth Kaunda de la Zambie ou encore de Julius Nyerere de la Tanzanie. Sans minimiser les échecs vécus par ces pays, du moins il y avait une certaine conscience politique dans le sens moderne de ce nom.
La suite est de la responsabilité du Mobutisme. Sa politique de zaïrianisation, c’est-à-dire la nationalisation des entreprises, s’est avérée un échec lamentable avec la quasi-destruction des structures économiques héritées du colonialisme. Une fois la confiance perdue, les investisseurs se sont évaporés.
L’impasse et l’instabilité politique d’aujourd’hui sont tributaires d’une série d’erreurs qui obligent des millions de Congolais à vivre pauvrement, voire misérablement.
─ « Le peuple en a assez des politiciens corrompus » de dire Mr Mirindi. « Le jour n’est pas loin ou la dignité du peuple renaîtra en exigeant justice et le droit d’avoir des dirigeants qui ont à cœur le bien-être de la population plutôt que de subir une clique dirigeante qui se préoccupe seulement d’elle-même. »
Au moment du mariage à l’église, le père Nicolas a demandé aux parents de Marc de lui dire qui est Sarah Tembo. Mme Mirindi s’est exclamée en français : « C’est ma fille! »
Voilà qui est bien dit. Marc et Shara ont uni leur famille respective. Il n’y a plus de Congolais ou de Zambien, de francophone ou d’anglophone, il n’y a qu’une famille unie dans la joie de célébrer la naissance d’un couple amoureux.
Mr & Mrs Navyson D. Tembo, parents de Sarah, étaient heureux de dire que leur fille avait ajouté un troisième nom, celui de Mirindi. Marc est aussi devenu leur fils.
Les témoins de Marc étaient Mr Pierre Kilongwe Sadiki et & Mme Ester Ndaya Sadiki, membre de la CCFL. Ceux de Sarah Tembo étaient ses propres parents.
Début octobre, je suis allé en Afrique du Sud pour participer aux ordinations diaconales de six nouveaux jeunes confrères qui sont à leur dernière année d’étude théologique à Merrivale situé près de Pietermaritzburg dans le Kwazulu-Natal, 80 km environ au nord de Durban.
J’ai beaucoup aimé mon bref voyage d’une semaine. J’ai surtout apprécié rencontrer des Congolais. Cela m’a replongé un peu dans mes belles années du ‘Zaïre’, aujourd’hui la République Démocratique du Congo. Jean-Pierre Badjanga est l’un de nos étudiants de deuxième année en théologie. Il est le fils de Pascal avec qui j’ai souvent travaillé pour animer des sessions de liturgie à la paroisse de Géti où j’ai vécu près de neuf ans. Ces années resteront pour moi les plus extraordinaires de ma vie missionnaire. Dire que je suis parti de là il y a déjà vingt ans.
Bref, j’ai eu deux longs entretiens avec Jean-Pierre qui débutait ses études à l’école primaire au moment où je suis parti. Nous avons échangé sur ceux et celles que nous connaissons. Plusieurs sont décédés tels que mon confrère Hervé Hamel et le Chef Akobi. C’est à Geti que Peter Mateso a été ordonné prêtre en 2005. J’y étais. J’ai un pincement au cœur lorsque j’y pense. Nous avons vécu tellement de choses ensemble, souvent exaltantes et parfois menaçantes, telles que l’épisode de la guerre tribale qui nous a menacées vers 1994.
Dieudonné Nyandu Kabongo est d’origine congolaise. Il s’est réfugié en Afrique du Sud il y a environ dix-huit ans au moment de la guerre civile au Congo. Son épouse Caroline l’a rejoint et ils se sont installés à Durban. Les débuts ont été difficiles, mais la famille a grandi avec les années. Seule la plus jeune, Roxanne, à la nationalité Sud-Africaine. Comme pour les parents, les deux autres enfants, Marianne et Hugues, ont le statut de résidents permanents. Mais cela devrait changer d’ici peu et toute la famille obtiendra la citoyenneté Sud-Africaine.
Dieudonné travaille pour une compagnie maritime internationale. Il est le directeur de cette compagnie à Lusaka depuis trois ans. Il voyage régulièrement vers Durban où la famille s’est établie. Mon séjour en Afrique du Sud coïncidait avec le congé de Dieudonné. Il est donc venu me chercher à Merrivale. Nous avons pris l’autoroute N3 et nous étions à Durban en moins d’une heure. Quelle chance de voir cette remarquable ville! Dieudonné me l’a fait visiter. En premier, nous avons mangé au port qui accueille les grands bateaux maritimes. Durban est une métropole aux hauts gratte-ciel coincés entre l’océan et les collines avoisinantes qui composent ce relief particulier de la côte du Kwazulu-Natal.
Autre bonne raison de se réjouir; le 14e anniversaire de Marianne, l’aînée des trois enfants. Ses amies sont déjà dans la maison lorsque nous arrivons. C’est une ambiance de fête. Dieudonné s’est arrêté en route pour acheter un gâteau de fête. Je me retrouve dans une ambiance ‘congolaise’ et je me sens chez moi. D’autres amis se sont joints à la fête. Il y a du bruit, à boire, à manger. C’est formidable!
Ce soir-là, j’ai logé dans un motel à deux coins de rue de la maison. Dieudonné m’a conduit à l’aéroport de Durban le lendemain matin. J’étais de retour à Lusaka le 8 octobre 2016 en après-midi. Merci à mes confrères qui m’ont encouragé à aller à Merrivale. Merci à tous les étudiants et confrères de Merrivale qui m’ont accueilli. Il faisait vraiment froid au début de la semaine avec un mercure de 5 degrés, mais l’ambiance était agréable. Un merci particulier à Jean-Pierre avec qui nous avons retracé de beaux souvenirs. Et merci aussi à Dieudonné et toute sa famille qui m’a replongé dans une ambiance de famille heureuse.
Dans la foulée du 20e anniversaire de l’école de Chudleigh qui a eu lieu en 2013, Mme Petronella Chisanga a demandé aux Missionnaires d’Afrique de bénir l’école. Le père Serge St-Arneault, M.Afr, a répondu à cette invitation en bénissant les élèves de maternel, primaire et secondaire. Au-delà de 600 enfants ont été bénis individuellement sachant bien qu’ils sont déjà bénis par la vie reçue, le soutien familial, celui des enseignants et amis. Avec l’aide des enseignants, chaque classe a créé une affiche en y incorporant les noms des filles et garçons pour symboliser l’unité dans la diversité. Tous et toutes, ainsi que les adultes, sont enfants de Dieu. Notre prière est de préserver la bénédiction donnée en manifestant notre amour mutuel et notre respect.
L’école de Chudleigh est située dans un quartier résidentiel. Elle a été officiellement ouverte par le recteur de l’Université de la Zambie, Mr John Mupanga Mwanakatwe, le 16 juillet 1993. Cette école est le rêve de Mme Petronella Chisanga avec la participation de Mme Lalita Money, Mme Dorothy Kasanda, Mme Lucy Musonda et Mme Maud Moonzwe.
L’école privée de Chudleigh accueille des étudiants de tout horizon. Le but est d’offrir une éducation complète sur une période de 12 ans. Au total, l’école est composée de 17 classes, d’une salle d’ordinateur, de deux laboratoires scientifiques, d’une bibliothèque, d’une salle de musique et une autre pour l’apprentissage de notions économiques. Une cantine permet aux enfants d’avoir un repas chaud chaque jour. L’école comprend trois catégories; maternelle, primaire et secondaire.
Le taux de réussite a toujours été au-dessus de 90% depuis les 20 dernières années. Prions pour que la bénédiction de Dieu offerte en ce jour sur les étudiants et enseignants permette de maintenir de même résultat de réussite pour les années à venir.
Cela fait déjà un mois et demi depuis le décès de papa. Ce sera son anniversaire la semaine prochaine. Il aurait eu 92 ans! Je tiens avant tout à vous remercier pour tout le soutien que vous avez manifesté particulièrement auprès de ma petite maman et aussi de toute ma famille. Un grand merci aussi pour vos prières, votre présence à la messe de funérailles et vos dons. Ici aussi, nous avons prié pour papa en communion avec vous tous.
J’ai mis des photos sur mon blogue que vous pouvez visionner. Il y a quelque chose de mystérieux dans tout ça. Maman se porte bien. Elle est entourée de plein d’amour. Nous nous parlons assez souvent sur Skype.
Malgré la distance, je me sens proche de vous. Ce n’est pas qu’on se parle souvent. Même que… cela fait longtemps que je n’ai pas revu la plupart d’entre vous. Mais les liens demeurent. Ce ne sont pas des liens virtuels comme sur Internet. C’est quelque chose d’un peu plus spirituel. Le temps s’écoule. Les distances nous séparent. Je suis ici. Vous êtes là. Et pourtant, nous sommes unis par un amour mystique, une présence plus vaste que nos pensées et même notre mémoire.
Ici, en Zambie, nous venons de vivre des élections générales qui ont reporté au pouvoir le Président Edgar Lungu. Un nouveau gouvernement sera bientôt formé. Mais il y a un sérieux problème. En effet, le pays est divisé pour ainsi dire en deux blocs selon des appartenances tribales. Il y a eu pendant la campagne électorale, et encore, de la violence politique. Ici, gagner ou perdre des élections est parfois une question de vie ou de mort… quelque chose de plus sérieux que les alliances idéologiques ou partisanes. Il y a donc beaucoup d’inquiétude.
Beaucoup d’effort a été déployé par les Églises pour la tenue d’élections pacifiques. J’ai moi-même participé à l’une de ces rencontres de prière. Nous prions encore pour que les institutions nationales telles que la Cour Constitutionnelle demeurent suffisamment fortes pour éviter les débordements possibles, ce qui serait catastrophique pour le pays. Je vous invite à vous joindre à nos prières.