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Réouverture du Centre Afrika le 7 janvier 2023

Par Julien Cormier, M.Afr

Depuis avril 2020, notre Centre Afrika, rue St-Hubert à Montréal, avait cessé de recevoir des groupes africains ou des personnes … COVID-19, bien sûr ! Le Centre Africa est ouvert à toutes les demandes « des Afriques » à Montréal, de l’Afrique dans sa grande diversité de peuples, de religions, de cultures. Sans jamais prendre la direction des groupes ou associations africaines de Montréal, mais en appui aux divers besoins personnels (il ne s’agit pas d’argent) ou d‘organisations en prêtant des salles de réunion, en donnant quelques conseils ou quelques adresses pour faciliter l’intégration des nouveaux arrivants au Québec et en favorisant les rencontres entre Québécois de souche et les Africains d’immigration récente, dont certains sont déjà bien intégrés.

Un Canadien, Serge St-Arneault de La Tuque, est le directeur du Centre Afrika. Il a été missionnaire au Congo RDC, au Malawi et en Zambie. Serge fait équipe avec deux sœurs Missionnaires d’Afrique, SMNDA (sœurs Blanches), Monique Bonnefoy et Rita Toutant, toutes missionnaires en nombreux pays d’Afrique tel que l’Algérie, le Ghana, le Mali, la Tanzanie, l’Ouganda et le Kenya. Nouveaux dans l’équipe, deux confrères Missionnaires d’Afrique (Pères Blancs) ont été récemment nommés en mission au Canada, Freddy Kyombo Senga, un Congolais de la République Démocratique du Congo qui fut en mission au Mali, en France et à Rome. Et David Gnadouwa, un Togolais qui fut en mission en Tunisie.

On se dira… pourquoi des Missionnaires d’Afrique « africains » au Québec ? Les Québécois peuvent-ils recevoir quelque chose de ces Africains alors que, dit-on, l’Afrique est le continent qui a besoin d’aide ?

Je vous laisse comme réponse cette petite histoire qui date du début de décembre. Un des deux confrères africains va dans une petite boutique du centre-ville de Montréal (nous gardons l’anonymat, mais il est important de souligner qu’il vient d‘arriver au Canada, à Montréal). Dans la boutique, un vendeur, une dame québécoise et sa petite fille d’environ 5 ou 6 ans et notre confrère africain. Soudain, la petite fille commence à se gratter les côtes, en poussant des ou-ou-ou… (parlons clairement : à imiter un singe). Le vendeur dit immédiatement à la petite fille que ça ne se fait pas. La maman québécoise intervient et commence à gronder fortement sa fille, à s’expliquer en disant : « Mais elle ne fait jamais cela à la maison. » Et le confrère africain de dire à la maman : « Madame, il ne faut pas disputer votre petite en public. C‘est à la maison que vous devez lui expliquer, car c’est peut-être à la maison… ou dans la cour de son école qu’elle a appris à se moquer des Noirs. »

Alors, je répète la question : à qui sert le Centre Afrika ? Seulement aux Africains de Montréal ? Les Québécois de souche peuvent-ils ouvrir leur cœur et sortir de leurs préjugés parfois inconscients ? D’ailleurs, beaucoup d’organismes québécois du centre-ville sont venus appuyer de leur présence la réouverture du Centre Afrika devenu un point de rencontre et d’échange entre citoyens canadiens et nouveaux Canadiens venant d’Afrique, entre Québécois « de souche » comme on dit, et Québécois d’immigration récente en provenance de l’Afrique.

Le Centre Afrika est encore appelé à évoluer comme il l’a fait depuis sa fondation il y a une trentaine d’années. Il s’adapte et essaye de répondre à certains besoins ressentis dans les communautés africaines de Montréal. Bonne « mission » à la nouvelle équipe, à Serge, Freddy, David, Monique et Rita!

Grand merci au journal Le Montréal Africain, bientôt 15 ans d’existence, qui a mis en onde la cérémonie de la réouverture officielle du Centre Afrika le 7 janvier 2023.

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Bon visionnement

Non Au Racisme Systémique

Par Serge St-Arneault

Le Centre Afrika dénonce le racisme systémique que subissent nos sœurs et frères atikamekw. Nous sommes profondément troublés par la tragique mort de Joyce Echaquan, une femme atikamekw de 37 ans, qui est survenue il y a quelques jours à l’hôpital de Joliette.

Sur la photo, on reconnaît Pierre-David Tremblay, maire de La Tuque, Michel Sylvain, maire de La Bostonnais, Adama Daou, Constant Awashish et Danny Chilton, du Conseil de la nation atikamekw, le père Serge St-Arneault, Cathy Mbuyi Tzaisweka, Jean-Marie Mousenga et Larry Bernier, maire de Lac-Édouard.

Quelques membres du Centre Afrika ont d’ailleurs rencontré le Grand Chef Constant Awashish et le Coordonateur du Secrétariat au territoire Dany Chilton du Conseil de la Nation atikamekw à La Tuque en 2018. Nous conservons précieusement dans nos souvenirs cette rencontre mémorable qui a réuni pour un court instant le Brésil, le Mali, la République Démocratique du Congo et la nation atikamekw.

Nous espérons un jour pouvoir répondre favorablement à l’invitation du Grand Chef Constant Awashish et participer à leur Paw Wow. Le Centre Afrika offre ses condoléances à la Nation atikamekw et s’unit à tous les efforts entrepris par cette communauté pour la valorisation de sa culture ancestrale et la reconnaissance de ses droits légitimes.

CONSTANT AWASHISH, MICHÈLE AUDETTE ET ISABELLE PICARD: LA VOIX DE JOYCE ECHAQUAN

Michèle Audette, conseillère principale à la réconciliation et à l’éducation autochtone à l’Université Laval, Constant Awashish, grand chef de la Nation atikamekw, et Isabelle Picard, ethnologue et Première spécialiste aux affaires autochtones à Radio-Canada, font le point sur le racisme dont sont victimes les Premières Nations et sur les engagements qu’il faut prendre afin que le système cesse de les désavantager.

« Un long chemin à faire », prévient le chef de Manawan

FANNY LÉVESQUE La Presse, 7 novembre 2020

Sipi Flamand croit qu’il est grandement temps que le gouvernement du Québec garantisse aux Autochtones un accès égal et sans discrimination aux soins de santé.

JILLIAN KESTLER-D’AMOURS
LA PRESSE CANADIENNE

Karla Meza

Initiative de journalisme local – Le Devoir, 5 décembre 2020

Marco Bélair-Cirino à Québec, Correspondant parlementaire, 15 décembre 2020, Journal Le Devoir.

MARISSA GROGUHÉ, LA PRESSE. Publié le 19 décembre 2020

La mère de famille atikamekw Joyce Echaquan est morte tragiquement à l’hôpital de Joliette, le 28 septembre dernier. Le lendemain, l’auteure-compositrice-interprète Elisapie a lancé sur Instagram un déchirant cri du cœur adressé au premier ministre Legault, demandant qu’on s’attaque de front aux problèmes de discrimination et de racisme systémique envers les populations autochtones. Près de trois mois plus tard, La Presse s’est entretenue avec l’artiste inuk.

Paris débouche sur les états généraux de l’amélanisme en Afrique

Comme annoncé au Colloque de Sensibilisation à l’Amélanisme de Paris (CSAP-2020) et sur les antennes d’Africa 24 et de TV5MONDE, les travaux préparatifs des États généraux de l’Amélanisme en Afrique s’ouvrent à Kinshasa et à Brazzaville respectivement le 27 et le 28 mars 2020. C’est une grande première en matière des droits humains des Amélaniques, des personnes vivant sans mélanine appelées communément albinos. Nous devons trouver une solution africaine à cette problématique africaine qui déshumanise le Continent.

Voyez et écoutez par vous-même comment André-Man Mbombo explique à Denise Époté le rôle que joue le Centre Canadien de Sensibilisation à l’amélanisme pour promouvoir l’éducation à l’amélanisme dans tous les domaines éducatifs.

CLIQUER ICI POUR OUVRIR LE LIEN

L’animatrice Denise Époté de TV5 Monde s’entretien avec André-Man Mbombo, président du Centre Canadien de Sensibilisation à l’Amélanisme. Réalisation de Philippe Sommet mis en onde le 23 février 2020, d’une durée de 12 minutes.

​Extrait de l’entrevue​ ​« Et si… vous me disiez toute la vérité »​ :​

— Comment expliquer cette mobilisation au Canada alors qu’en Afrique la sensibilisation peine à se faire?

— Tout ce que je peux dire c’est que j’ai eu de la chance de tomber sur des personnes sensible tel que Serge St-Arneault, un Père Blanc, Missionnaire d’Afrique, un missionnaire au Congo qui avait déjà vu comment les amélaniques étaient traités dans ce pays. Quand je lui en ai parlé et qu’il avait lu mes livres, il m’a dit que nous devions agir ensemble. Nous avons crée le Centre Canadien de Sensibilisation à l’Amélanisme. Nous avons (eu aussi) l’écoute d’une parlementaire sur place, Carole Poirier, qui a pris cette affaire en main et qui a donné la résolution à l’Assemblée parlementaire de la Francophonie.