Mauvaises nouvelles au sujet du petit Serge.

Brain of Serge Kalindiza 01

Je savais que le petit Serge devait subir une autre opération pour son œil dimanche dernier. Mes tentatives pour rejoindre Robert Kalindiza, son papa, ont échoué. Or, je reçois aujourd’hui un courriel m’annonçant que l’opération n’a pas eu lieu. Les médecins craignent qu’une telle intervention chirurgicale ait des conséquences néfastes bien que la première opération ait été réussie.

Aux dires de Robert, il semble que ce problème difficilement détectable soit relié au cerveau. Les médecins américains qui ont étudié son cas vont poursuivre leur investigation en présentant ce cas à des collègues aux États-Unis. Ils ont insisté pour que les parents gardent espoir en se confiant à Dieu. Ceci dit, même là-bas, une telle opération s’avère très difficile.

Les parents sont découragés après tant d’effort déployé depuis janvier dernier. Le petit Serge ne comprend pas très bien ce qui se passe même si les parents essaient de le lui expliquer. Encore heureux que l’enfant soit encore vivant.

Les parents demandent pardon à tous les bienfaiteurs qui les ont soutenus par leur prière et financièrement. Ils ont fait de leur mieux. Aussi, d’autres besoins sont à combler; réparation de la voiture, frais de logement et frais scolaires pour le petit Serge et son plus petit frère Lorent.

Je peux vous certifier que l’argent envoyé à cette famille a été proprement utilisé. Merci à vous tous qui avez manifesté tant d’intérêt pour celle-ci. En ce qui me concerne, je n’ai plus grand-chose dans mes poches pour les aider. Je sollicite une nouvelle fois votre générosité. La demande du papa est de $700 US. Vous pouvez communiquer avec ma petite maman ou me rejoindre par courriel.

Au bas, vous trouverez le message de Robert Kalindiza tel que je l’ai reçu. Il y a aussi quelques photos, plutôt de mauvaise qualité, qui accompagnent la petite vidéo.

Cliquer sur cette image pour voir la vidéo.

Message du papa :

“The doctors failed to come up with a solution. They said the case is complicated and that they cannot dare repairing him for fear of lifetime disturbance.”

After all the effort we made since January, all the scans and diagnosis and the surgery that my son underwent, American doctors have ruled out that he should not go through any type of surgery. And they said we are lucky that the first surgery was successful but the case of Serge is complicated. The problem starts in the brain but it was very difficult to identify it. But the equipment that they brought from America revealed all the problems.

They said they will take his case to the USA for consultation and we should live with hope that one day things will be better. In God we should trust.

They even told us that even in America it will be very difficult to fix the kind of the problem.

We are discouraged. Serge is innocent. He does not know what is going on. He has gone through difficult situations. Thank God he survived. This time we tried to prepare his mind for the surgery but.

Sorry for all the effort that you have made with your family and friends to put back the life of my son back to normal, but it’s beyond our control.

My phone is failing to upload some photos that I took at the hospital, showing different doctors coming in turn to see Serge but all did not work.

But still may God continue to bless you. We are who we are because of you. Please do not turn your face away from us. We will not survive without you.

Please help us (700 dollars US). We are in dare need of it. We need to repair the car, rent and soon the children (Serge and Lorent) are opening school and we need to help them. Soon the better as per your wish.

See above all the photos of his brain and Doctors who tried their best to help Serge.

Hommage à papa Bastien St-Arneault, décédé à l’âge de 92 ans.

La messe dominicale cadrait bien avec notre prière pour papa Bastien. Nous venons tous de ce coin de pays. C’est comme une grande famille où l’esprit de nos ancêtres habite encore nos cœurs. Nous nous sommes souvenus des Perron, des Veillette et des Laquerre pour ne nommer que ceux-là.

La liturgie de ce dimanche nous invitait à saisir la main de Jésus qui est venu au secours de l’apôtre Pierre qui s’enfonçait dans l’eau. Nous lui avons demandé de saisir nos mains lorsque les tempêtes de la vie ébranlent notre foi.

Dans mon homélie, j’ai brièvement parlé de mon périple missionnaire en Afrique qui a débuté en 1981. De mes 30 dernières années, j’en ai vécu 25 en Afrique; en République Démocratique du Congo (autrefois le Zaïre), le Malawi et la Zambie. Si je devais résumer mon expérience, je dirais simplement qu’au-delà de nos différences culturelles, linguistiques et sociales, le cœur humain est identique partout.

Ce que j’ai appris de plus précieux de mes frères et sœurs africains c’est avant tout de mettre ma confiance en Dieu. Les défis sociaux en Afrique sont immenses, mais j’ai très souvent été en admiration devant la résilience, le courage et la ténacité des Africains.

Mais le temps est venu de revenir au Canada et de reprendre contact avec ma terre natale. Librement, j’ai répondu à l’appel de Dieu de devenir missionnaire en Afrique, librement je reviens pour en témoigner.

Plus d’une fois, j’ai été mis à l’épreuve dans mes capacités d’adaptation, mais je n’ai jamais perdu confiance. Avant tout, ici comme ailleurs, ce qui compte est de saisir la main tendue de Jésus. En réfléchissant, je réalise que cet esprit de confiance est l’héritage que nous avons reçu de notre papa Bastien. Nous pouvions toujours avoir confiance en lui. Il l’a prouvé dans son milieu de travail à l’usine de papier, dans ses engagements au sein du syndicat des travailleurs, de ses activités récréatives ou chrétiennes tel que le bénévolat. Papa Bastien était un homme de foi. Il avait peu de mots pour l’exprimer. Tout était dans son agir, son témoignage.

A sa manière, papa Bastien, un peu comme Jésus, a tendu la main à beaucoup de monde; une main solide, une grosse main pleine de tendresse, une main qui n’a jamais frappé, qui n’a jamais fermé le poing.

Les dernières années de la vie de papa Bastien ont été physiquement très pénibles. Il a beaucoup souffert, surtout les tout derniers jours de sa vie. C’est notre espérance qu’il repose maintenant dans les mains de Dieu. Dans son cas, le vent tumultueux de la  vie est définitivement tombé.

Au côté de l’urne funéraire se trouvaient deux roses rouges; une pour papa Bastien et une deuxième pour Annie. Cette urne a trouvé place tout juste à côté de celle d’Annie devant la pierre tombale. Elle y est depuis presque 27 ans.

Pour nous qui sommes encore vivants sur cette terre, nous gardons confiance. Dans nos cœurs, il n’y a pas d’ouragan de doutes, de tremblements de terre effroyables ou encore de feu douloureux. Ces manifestations terrifiantes de la nature où le peuple hébreu espérait ‘rencontrer’ Dieu ont fait place au ‘murmure d’une brise légère’ (1er Roi, 19). Dans l’Évangile (Mt, 14,22-33), il est dit que les disciples étaient bouleversés, ils avaient peur et se mirent à crier. Et bien! S’il reste un relent de doute en nous, Jésus nous adresse ces mots: « Confiance! C’est moi : n’ayez pas peur! »

Merci, papa Bastien, d’avoir eu confiance en nous! Il y a beaucoup d’amour dans la confiance.

Le Centre Afrika accueille son nouveau directeur.

Centre Afrika – Infolettre Août 2017 – Au cœur de la diversité.

http://www.centreafrika.net/journeesafricaines.html

‘’ Un seul doigt ne peut pas lever un caillou ’’ (proverbe africain)

Pour  connaître les informations et l’actualité du monde africain montréalais; http://www.centreafrika.net/Bulletinnouvelles.html

Nouvellement arrivé à Montréal, je me sens à la fois heureux et curieux. Je suis en effet content de revenir au Canada après un périple africain qui a commencé en 1981. Celui-ci a débuté en République Démocratique du Congo pour se terminer en Zambie en passant par le Malawi.

Depuis mon ordination comme prêtre missionnaire en juin 1987, j’ai vécu 25 de ces 30 dernières années sur le continent africain. Je suis également curieux de découvrir ce qui m’attend au Centre Afrika et j’ai le goût d’avoir du ‘fun’.

Ayant grandi dans une petite ville, celle de La Tuque, située le long de la rivière Saint-Maurice, Montréal m’apparaît immense. Ne pourrait-on pas dire la même chose du continent africain? Pour moi, ce sont nos lieux de rencontre et d’échange qui comptent avant tout. Nul n’a besoin de tout connaître alors que nos partages enrichissent notre commune humanité.

C’est dans cet esprit que je veux orienter mon ministère comme directeur du Centre Afrika. J’ai hâte de vous connaître. Père Serge St-Arneault, M.Afr, Directeur du Centre Afrika.

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