La « Marche pour nos vies » de Montréal – samedi 24 mars 2018.

Témoignage de Serge St-Arneault.

J’étais un peu perdu en sortant du métro Atwater. Cette sortie mène à un vaste centre d’achat souterrain. Je finis par trouver la sortie qui mène au Square Cabot. Il y a déjà une foule autour du monument de Jean Cabot, navigateur et explorateur vénitien au service de l’Angleterre en 1497. Ce n’est pas étonnant. Après tout, le square est situé du côté ouest de la ville de Montréal.

Marche pour nos vies MTL 04

Les messages transmis sur des pancartes sont surtout rédigés en anglais. L’un d’eux est retentissant : « Depuis les cinq dernières années, le nombre de décès par armes à feu (aux États-Unis) est de 156,993 alors que celui des jeunes qui croquent par défi des capsules de détergent Tide est de 8, dû à l’empoisonnement. Le défi Tide (Tide Pods) est interdit, mais ce n’est pas le cas de la prolifération d’armes d’assaut. »

Les organisateurs de la marche, Phil Lord et Sophie Rose Saidmehr ont pris la parole en évoquant la grande solidarité qui mobilise plus de 800 rassemblements semblables un peu partout dans le monde. Un étudiant de l’école secondaire de Parkland, en Floride, a évoqué le drame qu’il a vécu. De même qu’une mère de famille.

Plus près de nous, plusieurs étudiants de la Polytechnique de Montréal ont voulu témoigner de leur soutien indéfectible qui se transmet d’une génération d’étudiants à l’autre depuis la tragédie du 6 décembre 1989. Le message est le même partout : « Protégeons nos enfants. Pas les armes à feu. »

Pour moi, l’entrevue qu’Heidi Rathjen a accordée à l’Associated Press est d’une clarté limpide. Elle a rappelé que son combat se poursuit puisque les armes d’assaut demeureront légales au Canada malgré le projet de loi C-71 déposé le mardi 20 mars 2018 à la Chambre des communes.

Marche pour nos vies MTL 10«La plupart des tueurs de masse qu’on connaît — à Concordia, à Dawson, à Moncton, la soirée des élections, à la mosquée — étaient des propriétaires légaux d’armes restreintes. Ce n’est pas parce qu’elles sont restreintes qu’elles sont plus difficiles à obtenir. Elles devraient être prohibées».

Beaucoup d’Américains ont encore l’impression que les lois canadiennes sont plus efficaces qu’aux États-Unis. On oublie trop souvent que nous avions au Canada un registre d’armes qui, malgré ses lacunes, distinguait notre pays des autres pour son haut niveau de sécurité en faveur des citoyens. Cela a été détruit par le gouvernement Harpeur en 2012. L’annonce du prochain projet de loi C-71 réintroduit des mesures sans pour cela interdire les armes d’assaut ‘non restreinte’ tel que le Kel-Tec RDB.

Marche pour nos vies MTL 18Finalement, j’ai rattrapé en courant la foule de 700 personnes qui s’était mise en marche en empruntant les rues Sainte-Catherine, Saint-Mathieu et le boulevard René-Lévesque jusqu’à la rue St-Alexandre où se trouve le Consulat général des États-Unis, tout juste derrière l’église du Gesu.

Nous entrerons demain dans la Semaine sainte avec la messe des Rameaux qui commémore la passion de Jésus. Soudainement, je vois une similarité avec la « Marche pour nos vies ». En effet, la passion de Jésus a aussi été une marche jusqu’au calvaire. Celle-ci n’est-elle pas aujourd’hui nos propres douloureuses marches vers l’exigence de lois qui protègent les enfants de tueries effroyables dans les écoles? Avec un peu plus d’imagination, on pourrait même associer les clous qui ont transpercé la chair de Jésus aux balles tirées par des armes à feu qui causent d’effroyables blessures et pertes de vie.

Pour nous, croyants, la croix de Jésus est un étendard et une source d’espérance, car, par elle, au-delà de la mort, pointe une promesse de vie éternelle. Celle-ci sera possible dans la mesure où dès maintenant nous décidions de marcher, c’est-à-dire de nous engager, pour un monde meilleur exempt d’armes d’assaut légalement en vente ici au Canada pour quiconque a les moyens financiers d’en acheter.

Liens : Journal Métro, 24 mars 2018 : Une «March for Our Lives» montréalaise.

Également sur Huffingtonpost.ca

Projet de loi C-71 Victimes déplorent un projet de loi qui ne prévoit que le strict minimum et ne priorise pas la sécurité publique

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Montréal, 20 mars 2018 – Les témoins, survivants et familles des victimes des tueries à l’École Polytechnique, au Collège Dawson et à la Mosquée de Québec appuient prudemment le dépôt du projet de loi C-71, la réforme de la Loi sur les armes à feu promise lors de la dernière campagne électorale par le Parti libéral. Un examen préliminaire du projet de loi révèle un ensemble de mesures inutilement faibles.

armes d'assaut

« Bien que le gouvernement semble respecter la lettre de ses engagements électoraux, il n’en a pas respecté l’esprit. Les mesures contenues dans le projet de loi ne consistent qu’en un strict minimum afin de remplir ‘techniquement’ ses promesses. Il nous semble très clair que l’objectif premier n’est pas de maximiser la sécurité publique, mais de minimiser le mécontentement du lobby des armes à feu tout en donnant l’impression de passer à l’action », explique Heidi Rathjen, diplômée de Polytechnique et porte-parole de PolySeSouvient. Au cours des derniers jours, des reportages 2 médiatiques ont relaté comment la législation sur les armes à feu « donnait une sacrée trouille au caucus libéral » (“scaring the hell out of the Liberal caucus”) en raison de leur crainte du lobby des armes à feu.

Meaghan Hennegan, qui a survécu à la tuerie de masse au Collège Dawson, ajoute: «Nous sommes particulièrement déçus de l’échec du gouvernement Trudeau à aborder la disponibilité légale des armes d’assaut. L’arme qui a été utilisée pour tirer sur moi et nombreux de mes camarades de classe est plus facilement accessible qu’alors. C’est totalement ridicule! Les Libéraux ont été élus majoritaires sur la base d’une plateforme pro-contrôle et la grande majorité des Canadiens est en faveur d’une interdiction des armes d’assaut, y compris la majorité des propriétaires d’armes à feu! Les seuls qui s’opposent au retrait de ces machines à tuer sont une bruyante minorité d’amateurs d’armes. Sur l’enjeu des armes d’assaut, il semble bien clair que le gouvernement Trudeau se soit rangé du côté du lobby des armes à feu et non de l’intérêt public.»

Un récent sondage d’Environics Research[i] commandé par PolySeSouvient a révélé que 81% des Canadiens sont d’accord que «la propriété privée d’armes d’assaut semi-automatiques à des fins récréatives ne devrait pas être légale au Canada», avec un soutien identique dans les régions urbaines et rurales ainsi que 63% parmi les propriétaires d’armes à feu. Un autre sondage, publié par Policy Options, constatait que 85% des Canadiens soutiennent «l’interdiction de la possession privée d’armes d’assaut militaires et de fusils de tireur d’élite par des civils».

Boufeldja Benabdallah, vice-président du Centre culturel islamique de Québec : « Nous avons vu les dégâts que les armes à feu peuvent causer lorsqu’ils tombent entre de mauvaises mains. Six veuves et 17 enfants pleurent toujours le massacre de leur mari et de leur père. Comment le gouvernement peut-il répliquer avec un projet de loi aussi timide? »

Registres de ventes et inventaires

Le groupe est également choqué par l’approche timide avec laquelle le ministre Goodale a choisi de se pencher sur les registres de ventes, afin de concrétiser la promesse des Libéraux d’obliger les vendeurs à tenir « un inventaire de leurs armes à feu et un registre de leurs ventes afin d’aider la police dans ses enquêtes sur le trafic et autres crimes impliquant des armes. » Plusieurs autorités provinciales et policières avaient témoigné par le passé quant à l’importance de ces registres et inventaires.

« La mesure proposée est plus faible que les exigences qui existaient depuis les années ‘70 et qui n’étaient considérées problématiques par personne. Il n’y avait pas d’obligation pour les policiers d’obtenir une autorisation judiciaire. Même les États-Unis exigent des vendeurs commerciaux qu’ils enregistrent leurs ventes et ces données étant plus facilement accessibles aux autorités. Une mesure véritablement efficace aurait aussi pris en compte tous les transferts d’armes d’individu à individu, non seulement les ventes commerciales, et aurait rendu ces informations accessibles à la police sans obstacles procéduraux, » a expliqué Mme Rathjen.

« Dans quel but veut-on soustraire les données sur les ventes contre la vue du gouvernement? Comment la police est-elle alors censée détecter la constitution d’arsenaux? Comment saura-t-elle dans quel commerce enquêter pour retracer une arme trouvée sur les lieux d’un crime?

« Si l’on se fie à ces dispositions édulcorées, il est difficile de croire que le gouvernement veut vraiment aider la police dans ses enquêtes criminelles et ses efforts pour contrer les ventes illégales. La législation proposée vise clairement à protéger les intérêts de quelqu’un, mais certainement pas ceux du public. »

 En novembre dernier, une importante délégation de survivants et de membres de la famille de victimes de violence armée s’était déplacée jusqu’à la Colline parlementaire pour demander aux députés et au ministre de la Sécurité publique Ralph Goodale d’instaurer un ensemble exhaustif de mesures de contrôle des armes à feu, généralement conforme à la plateforme électorale des Libéraux, en plus de l’interdiction des armes d’assaut. Depuis lors, la dernière tuerie dans une école, à Parkland en Floride, a fait émerger un mouvement populaire aux États-Unis qui réclame lui aussi à l’interdiction des armes d’assaut.

Nathalie Provost, qui a survécu au massacre de Polytechnique malgré quatre blessures par balle, conclut: « Malgré notre déception, nous ne voulons pas que ce projet de loi échoue. Bien qu’il soit extrêmement faible, il demeure un pas dans la bonne direction. Nous espérons qu’au cours des jours et semaines à venir, nous pourrons travailler avec le ministre et les membres du Comité permanent de la sécurité publique pour améliorer considérablement le projet de loi C-71, au point où nous pourrons, sincèrement et avec soulagement, féliciter le gouvernement d’avoir enfin fait le nécessaire. »

* Une analyse préliminaire des mesures sera disponible ici au courant de la journée: http://polysesouvient.ca/Documents/DOCU_18_03_20_PreliminaryAnalysisBill.pdf

[i] Environics Research, pour PolySeSouvient, mené en ligne du 6 au 8 mars 2018 parmi 1510 Canadiens de 18 ans et plus.

Résultats :  http://polysesouvient.ca/Documents/STATS_18_03_08_Environics_Poll_Results.pdf ; méthodologie :  http://polysesouvient.ca/Documents/1_ERG_Online_Methodology_n1510_March%208_2018.pdf

Conférence de Gilles Barrette sur l’Islam

Gilles Barrette PNG

Par Serge St-Arneault, M.Afr

Une cinquantaine de personnes, incluant catéchistes, religieuses et prêtres, se sont réunies au Sanctuaire Marie-Reine-des-Cœurs à Montréal pour participer à un échange-conférence sur l’islam organisé par l’Office d’Éducation à la foi du diocèse de Montréal. L’animateur d’origine laotienne, Lamphone Phonevilay, du Service au Catéchuménat, a introduit Evelyn Candia, d’origine chilienne et musicienne liturgique, pour un moment de prière avant de donner la parole à Gilles Barrette, M.Afr.

Les cinq heures d’échange-conférence ont permis de réitérer la conviction chrétienne que toute personne, quelle que soit sa religion,  est un tremplin pour tout chrétien pour atteindre Dieu. L’essentiel est l’ouverture à l’autre à la manière de Jésus pour nous approcher de l’Autre.

Le père Barrette a par la suite présenté quelques jalons de base de l’Islam. Puis, après un bon repas, un autre échange a eu lieu sur les approches pastorales essentielles pour favoriser le dialogue; tout ce qui fait partie de notre commune humanité est une bonne base pour un dialogue fécond.

BandeFM logo

La prochaine conférence du père Barrette aura lieu à 19h le 16 mai 2018 à la rencontre du mercredi de La Bande FM, l’École Foi et Mission, situé au 4240 rue Drolet à Montréal. Ce groupe s’adresse aux jeunes adultes entre 18 et 35 ans.

Sanctuaire

Dépôt imminent du projet de loi sur les armes à feu du gouvernement canadien

Après deux ans et demi de pressions et d’attente, nous pouvons enfin nous réjouir face au dépôt imminent d’un projet de loi fédéral sur les armes à feu, sans doute la semaine prochaine!

En annonçant la nouvelle, le gouvernement a dit qu’il révisera la loi d’une manière « cohérente » avec ses promesses électorales. Or, bien que la plateforme électorale contienne des mesures positives, ces dernières sont rédigées de manière très générale : leur force ou faiblesse ultime sera déterminée par les libellés spécifiques dans le texte de loi. Nous avons de bonnes raisons pour nous inquiéter …

En effet, les membres du Caucus rural des Libéraux, qui subissent d’énormes pressions des groupes pro-armes, s’opposent activement au resserrement de la loi par peur du lobby des armes, selon certains reportages médiatiques. Il importe donc pour les citoyens du Québec se mobiliser pour qu’au moins nos députés défendent la sécurité des citoyens québécois.

Le dépôt du projet de loi est maintenant sur l’agenda législatif, le lobby des armes entamera sous peu sa campagne d’opposition et, nous, citoyens majoritaires qui appuient un meilleur contrôle, devons aussi nous faire entendre.

Merci pour votre appui! Heidi, Nathalie, Jeff, Kathlene, Meaghan, Louise

PolySeSouvient est un groupe de citoyens bénévoles, dont de nombreux témoins, survivants et familles des victimes du massacre du 6 décembre 1989, qui œuvrent pour un meilleur contrôle des armes et dont les objectifs sont endossés par l’Association des Étudiants de Polytechnique, l’Association des étudiants aux cycles supérieurs de Polytechnique, le CA de l’Association des diplômés de Polytechnique, l’Ordre des ingénieurs du Québec, le Réseau des ingénieurs du Québec, l’École Polytechnique, l’École de technologie supérieure et plusieurs associations étudiantes de génie.

A/S:   info@polysesouvient.ca ; téléphone : 514-816-7818 @polysesouvient; www.polysesouvient.ca 

Conférence des Archevêques Marcel Utembi et Fridolin Ambongo et de l’abbé Tshole.

Par Serge St-Arneault, M.Afr

Le dimanche 18 mars, la paroisse Notre-Dame d’Afrique accueillait les Archevêques Marcel Utembi[1] et Fridolin Ambongo[2] ainsi que l’abbé Tshole[3] dans le cadre de leur campagne de sensibilisation sur la situation critique que traverse actuellement la République Démocratique du Congo (RDC).

La communauté chrétienne rassemblée en grand nombre a prié pour les chrétiens qui ont été tués à bout portant par les forces policières qui ont mâté violemment les marches pacifiques de protestation organisées par le Comité laïc de coordination (CLC) [4].

La conférence s’est tenue dans le sous-sol de l’église bondé pour l’occasion. Mgr Ambongo a récapitulé les principaux événements depuis l’accord de la St-Sylvestre[5] qui avait suscité beaucoup d’espoir et de confiance dans l’avenir. Malheureusement, l’application des arrangements particuliers pour la mise en œuvre des accords a été perturbée à la suite du décès d’Étienne Tshisekedi le 1er février 2017 en Belgique, mais surtout la mauvaise foi des politiciens peu soucieux des soucis du peuple.

Des pressions ont été déployées pour exiger un calendrier menant à des élections. C’est dans ce cadre que trois manifestations pacifiques [6] ont été organisées ou le peuple s’est tenu debout malgré la répression. Des églises ont été profanées, des prêtres ont été brutalisés pour avoir exigé l’application des accords de la St-Sylvestre. Dans ce contexte, le peuple a évolué. Il a acquis plus de maturité politique et il est devenu plus courageux en surmontant les peurs.

Conséquemment, la classe politique, dont la majorité présidentielle, a acquiescé à la tenue d’élection. Par contre, il est à craindre une manipulation avec l’introduction de « machine à voter »[7]. Osons espérer que les intérêts supérieurs de la nation prévaudront sur ceux des acteurs politiques.

[1] Président de la Conférence Épiscopale Congolaise

[2] Capucin – Vice Président de la Conférence Épiscopale Congolaise – l’actuel Coadjuteur de l’Archidiocèse de Kinshasa

[3] Secrétaire de la Conférence Épiscopale Congolaise

[4] Les manifestations pacifiques organisées par le Comité laïc de coordination (CLC), un collectif de laïcs de l’Église catholique de la RD-Congo, les 31 décembre 2017 et 21 janvier 2018, ont donné lieu à de nombreuses violations des droits de l’homme, selon un rapport publié samedi 10 mars.

[5] L’opposition et le pouvoir ont signé le 31 décembre au soir un compromis pour la gestion du pays. Trouvé sous l’égide de l’Église catholique, cet accord apporte un répit à la crise congolaise.

[6] En RDC, le Comité laïc de coordination, un collectif des laïcs catholiques  a appelé à des marches à Kinshasa et dans tout le pays ce dimanche 21 janvier pour exiger l’application de l’accord politique de la Saint-Sylvestre. Cette manifestation intervient  après celle du 31 décembre 2017 qui avait fait au moins cinq morts à Kinshasa, selon le bilan de l’ONU. Pour la marche de ce dimanche, la police avait déjà déployé un important dispositif la veille.

[7] Les autorités congolaises ont présenté leur « machine à voter », mercredi. Une nouveauté qui, avant même sa présentation, a provoqué de nombreuses polémiques. Les États-Unis ont notamment laissé entendre que le système pourrait fausser les résultats des élections prévues le 23 décembre 2018.

Au moins 60 000 machines doivent être déployées dans les bureaux de vote aux quatre coins du pays d’ici décembre 2018. La RDC affirme qu’elle finance seule ce processus électoral titanesque, sans l’aide de ses partenaires étrangers.

Voir aussi le lien suivant: La Conférence Épiscopale Nationale de la R. D. Congo à Montréal

Entrevues de Serge sur les ondes de Radio VM, mars 2018.

En l’espace de deux semaines, j’ai participé à deux émissions de radio sur les ondes de Radio VM. La première était animée par Mario Bard et intitulée ‘Vues d’Ailleurs’.  Mario est très sympathique. Voici ce qui est dit à son sujet sur le site internet de Radio VM; Après une formation en théâtre qui l’a ouvert à la culture, à la recherche, à la communication et à l’être humain, Mario Bard a laissé son intérêt envers la théologie et la religion le mener vers ses premières animations radiophoniques, à Radio VM en 1998. Il y a été journaliste-animateur pendant trois ans, avant de devenir responsable des communications à l’Aide à l’Église en détresse, où il est toujours pigiste, et d’assurer l’animation culturelle et pastorale au Relais Mont-Royal.

L’objectif de cette émission radio est d’informer les auditeurs sur la situation difficile des chrétiens d’ailleurs et donne l’occasion d’écouter des témoignages poignants. En partenariat avec l’Aide à l’Église en Détresse, Mario Bard donne une voix aux sans-voix du monde entier, et prend la parole pour nous sensibiliser et nous interpeller. Mario anime aussi une autre émission intitulée ‘Questions d’Aujourd’hui’.

Cliquer sur le lien audio suivant pour écouter l’émission.

La deuxième émission était animée par Jean-Philippe Trottier et intitulée ‘En Dialogue’. J’ai aussi eu beaucoup de plaisir à répondre à ses questions qui portaient sur mon expérience en Afrique, mon engagement comme directeur du Centre Afrika et le christianisme africain. Voici ce qui est dit de lui sur le site internet de Radio VM; Jean-Philippe Trottier a étudié la musique à McGill et au Conservatoire de Montréal ainsi que la philosophie à La Sorbonne (Paris IV). Journaliste et essayiste polyglotte, il a écrit trois ouvrages : Le Grand Mensonge du féminisme (Michel-Brûlé, 2007), Lettres au fils (Liber, 2012) et La Profondeur divine de l’existence (Médiaspaul, préface de Charles Taylor, 2014). Il a aussi écrit notamment pour Liberté, L’Agora et Philo & Cie. Ses séjours à l’étranger l’ont familiarisé avec les particularismes culturels et la nécessité de donner un sens aux choses et aux événements.

Son émission, ‘En Dialogue’, est vouée aux questions œcuméniques et interreligieuses qui interrogent également l’athéisme purificateur et l’art en tant que manifestation d’un Beau qui transcende les clivages doctrinaux. À une époque où les différences religieuses se manifestent de plus en plus, les passerelles sont de plus en plus nécessaires. Jean-Philippe anime aussi une autre émission de grande écoute intitulée ‘Questions d’actualité’.

Cliquer sur le lien audio suivant pour écouter l’émission.

Radio VM logo

Vues d’ailleurs : votre regard sur l’Église du monde!

Mercredi 14 mars 2018 dès 19 h, le père Serge Saint-Arneault, Père blanc d’Afrique, communauté qui célèbre ses 150 ans cette année! (https://mafr.net/)

Missionnaire pendant de nombreuses années au Malawi, en Zambie et en République Démocratique du Congo, il nous parle de l’importance de la présence du missionnaire.

Une présence qui ne peut être qu’amoureuse et accompagnatrice d’un peuple. Il est aujourd’hui directeur du Centre Afrika de Montréal.

Rendez-vous dès 19 h, mercredi le 14 mars, à Radio VM (www.radiovm.com) et en rediffusion le vendredi à 16 h,
le dimanche à 22 h, et le mercredi suivant à 13 h 30.
Vues d’ailleurs : parce que l’Église habite et sert dans le monde entier!

Lienhttps://acn-canada.org/fr/radio-vues-dailleurs-mercredi-14-mars-2018/