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Des œuvres du peintre Gabriel Landry

Gabriel Landry originaire de Natashquan en exposition dans l’arrondissement Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce à Montréal

Longueuil, le 16 janvier 2023

C’est sous le thème « Survol d’un monde imaginaire » que le peintre Gabriel Landry, originaire de Natashquan et qui habite à Longueuil, présente sa prochaine exposition. Celle-ci se tiendra du 22 janvier au 2 mars prochains, à L’Espace-Galerie de la résidence CORNELIUS située au 6235 avenue de Darlington, arrondissement Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce à Montréal. Le vernissage aura lieu le dimanche 22 janvier de 14h à 17h30.

Qualifiant son art de symbolisme-cloisonniste, Gabriel Landry résume ainsi sa démarche artistique : « mon œuvre est un kaléidoscope dirigé vers un monde sans frontières, un monde de rêve, réfléchissant à l’infini ma passion pour la peinture et la mise en symbole de la pensée et des valeurs humaines, par la ligne droite, par la ligne courbe et par la couleur pure ». L’exposition« Survol d’un monde imaginaire »compte une quinzaine d’œuvres conçues et réalisées dans cet esprit. Ce à quoi l’artiste ajoute : « si pour la majeure partie des tableaux qui sont présentés dans cette exposition j’y puise mon inspiration d’un monde sans frontières et universel, quelques-uns de ces tableaux, lesquels pour moi constituent en quelque sorte un retour aux sources, m’ont été inspirés de mon village natal.

Il y a 60 ans il réalisait sa première peinture

C’est à Natashquan, ce petit village légendaire du Québec qui l’a vu naître, que Gabriel Landry passe son enfance et ses étés d’adolescence. Dans ce coin de pays où la nature encore à l’état sauvage lui laisse percevoir des horizons lointains, il développe dès son jeune âge le goût et l’espoir de vivre dans un univers sans frontières où tous les genres se confondent et où les plus beaux rêves sont permis. Durant son adolescence, il découvre Picasso et le cubisme. Dès lors, il s’initie à cette nouvelle forme d’art qui lui permet de percevoir la réalité autrement que l’œil peut la voir.

En 1962, à l’âge de 12 ans, il peint son premier tableau et la peinture devient vite le mode d’expression à travers lequel il souhaite se réaliser. À 16 ans, il participe à un concours de peinture régional à Sainte-Foy (Québec) et remporte le premier prix. Le peintre Francesco Iacurto était président du jury. C’est son éveil au cubisme qui aura permis à Gabriel Landry de développer, au fil des ans, cette approche artistique qui lui est propre. Trois ans d’études en art publicitaire (de 1969 à 1972) le mènent par la suite à participer à un autre concours dont il sort gagnant, celui de l’affiche officielle du Carnaval de Québec (1973). S’en suivent au fil du temps plusieurs autres reconnaissances, des réalisations diffusées à l’international et de nombreuses expositions tant solo que collectives qui lui ont permis de voir ses œuvres exposées de Natashquan à New York, en passant par Québec, Trois-Rivières, Montréal et divers autres endroits à travers le Québec, ainsi qu’à Halifax, dans le cadre du Sommet du partenariat pour les océans du G7. S’ajoute à cela la publication d’un livre portant sur 22 de ses œuvres, dont six d’entre-elles ont fait la une pour le lancement d’un magazine. On peut consulter le site Web de l’artiste au : http://www.gabriellandry.com

Photo 1 – Le peintre Gabriel Landry dans son atelier, posant avec un de ses tableaux qui a pour titre LA LENTE HEURE. Cette œuvre est associée au thème de l’exposition « Survol d’un monde imaginaire » que l’artiste présente à l’Espace-Galerie de la résidence CORNÉLIUS, à Outremont. – (Crédit photo : Mélanie Landry)

Photo 2 – Ce tableau de Gabriel Landry qui a pour titre LA LENTE HEURE, est associé au thème de l’exposition « Survol d’un monde imaginaire » que l’artiste présente à l’Espace-Galerie de la résidence CORNÉLIUS, à Outremont. Il s’agit d’une huile sur toile de format 30 x 30 po.

Photo 3 – Ce tableau de Gabriel Landry a pour titre LES GALETS DE MON ENFANCE. Pour l’artiste originaire de Natashquan, cette œuvre constitue en quelque sorte un voyage dans le temps et illustre « Les Galets de Natashquan », un site patrimonial de son village natal. Cette huile sur toile de format 30 x 24 po. fait partie de l’exposition « Survol d’un monde imaginaire ».

Photo 4 – LE MONDE EN SOI, tel est le titre de ce tableau que le peintre Gabriel Landry dédie à la Paix dans le Monde et à la Protection de l’Environnement. Cette huile sur toile de format 30 x 30 po. fait partie de l’exposition « Survol d’un monde imaginaire ».

Sources : Gabriel Landry, Artiste peintre, Longueuil (QC)

Courr. : glandry@gabriellandry.com
Cell.: 514 894-0440
Site Web : http://www.gabriellandry.com

Aurélie Flauw, Chef de Service – Loisirs, Espace-Galerie de La résidence CORNELIUS – Courr. : csl@residencecornelius.com Tél. : 514 700-3512

Jacques Gauthier a rencontré Dieu

Julien Cormier

Par Julien Cormier, alias Jimi Cor sur Facebook

J’ai rencontré Jacques Gauthier et sa famille lors d’un lancement de son autobiographie spirituelle qui s’est déroulé le 12 octobre à la Librairie Paulines de Montréal. Jacques Gauthier a écrit « EN SA PRÉSENCE, une autobiographie spirituelle », Éditions Novalis-Éditions Artège au prix d’environ 30 dollars. Mes confrères Freddy Kyombo et Serge St-Arneault m’accompagnaient. D’ailleurs, Serge connait Jacques depuis leurs études en théologie à l’Université du Québec à Trois-Rivières à la fin des années 1970.

L’auteur de 80 livres sur des sujets humains et spirituels est plus lu et interviewé en France et en Belgique qu’au Québec. Il a écrit en profondeur sur la crise « de la quarantaine », sur la poésie de Patrice de la Tour du Pin (sa thèse de doctorat). Il a publié sur sa rencontre avec l’expérience religieuse de Saint Paul, de Thérèse de Lisieux, Charles de Foucauld, Dina Bélanger, le Frère André… Il a rencontré Dieu ?

Peu de lecteurs québécois sont prêts à lui donner le bénéfice du doute. Pourquoi : parce que tout ce qui touche à la “religion” et à l’institution “église” fait lever le cœur des Québécois. Les grands médias y contribuent allégement. C’est ainsi. Nous savons pourquoi.

Et voilà que dans la salle au sous-sol de la Librairie Pauline, Jacques Gauthier nous parle de spiritualité devant sa femme, ses filles et quelques amis. Un exercice d’écriture dont tous nous avons besoin puisque nous nous posons des questions sur la réalité de l’expérience spirituelle, même en dehors des chapelles, des églises… j’allais écrire même en dehors des religions. Ah, si c’était vrai ?

Jacques Gauthier est un homme vrai, humble, “solitaire et solidaire”, professeur d’université plus à l’aise devant une page blanche que devant un auditoire, un homme marié et grand-père qui dans son cœur est un contemplatif et un poète ayant la nostalgie de son noviciat à la Trappe d’Oka.

Revenons sur terre et dans notre monde québécois. Jacques Gauthier a lancé son livre en mettant à contribution son épouse et ses filles qui sont entrées dans le jeu des questions-réponses avec joie, avec amour pour leur père. L’une disait – je cite de mémoire – : « Nous sommes d’une autre génération. Nous ne comprenons pas toutes ses allusions et références culturelles d’autrefois, mais nous l’aimons. C’est pourquoi nous le croyons. » Et nous avons entendu : « Je crois au récit de mon père parce qu’il est un homme vrai. »

Et nous voilà au cœur de la démarche vitale de Jacques Gauthier (je résume ce que j’ai compris) : « J’ai rencontré Dieu… sa PRÉSENCE en moi, dans la nature, dans les autres, je l’ai EXPÉRIEMENTÉ plusieurs fois. J’ai expérimenté son amour. J’ai senti la joie de cette rencontre. Cette expérience spirituelle (vieux mot ancien, on dit “mystique”) m’a donné de vivre dans la joie et l’amour. Comme le don reçu à ma naissance, c’est celui d’écrire. Arrivé à 70 ans, j’ai été poussé à écrire ma vie, ma vie d’amour pour ma femme et ma famille, ma vie d’amour en Dieu ! »

Reste que si l’expérience de Dieu est réelle, les mots techniques de la théologie pour l’exprimer ne font plus partie du vocabulaire québécois. Comment écrire “Dieu” alors que ce mot a tellement été déformé que pour beaucoup il signifie un “faux dieu” qui est rejeté avec raison (mais c’est un autre sujet…). Les Juifs, comme Jésus et Saint Paul, n’utilisaient jamais le mot « dieu », un mot païen ! Mais plutôt, ils écrivaient YHVH, qu’ils ne prononçaient pas et que nous traduisons en français par « Le Seigneur ».

Blaise Pascal précisait sa conversion au « Dieu de Jésus Christ », pas à n’importe quelle idole philosophique. Jacques Gauthier est ouvertement un ami du Dieu de Jésus Christ. Et, malgré la difficulté de mettre en mots cette expérience, il le fait spontanément en utilisant la poésie amoureuse comme média. « Que serais-je sans toi, qui vins à ma rencontre » (chant de Jean Ferrat)

Je recommande le livre de Jacques Gauthier à tous ceux qui ont 50 ans et plus. Avec le vocabulaire et les symboles de leur jeunesse, ils et elles comprendront le langage codé. Je souhaiterais que les moins de 50 ans puissent rencontrer l’auteur en personne, et si possible, comme nous, en compagnie de son épouse et de ses filles. Là, le “témoignage” passe. Osons une comparaison : C’est la vie de Jésus de Nazareth jusqu’à sa mort qui donne témoignage, qui est PAROLE du Dieu-vivant. Ainsi pour la vie de Jacques Gauthier. Son témoignage de rencontre de l’AUTRE – de Dieu – ne peut se dissocier de la BONNE NOUVELLE de sa vie !

Je reviendrai bientôt dans mon profil Facebook sur cette expérience du Dieu-vivant car elle me ramène à ma vie, à mon expérience de VIE, aux expériences de l’Esprit de Jésus dont les récits des Évangiles nous parlent, souvent en parabole, en poésie. Exemple : le récit de la naissance de Jésus, plein de symboles poétiques tirés de la Bible juive : dans Matthieu, avec le point de vue de Joseph, dans Luc, avec celui de Marie.

Ce ne sont pas des reportages historiques à prendre à la lettre, mais des « histoires poétiques » à propos d’un personnage historique, Jésus de Nazareth, et d’une expérience de Dieu par ses premiers disciples. Et comme ces récits sont « poétiques », ils ont capté l’imagination populaire et font partie de l’ambiance des Fêtes, Noël et Jour de l’An. Ils sont devenus patrimoine commun de l’humanité. Comme disait Umberto Eco (Le Nom de la Rose) : « Devant un texte, entends ce qu’il dit, mais surtout comprends, demande-toi ce qu’il veut dire. »

JEUDI 13 OCTOBRE 2022

Entretien dans La Croix sur mon parcours de vie

Entretien avec Clémence Houdaille pour La Croix, Paris, vendredi 14 octobre 2022 : « L’Église ne peut être que résurrection ».

Photo: Édouard Monfrais-Albertini pour La Croix

JACQUES GAUTHIER

Jacques Gauthier. Conférencier, poète et essayiste, le Québécois a publié plus de 80 ouvrages de spiritualité. Il se livre aujourd’hui dans une « autobiographie spirituelle ».

Site Web: www.jacquesgauthier.com
Blogue: www.jacquesgauthier.com/blog.html
Facebook: www.facebook.com/jacques.gauthier.921

Twitter: https://twitter.com/jacgauthier
YouTube: https://www.youtube.com/c/JacquesGauthier04/videos

AUTRE LIEN : « Grandir avec sainte Thérèse » : Jacques Gauthier — KTOTV

« Grandir avec sainte Thérèse » : Jacques Gauthier — KTOTVAlors que la Semaine thérésienne bat son plein, Jacques Gauthier, auteur d’une dizaine de livres sur la sainte, …

Conférence sur l’interculturalité. Suite.

Par Serge St-Arneault, MAfr

Organisée par le regroupement Canada-Afrique pour le développement durable (CADD), la conférence du 7 octobre 2022 fait suite de la précédente rencontre qui a eu lieu le 29 janvier dernier intitulée : CONFÉRENCE VIRTUELLE SUR LE THÈME DE LA DIVERSITÉ CULTURELLE ET L’INTÉGRATION DES IMMIGRANTS.

Le but de la présente conférence est de démystifier le concept du RACISME SYSTÉMIQUE en tenant compte du principe de Joyce.

Premier point : PRINCIPES DE BASE

Quelques rappels sur les PRINCIPES DE BASE DE L’INTERCULTURALITÉ évoqués lors de la première conférence.

  1. La préservation de l’unité dans la pluralité exige un effort constant. Cet esprit d’unité fait référence à une prise de conscience de nos différentes façons de réfléchir ou de prendre ensemble des décisions. Un double mouvement oscillant entre une appartenance à un groupe et le sentiment subjectif d’unicité, cette altérité donc, permet l’acceptation de la dépendance réciproque. Notre identité se construit sur la base de notre diversité.
  2. Notre identité doit demeurer plurielle. En cas contraire, il y a un risque du refus de l’autre au détriment de la vie communautaire. Il y a aussi un danger d’assimilation culturelle menant à des formes d’aliénation et, ultimement, le développement de zones conflictuelles. C’est pourquoi la consolidation d’une véritable identité plurielle est seulement atteignable que dans un climat de dialogue.
  3. L’identité de la personne ou d’un groupe est une composition multiple soutenue par une ouverture mentale. À l’exemple d’un pont, la pluralité est source du développement identitaire en reliant les individus tout autant que les peuples. En toute chose, il faut éviter la pensée unique.
  4. Notre diversité culturelle n’est pas une menace, elle est plutôt une richesse.
  5. L’émergence d’une HOSPITALITÉ SOLIDAIRE favorisera l’acceptation d’une dépendance réciproque comme fondement identitaire.

Deuxième point : MULTICULTURALISME OU INTERCULTURALISME

L’opposition idéologique entre le Canada prônant le multiculturalisme et le Québec soucieux de l’interculturalisme est régulièrement débattue non seulement dans les milieux politiques, mais aussi dans les médias. Comme il n’est pas rare de confondre l’une et l’autre, une définition des termes s’impose.

Le MULTIculturalisme se caractérise principalement par la coexistence de plusieurs cultures dans un même pays ou encore par le maintien du caractère distinctif des cultures multiples au sein d’une société. Ce concept est enchâssé dans la Charte canadienne des droits et libertés et incluse dans la Constitution du Canada depuis 1982.

L’INTERculturalisme se réfère à l’échange réciproque entre des normes et des visions culturelles qui interagissent, non pas dans une logique de compétition, mais plutôt dans le cadre d’une compréhension culturelle et d’un système de valeurs mutuelles.

Un nouveau concept est récemment apparu pour éviter la confusion apparente entre MULTI et INTER.  Il s’agit de la « LA CONVERGENCE CULTURELLE ». Ce concept a pour ambition de tenir compte de la constante évolution de l’impact du flux migratoire au Québec et de l’émergence culturelle grandissante des communautés des Premières Nations.

Troisième point : RACISME SYSTÉMIQUE

Lors de l’émission du 2 octobre 2022 à Tout le monde en parle, Carol Dubé (l’époux de Joyce Echaquan) et Patrick Martin-Ménard (avocat) ont évoqué le drame qu’a vécu Joyce Echaquan qui est morte quelques heures après avoir publié sur Facebook une vidéo dans laquelle on la voyait souffrante et victime d’insultes racistes de la part de membres du personnel hospitalier.

Selon Régis Labeaume qui participait à cette émission, ce drame est une illustration du RACISME SYSTÉMIQUE : « La tragédie entourant le décès de Joyce Echaquan est la preuve que le racisme systémique existe. Le nier est incroyable. (…) Le racisme systémique, c’est un environnement social où on diminue des gens du regard, comme les Afro-Américains le vivent aux États-Unis. C’est ça qui est systémique. Ce n’est pas que l’organisation gouvernementale décide qu’il y a (ou non) du racisme. »

Selon Carol Dubé, « Nier le racisme systémique est nourrir le racisme. »

Quatrième point : UN PROBLÈME SYSTÉMIQUE

Ces jours-ci, il est souvent question du scandale à Hockey Canada. Le professeur André Richelieu, de l’École des sciences de la gestion de l’UQAM fait appel à une réflexion plus large entourant la culture du hockey. Le problème, dit-il, « m’apparaît systémique ». « On ne le réglera pas en se focalisant uniquement sur Hockey Canada et en faisant de ce dernier un bouc émissaire pour se donner bonne conscience. Le problème est sans doute beaucoup plus large », affirme M. Richelieu. (Source : Trudeau hausse le ton, Canadian Tire coupe les ponts)

En fait, il s’agit de la « culture du silence » où les langues se taisent pour s’autoprotéger ou pour tolérer l’intolérable. Les pratiques maffieuses en sont un bel exemple.

Cinquième point : LE « PRINCIPE DE JOYCE »

Le conseil des Atikamekw de Manawan et le conseil de la Nation atikamekw ont remis le 16 novembre un mémoire intitulé « Principe de Joyce » au cabinet du premier ministre François Legault.

Énoncé du principe de Joyce

Le Principe de Joyce vise à garantir à tous les Autochtones un droit d’accès équitable, sans aucune discrimination, à tous les services sociaux et de santé, ainsi que le droit de jouir du meilleur état possible de santé physique, mentale, émotionnelle et spirituelle.

Le Principe de Joyce requiert obligatoirement la reconnaissance et le respect des savoirs et connaissances traditionnels et vivantes des autochtones en matière de santé.

Le gouvernement québécois reconnait qu’il y ait du racisme dans la société, mais refuse d’accepter que ce soit une composante systématique incrustée dans l’appareil gouvernemental.

Lors de la récente campagne électorale, le premier ministre François Legault a mis en valeur les mesures instaurées à l’hôpital de Joliette pour contrer le racisme contre les Atikamekw. Il a ajouté qu’il « ne fallait pas jouer sur les mots ». Mais, les mots ont une grande importance.

Cette reconnaissance permettrait :

  1. D’établir une meilleure réciprocité de Nation à Nation (les Québécois et les Atikamekw).
  2. De progresser vers l’interculturalisme (ou la convergence culturelle) et vers l’émergence d’une hospitalité solidaire avec l’acceptation d’une dépendance réciproque comme fondement identitaire.
  3. De briser le cycle du silence qui engendre le racisme systémique.

Sixième point : QUÉBÉCOIS DE SOUCHE (?) ET LES NOUVEAUX ARRIVANTS OU IMMIGRANTS

Les nouveaux arrivants ou les immigrés connaissent-ils les traumatismes historiques des Québécois que l’on qualifie ‘de souches’, c’est-à-dire les Canadiens français devenus des Québécois ?

Que connaissent les Québécois des traumas vécus par les immigrés : fuite de pays en guerre, difficultés d’intégration au Québec, le difficile apprentissage de la langue française ?

Il y a de part et d’autre beaucoup d’ignorance malgré la longue présence de vagues successives d’immigrés : Français, Italiens, Grecs, Haïtiens, Irlandais, Anglais, etc.

Sur ce sujet, je vous invite à regarder un court métrage de 25 minutes produit par OURHQ Studios de Serine Bentaya intitulé immiGRANDS (également disponible sur YouTube)

Or, il y a peu de chance que les Québécois de souche puissent construire avec les immigrés une HOSPITALITÉ SOLIDAIRE sans connaître en premier lieu le vécu de nos ancêtres réciproques qui ont façonné des identités personnelles et culturelles extrêmement variées. Mais, en partageant nos drames collectifs, il y a une chance de favoriser petit à petit l’acceptation de nos dépendances réciproques comme nouveau fondement identitaire ICI AU QUÉBEC.

BREFS JALONS HISTORIQUES DES QUÉBÉCOIS DE SOUCHE

  1. Arrivée de premiers Français en 1534 avec Jacques Cartier.
  2. Établissement d’une colonie autour de 1608 à Québec.
  3. Conquête anglaise en 1759 avec la défaite aux plaines d’Abraham à Québec.
  4. Répression armée du régime anglais contre les patriotes en 1837.
  5. Émancipation collective des ‘Canadiens-français’ avec la Révolution tranquille entre 1960 et 1975 et l’émergence de l’identité ‘québécoise’.
  6. Échec de deux référendums sur l’indépendance; 1980 et 1995.
  7. Le multiculturalisme adopté et incorporé dans la nouvelle constitution canadienne de 1982.
  8. Seconde élection d’un gouvernement caquiste le 3 octobre 2022.

ET LES NOUVEAUX ARRIVANTS

  1. D’une grande diversité de cultures, de races, de langues, etc.
  2. Comment et pourquoi les accueille-t-on au Canada, au Québec ? Est-ce par besoin de mains-d’œuvre seulement ? Pour quoi d’autre ?
  3. Les Québécois de souche les connaissent-ils ?
    Lire le lien suivant du journal La Presse du 9 octobre 2022 pour mieux comprendre : Qui sont les immigrants au Québec ?

ET LES AUTOCTHONES

  1. Les perceptions commencent à changer depuis quelques années : reconnaissance de l’État et des Églises des politiques désastreuses des tentatives d’assimilation des enfants dans les pensionnats. Des efforts sur le chemin de la réconciliation sont déployés.
  2. Ces communautés sont elles-mêmes d’une grande diversité : langues, coutumes, etc.
  3. Malgré leur poids démographique minoritaire, leur taux de natalité est très élevé. Que leur réserve l’avenir ?

Septième point : CONDITIONS POUR LE SUCCÈS D’UNE HOSPITALITÉ SOLIDAIRE

Les Québécois de souche font face à d’immenses peurs liées à leur histoire et leur statut minoritaire francophone. Que connaissent-ils des nouveaux arrivants, sinon des stéréotypes discriminatoires ? Exemple : le voile musulman (référence : Vers une respectueuse neutralité religieuse). Le nœud du problème n’est pas vraiment le voile, mais l’Islam radical.

Propositions :

  • Accepter nos dépendances réciproques comme nouveau fondement identitaire. C’est une longue et exigeante entreprise.
  • Voter de nouvelles lois gouvernementales sont nécessaires, comme la reconnaissance du Principe de Joyce.
  • Reconnaitre que la diversité de notre patrimoine religieux mondial est une richesse spirituelle commune.

Huitième point : VERS UNE SPIRITUALITÉ INTERCULTURELLE OU DE LA CONVERGENCE CULTURELLE

Tout comme les éléments culturels propres aux peuples, le patrimoine religieux mondial est une richesse universelle à partager sur le chemin d’une hospitalité solidaire. Comment pouvons-nous alors intégrer la spiritualité de l’interculturalité dans notre quotidien ?

  1. Nous devons être prêts à changer notre regard et nos modes de perception.
    a) En développant une démarche constructive.
    b) En considérant l’autre personne ou l’autre groupe comme une source de complémentarité.
    c) En appréciant l’autre comme un don pour moi, non pas une menace. Une communauté interculturelle devient ainsi un don pour tous.
  2. Nous devons valoriser la diversité qui est voulue par Dieu.
    a) À l’exemple de Moïse qui doit se déchausser pour pénétrer dans le lieu sacré de la rencontre, nous aussi, nous nous déchaussons de nos préjugés pour prioriser la spiritualité de l’interculturalité.
    b) Nous sommes tous les enfants d’un même créateur.
    c) La diversité est un don de Dieu.
    d) La diversité est suscitée par l’Esprit de Dieu.
  3. Nous devons chercher à tendre vers la spiritualité de communion.
    a) Pour bien jouer son rôle, l’Église devrait avant tout être la maison ou l’école de la communion.
    b) À privilégier : le regard du cœur, l’attention à l’autre, la capacité de voir le positif chez l’autre (personne ou groupe) et partager les fardeaux.
  4. Nous devons construire la fraternité (référence : 1 Jean, 4,20).
    a) En élargissant notre « cercle de fraternité »
    b) En devenant des LIEUX D’HOSPITALITÉ SOLIDAIRES en privilégiant le vrai dialogue et la construction progressive d’une spiritualité interculturelle dans l’accueil de l’autre.

Intéressants liens : VIIe Congrès des responsables des religions mondiales et traditionnelles. LE PAPE FRANÇOIS AU KAZAKHSTAN

Neuvième point : VERS UNE VISION UNIVERSELLE

Nous nous sommes limités à la problématique vécue ici, au Québec. Cependant, au niveau planétaire, nous faisons face à des défis de très grande envergure. Notre planète peut-elle devenir un LIEU D’HOSPITALITÉ SOLIDAIRE MONDIAL ?

Quels sont les problèmes en perspective qui nous affectent tous : changement climatique, immigration climatique, confrontation entre pays pour le contrôle de l’eau potable, impact de nouvelles pandémies, diminution des droits de la personne sous des régimes dictatoriaux, polarisation des idéologies politiques et religieuses par l’extrémisme et le fondamentalisme.

Au niveau planétaire, serons-nous un jour capables d’accepter une dépendance réciproque comme fondement identitaire regroupant tous les peuples, toutes les nations et toutes les religions ?

DIVERSITÉ CULTURELLE ET INTÉGRATION DES IMMIGRANTS – SUITE. RACISME SYSTÉMIQUE

INVITATION
CONFERERENCE VIRTUELLE

THÈME:  DIVERSITÉ CULTURELLE
ET INTÉGRATION DES IMMIGRANTS – SUITE

SOUS-THÈME : RACISME SYSTÉMIQUE

CONFERENCIER : LE PÈRE SERGE ST-ARNEAULT, MAfr
DIRECTEUR DU CENTRE AFRIKA, MONTRÉAL

Le 7 octobre de 13h-14h

Bien cordialement,

Gabriel K. NGARLEM, coordonnateur

(438) 936 3697

Contrôle des armes – Premier pas concret vers une grande victoire!

GEL DU MARCHÉ DES ARMES DE POING ET ENGAGEMENT POUR INTERDIRE LES ARMES D’ASSAUT

Aux amis et partenaires de PolySeSouvient :
Lundi, nous étions plusieurs à Ottawa : Nathalie Provost, Suzanne Edward, Jean-François Larivée, Serge St-Arneault, Sylvie Haviernick, Heidi Rathjen (Polytechnique), avec nos amis Louise de Sousa (Dawson), Boufeldja Benabdallah (Mosquée) et Luna Vadlamudy (Ensemble pour Thomas). Meaghan Hennegan était parmi nous d’esprit et de cœur(!) Aux côtés de nos collègues – dont les familles de Danforth (Toronto), des groupes de femmes et la Coalition pour le contrôle des armes – nous avons assisté au dépôt du projet de loi C-21, version 2.0!

Si nous avons accepté de nous joindre au premier ministre Trudeau et au ministre la Sécurité publique Marco Mercidino, c’est parce que, cette fois-ci, ils ont livré la marchandise :
1) lancement du programme de rachat obligatoire des armes d’assaut prohibées (liste de 2020) à l’automne 2022
2) gel du marché des armes de poing et élimination progressive des celles en circulation (clauses grand-père)
3) révocation automatique du permis de possession d’armes pour tout individu faisant l’objet d’une ordonnance de protection associée à des menaces ou la violence intime
4) engagement pour inclure dans le projet de loi une interdiction complète et permanente des armes d’assaut
5) interdiction des chargeurs modifiables (qui peuvent atteindre leur pleine capacité illégale).
Nous voulions rapidement vous transmettre la nouvelle, bien qu’il aurait été difficile de manquer ces développements dans les médias! Les détails viendront plus tard. D’ici là, voici le survol des nos demandes ainsi que notre réaction officielle. Vous trouverez aussi quelques liens vers des reportages médiatiques. Nous aimerions cependant profiter de cette occasion pour souligner le travail en coulisse indispensable et sans relâche de la députée d’Outrement, Rachel Bendayan : rappelez-vous de son nom! 
Certes, il faut poursuivre nos efforts: il faut notamment veiller à améliorer la législation (surtout au niveau de l’amendement promis pour interdire toutes les armes d’assaut), à freiner les achats d’armes de poing en attendant l’interdiction de leur vente, et à faire adopter le projet de loi dans le contexte d’un gouvernement minoritaire.
Mais, aujourd’hui, nous pouvons célébrer cet énorme point tournant!

MERCI à vous tous qui avez répondu à nos appels
à l’action ou qui avez contribué financièrement!
Ensemble, avec beaucoup de patience et de détermination,
nous avons réussi à convaincre le gouvernement libéral 
de se ranger du côté de la majorité des Canadiens
qui souhaitent un meilleur contrôle.

Vous pouvez continuer à nous appuyer en faisant une petite contribution financière via le bouton PayPal qui se trouve sur notre site web . Les prochains mois seront cruciaux et nous aimerions commanditer des sondages pour montrer l’appui des Canadiens pour des mesures et renforcements spécifiques (ça coûte cher…). Compte tenu des événements récents aux États-Unis, ce serait maintenant le moment optimal pour sonder nos concitoyens.

Solidairement,
Heidi, Nathalie, Boufeldja, Serge, Jean-François, Suzanne, Sylvie, Louise et bien d’autres

Les itinérants nous parlent

Le Forum interreligieux pour la paix, programme du Centre canadien d’œcuménisme, organise la quatrième édition du Festival interreligieux Paix maintenant.

L’événement virtuel aura lieu le 27 février à 14h30 HNE
via Zoom, transmission via YouTube.

Cette année, le comité organisateur composé des représentants de nombreuses communautés de foi et d’organismes communautaires, veut venir en aide aux personnes sans-abri. L’événement virtuel est en hommage à l’abbé John Walsh qui est décédé subitement en 2020. Un des fondateurs du Forum interreligieux pour la paix, récipiendaire de la médaille du Lieutenant-gouverneur du Canada pour sa contribution dans les causes sociales, il est un des fondateurs de la Communauté Nazareth. Pour lui, le dialogue interreligieux était une des grandes priorités.  

Toutes les communautés de foi participantes se donnent la main pour unir leur voix, leurs talents et leurs actions, afin de soutenir les personnes vulnérables. Les personnes en situation d’itinérance sont particulièrement touchées par une réalité fortement amplifiée par la triple crise – sanitaire, économique et sociale – qui frappe l’humanité de plein fouet.

Cet événement virtuel intitulé  « Les itinérants nous parlent » donnera la parole aux sans-voix, la place aux laissés-pour-compte, afin de fédérer toutes les forces en place et potentielles, dans le but de contribuer à éradiquer le fléau de l’itinérance.

Au programme, les témoignages de trois personnes qui ont le courage de partager leur expérience de la rue ; une table ronde avec des intervenants de six différentes communautés de foi ; un moment de prière interconfessionnel avec des intentions des personnes itinérantes ; de la musique ; et le lancement du film Recyclage, un film inédit dont les 13 acteurs principaux sont des itinérants et les rôles secondaires sont interprétés par 40 personnalités québécoises (1er ministre, maire, médaillé olympique, joueur du Canadien, acteurs, humoristes, animateurs, chanteurs, etc.)

Les internautes qui regarderont le film seront invités à faire un don à la Communauté Nazareth, un organisme qui permettra à un certain nombre d’hommes et de femmes de sortir de la rue, dépendamment du résultat de cette levée de fonds.

Pour plus d’informations : Denitsa Tsvetkova

Les itinérants nous parlent

Dimanche, 27 février 2022 à 14:30

Au Programme :

14h40 Hommage à l’Abbé John Walsh et à son engagement auprès des itinérants

Directrice Communauté Nazareth, Sheila Woodhouse,

President du CA Centre canadien d’œcuménisme, Paul Paradis,

15h00 Témoignages des personnes ayant vécu en itinérance et prière des itinérants; Jocelyn Gagnon et Carol Duval

16h00 Table ronde des intervenants

Very Rev. Bertrand Olivier, Dean and Rector Christ Church Cathedral, Anglican Church

Rabbi Reuben Poupko, Beth Israel Beth Aaron Congregation

Abbé Claude Paradis, Notre-Dame-sur-la-rue, Église catholique

Sister Sabriah, Fondation de Sister Sabriah, musulmane

Ven. Amanda Banthe, Canada-Bangladesh Bouddhist Cultural Center

Roger Twance, Sainte-Kateri au centre-ville, Ojibwé

17h00 lancement du film Recyclage et discussion avec le réalisateur Pierre Anthian

Événement gratuit Don Communauté Nazareth

Pour participer sur Zoom :
https://us06web.zoom.us/j/88022002600?pwd=cytwMDFTUGhDOTY5MXY2WVFicW9SZz09

ID : 880 2200 2600       Code secret : 1010110

YouTube https://youtu.be/2Zggd4L3s10

Information : denitsa@oikoumene.ca  514-937-9176

Conférence virtuelle sur le thème de la diversité culturelle et l’intégration des immigrants

Le regroupement Canada-Afrique pour le développement durable (CADD) vous invite à suivre une conférence virtuelle sur the thème généraol de la diversité culturelle et l’intégration des immigrants. Plus spécifiquement, le conférencier abordera la question de l’interculturalité.

Conférencier : Serge St-Arneault, M.Afr, directeur du Centre Afrika

Date : samedi 29 janvier 2022

Heure : de 13h00 à 14h00

Au nom de la CADD : Gabriel K. NGARLEM, coordonnateur, 438 936 3697

Exposition AU COEUR DU MONDE de Gabriel Landry

La Galerie DBC en collaboration avec le Conseil des artistes québécois vous invite à venir visiter l’exposition AU COEUR DU MONDE de Gabriel Landry. Une exposition à découvrir, même à visage couvert!

Durée de l’exposition : du 10 au 20 juin 2021

Journées, heures de visite et lieu : La galerie est ouverte au public les jeudis, vendredis, samedis et dimanches, de midi à 19 heures. Cette exposition de Gabriel Landry compte plus d’une vingtaine d’œuvres.

La Galerie DBC est située au 1387, rue Sainte-Catherine Est, Montréal, QC, H2L 2H7

Pour plus d’information, contactez Gabriel Landry
Tél. : (514) 894-0440  
Courriel : glandry@gabriellandry.com
Site Web :  www.gabriellandry.com
ou
Jennifer-Lee Barker, Directrice et fondatrice de la galerie
Tél. : (514) 347-6910Courr. : galeriedbc@gmail.com

Les États Généraux de l’amélanisme en Afrique

Note de Serge : André-Man Mbombo, ami du Centre Afrika, a courageusement pris l’avion le 10 mars dernier en direction de Kinshasa en République Démocratique du Congo. André-Man porte une cause qui lui tient profondément à cœur, celle du sort des amélaniques, particulièrement Africains. Espérons qu’il puisse revenir au Canada dans les prochaines semaines malgré la crise planétaire causée par le Covid 19.

André-Man Mbombo

Par André-Man Mbombo

Les travaux ont commencé avec une conférence de presse du mardi 17 mars 2020 à l’hôtel PULMAN Grand-Hôtel de Kinshasa. Après les exposés des représentants des associations des personnes vivant sans mélanine de la République du Congo et de République Démocratique du Congo, les journalistes des organes de presse présents dans la salle ainsi que le public ont obtenu des réponses à toutes leurs questions concernant la tenue des États généraux de l’Amélanisme en Afrique (EGAA) de la part d’André-Man Mbombo, président du Centre Canadien de Sensibilisation à l’Amélanisme (CCSAM-OBNL), initiateur de l’événement. C’est à cette occasion que l’orateur a expliqué l’approche de l’École de Montréal, de l’albinisme à l’Amélanisme. En outre, l’orateur a fait l’analyse de la « Déclaration universelle des droits humains des personnes vivant avec albinisme » (Montréal, 13 juin 2020) et souligné le caractère révolutionnaire de la « Résolution sur l’importance de l’éducation sur les droits des personnes vivant sans mélanine » adoptée par l’APF (44e Session, 5-10 juillet 2018).

Cela dit, le Centre Canadien se félicite et se réjouit de l’acceptation de Son Excellence Madame la Ministre Déléguée aux Affaires Sociales en charge des Personnes Handicapées et autres Personnes Vulnérables, Me Irène ESAMBO, de procéder au lancement officiel des États généraux de l’Amélanisme en Afrique.

L’initiateur des États généraux remercie l’Association Jhony Chancel pour Albinos (Ajca) de Brazzaville, la Fondation Mwimba Texas et la Fondation Pauline Albinos de la R.D.C. ainsi que toutes personnes qui étaient présentées à la Conférence de presse notamment : les petits anges de la Fondation Pauline, les Amélaniques congolais, Brigitte Sifuentes et Richard Maheu du Canada-ICDI, Me Martin Tshialu, Me François Mpolesha, Me Ilunga Coco, Prof Roger Bilika Mondo et le modérateur du jour, Ben-Clet Kankonde Dambu du Journal LePotentiel.

À lire également l’article suivant de Lucien Dianzenza publié sur le site internet de l’Agence d’Information d’Afrique Centrale.