Racisme Anti-Noir en Tunisie

L’écrivain algérien Rachid Nekkaz condamne avec la plus grande fermeté les propos racistes du Président tunisien Kaïs Saïed.

Rachid Nekkaz

L’écrivain algérien, qui co-publiera en septembre prochain un ouvrage anti-raciste intitulé  » Nous sommes tous des nègres », s’insurge contre les propos racistes et outrageants du chef de l’Etat tunisien qui a qualifié  » les migrants africains d’hordes criminelles susceptibles de modifier la composition démographique de la population tunisienne arabo-musulmane ».

Rachid Nekkaz juge en outre inadmissibles, honteux et inqualifiables les propos du Président tunisien qui a oublié que non seulement la Tunisie se trouve sur le continent africain mais que l’ensemble de l’Afrique du Nord a été colonisée par des populations arabo-musulmanes depuis le 7ème siècle. Il a aussi oublié que son propre pays portait le nom de  » IFRIQYA  » lors de l’arrivée de ces mêmes colons arabes.

Rachid Nekkaz rappelle cette évidence historique et anthropologique que les Africains sont partout chez eux en Afrique.

En conséquence, l’écrivain algérien demande au Président tunisien de présenter des excuses publiques à l’ensemble des citoyens des 54 pays africains sous peine de voir la Tunisie exclue temporairement de l’Union Africaine qui va fêter son 60ème anniversaire en mai prochain.

Rachid Nekkaz est l’auteur de 6 livres dont  » Millenarium, quel avenir pour l’humanité ? « , un livre-entretien avec les 7 Chefs d’Etat du G7 (Clinton, Blair, Chirac) paru aux éditions Robert Laffont en février 2000.

CALENDRIER 2023 des Missionnaires d’Afrique

Voici les photos du calendrier 2023 des Missionnaires d’Afrique, « Pères Blancs » « Soeurs Blanches ».

DOCUMENT PDF DU CALENDRIER 2023 EN FRANÇAIS

PDF DOCUMENT OF THE 2023 CALENDAR IN ENGLISH

PROJET 70 : PANNEAUX SOLAIRES

Dans le monde rural des années 1930 au Québec, les discours des politiciens attiraient l’attention de leurs électeurs avec la promesse de l’électrification des campagnes en criant : « Électeurs, électrices, électricité ! » Aujourd’hui, comme au mois de décembre 2022, un appel nous rejoint : « Bienfaiteurs, bienfaitrices, électricité ! » Même besoin d’éclairage grâce aux technologies actuelles des panneaux solaires.

Le premier appel nous venait d’un confrère du Nigéria qui travaille en Ouganda. En voici un autre proposé à votre générosité par Erasto Shayo, un confrère originaire de Tanzanie, en mission au Nigéria à d’Ibadan (ville de 3 millions et demi d’habitants) dans le quartier défavorisé d’Agbowo aux multiples problèmes de pauvreté, d’insécurité, de vie dans des taudis inadéquats… 

Erasto Shayo, MAf

Une équipe de trois Pères Blancs (MAfr) est à l’œuvre dans une paroisse. Voici ce que nous écrit le curé, Erasto Shayo.

Comme équipe missionnaire à la Paroisse Saint-Thomas, nous ne pouvions restreindre notre action à l’administration des sacrements et à la célébration des messes. Au cœur de notre foi, il y a cette parole de Jésus : « J’ai donné ma vie – mon corps,­ mon sang – pour qu’ils aient une vie de qualité. Faites de même, en mémoire de moi. »

Avec notre équipe MAfr, les leaders de notre paroisse organisent différentes activités pour soutenir le développement humain, personnel et communautaire. Nous travaillons ainsi à la formation continue des leaders et à promouvoir la justice et la paix dans notre quartier.

Nous sommes engagés dans une bataille pour la protection de la planète qui est notre maison commune. Pour nous, ici, cela signifie militer pour plus de salubrité.

Nous offrons aussi des salles aux étudiants des écoles et universités pour qu’ils puissent étudier, faire leurs devoirs, apprendre leurs leçons. Sans électricité, nous ne pouvons pas les aider et le faire en toute sécurité après le coucher du soleil en début de soirée.

Branchement illégal

Mais, comment avoir accès à l’électricité ? Voyez la photo ci-jointe à gauche. Dans le quartier, chacun se branche illégalement au réseau. Résultat; surcharge et coupures presque continuelles!

Nous avons deux petites génératrices qui fonctionnent à l’essence. En vérité, non seulement nous n’avons pas assez d’argent, mais les stations-service sont souvent en rupture de carburant.

Nous avions un système rudimentaire de panneaux solaires avec batteries pour accumuler l’électricité. Vous le dirais-je ? La foudre est tombée sur nos installations, et nous devons penser à une installation plus performante et plus sécuritaire !

Amis et bienfaiteurs du Canada, je vous présente ce projet d’environ $19,000 dollars canadiens. Nous avons besoin d’électricité pour accomplir notre mission. Oui, il y a des projets plus spectaculaires dans le monde. Mais à Ibadan, quartier Agbowo, selon nos besoins, c’est l’achat de panneaux solaires et de batteries. Nous nous rappelons que dans la mission, il faut parfois « donner du poisson » pour nourrir l’affamé. Mais mieux encore, il faut lui « apprendre à pêcher. »

Le développement passe par l’éducation des jeunes (photos ci-dessous). Les jeunes hommes et femmes de notre paroisse pourront le faire si nous leur offrons des salles d’études bien éclairées et sécuritaires la nuit.

Famille Nigériane autour du père Erasto Shayo
à la paroisse Saint-Thomas à Ibadan.

Éditorial de la Lettre aux Amis du mois de mars 2023

BONHEUR ET PAIX AUTOUR DE NOUS

Freddy Kyombo, M.Afr

Le bonheur et la paix nous parviennent à travers les autres grâce au bon climat de vie que nous créons autour de nous. C’est pourquoi les Missionnaires d’Afrique ayant le privilège de gérer un patrimoine spirituel historique, la maison Sainte-Anne de Jérusalem, offrent l’opportunité aux congrégations religieuses et aux diocèses de bénéficier des sessions et retraites spirituelles qu’ils organisent tous les ans en français et en anglais. Les témoignages de l’abbé Adrien Édouard et du père Luc Kola montrent que le bonheur se trouve aussi dans les moments spirituels que l’on partage. 

Chers amis, vous êtes passés à l’action, en comblant de joie et en créant de bonnes conditions d’existence pour les mères et les enfants de Nioro du Sahel grâce à votre participation au projet 67 de juin 2022. C’est pourquoi le père Vincent Kiye a demandé à Dieu de vous bénir en bénissant le travail de vos mains dont vous avez consenti à partager le fruit. C’est votre façon active de participer à la mission d’évangélisation qui passe aussi par le développement de l’être humain. Les jeunes de la paroisse Saint-Thomas d’Ibadan verront aussi leurs nuits s’éclairer grâce à votre action missionnaire quand vous participerez à leur projet de panneaux solaires. 

À l’instar du cardinal Richard Kuuia Baawobr qui nous a quittés, le missionnaire se donne entièrement dans la joie et aussi dans la souffrance, à la suite de Jésus. Le père Ha-Jo Lohre, missionnaire au Mali, qui est jusqu’à maintenant entre les mains de ravisseurs inconnus, ne peut compter que sur le Seigneur et les prières de nous tous pour garder en son cœur ce bonheur du don de soi. Passons à l’action priante avec cette prière que nous vous proposons dans ce numéro, pour sa libération. 

Alors, chers amis, nourris par notre espérance et notre aspiration au bonheur demeurons résolument dans la perspective d’une bonne année 2023.

Freddy Kyombo Senga, MAfr

Lien : Lettre aux Amis, numéro 60 de mars 2023  

Source : Les Missionnaires d’Afrique du Canada

HAPPINESS AND PEACE AROUND US

Happiness and peace come to us through others thanks to the good climate of life that we create around us. This is why the Missionaries of Africa, having the privilege of managing a historical spiritual patrimony, Saint Anne’s house in Jerusalem, offer the opportunity to religious congregations and dioceses to benefit from the sessions and spiritual retreats that they organize every year in French and English. The testimonies of Father Adrien Édouard and Father Luc Kola show that happiness is also found in the spiritual moments that we share. 

Dear friends, you have taken action, filling with joy and creating good living conditions for the mothers and children of Nioro in Mali thanks to your participation in the project 67 of June 2022. This is why Father Vincent Kiye has asked God to bless you by blessing the work of your hands whose fruit you have accepted to share. It is your active way of participating in the mission of evangelization which also passes through the development of the human being. The young people of Saint Thomas Parish in Ibadan will also see their nights light up thanks to your missionary action when you participate in their solar panels project.

Like Cardinal Richard Kuuia Baawobr who left us, the missionary gives himself entirely in joy and also in suffering, following Jesus. Father Ha-Jo Lohre, a missionary in Mali, who is until now in the hands of unknown kidnappers, can only count on the Lord and the prayers of all of us to keep this happiness of self-giving in his heart. Let us take prayerful action with this prayer that we offer you in this issue, for his release.

So, dear friends, nourished by our hope and our aspiration for happiness, let us remain confident for the future.

Freddy Kyombo Senga, MAfr

Link: Letter to Our Friends

Source: Missionaries of Africa – Canada

« Il faut s’en débarrasser » : des Texans rendent leurs armes

PHOTO MARK FELIX, AGENCE FRANCE-PRESSE

Un policier inspecte un fusil lors d’un programme de rachat d’armes à Houston, au Texas.

MOISÉS ÁVILA, AGENCE FRANCE-PRESSE

« (Houston) Dans la voiture de Marilyn Bragg, au Texas : les cinq armes à feu de son mari défunt. « Je ne veux pas de ça chez moi, je ne sais même pas tirer », affirme la retraitée avant de les confier aux autorités. »

Un article publié dans La Presse aujourd’hui, 20 février 2023, par Moisés Ávila de l’Agence France-Presse, est révélateur d’une tendance. Du moins, c’est ce que je souhaite. L’idée est simple : donner une chance aux détenteurs d’armes à feu; pistolets, fusils et armes semi-automatiques de s’en débarrasser de façon sécuritaire.

Ces propriétaires d’armes à feu reçoivent un montant d’argent en échange. Au-delà de cet aspect pécunier, pourquoi prendre le risque de subir un vol d’armes à feu qui a connu une croissance de 16% au cours des dix dernières années aux États-Unis ?

Si l’idée de de départir d’armes à feu prend de l’ampleur dans l’État du Texas qui est l’un de ceux où il est le plus facile de se procurer une arme, il est raisonnable de croire que cette BONNE IDÉE prenne de l’ampleur dans tout le pays.

Le port d’armes, est-il écrit dans l’article, y est autorisé sans restriction, au nom du deuxième amendement de la Constitution américaine. Mais, j’ai déjà contesté cette affirmation dans un article que j’ai publié le 23 février 2018 intitulé L’épineuse question du contrôle des armes à feu aux États-Unis d’Amérique où je démontrais que la vente et la libre possession d’armes à feu prôné par la NRA étaient basées sur une interprétation tendancieuse et partielle du deuxième amendement. La NRA l’a transformée en une idéologue antidémocratique qui, paradoxalement, va à l’encontre des idéaux des fondateurs des États-Unis d’Amérique.

Enfin, la suprématie idéologique du deuxième amendement commence à être contesté : « Mais pour Rodney Ellis, le responsable du comté, les auteurs de la Constitution – rédigée au XVIIIe siècle – n’auraient jamais pu imaginer la modernité des armes à feu d’aujourd’hui. »

« Donc jusqu’à ce que l’on arrive à changer les mentalités et qu’on parvienne à un encadrement raisonnable des armes à feu dans ce pays, ce type d’initiative est le genre de choses que nous devons faire. »

AUTRE LIEN : Les origines racistes du deuxième amendement. L’historienne Carol Anderson a même révélé les origines racistes du deuxième amendement.

Clarification nécessaire de la définition permanente des armes d’assaut de style militaire

Photo Serge St-Arneault : vue du parlement canadien de la fenêtre de l’édifice Wellington.

Par Serge St-Arneault, M.Afr

Encore une fois[i], je me suis retrouvé à l’édifice Wellington à Ottawa pour accompagner Heidi Rathjen, Nathalie Provost et Boufeldja Benabdallah qui étaient invités à faire partie d’un groupe de témoins et à comparaître lors de la 57e séance du Comité permanent de la sécurité publique et de la sécurité nationale (SECU) de la Chambre des Communes pour l’étude sur les effets des amendements retirés (G-4 et G-46) au projet de loi C-21, Loi modifiant certaines lois et d’autres textes en conséquence (armes à feu).

Selon Francis Langlois, membre associé à l’observatoire des États-Unis de la chaire Raoul-Dandurand et professeur d’histoire au Cégep de Trois-Rivières, le gouvernement a fait deux erreurs dans le dépôt de son projet de loi C-21. Il a tout d’abord déposé le retrait des deux amendements visant à interdire les « armes d’assaut de style militaire » en fin de deuxième lecture et surtout, la définition qu’il entendait utiliser était plutôt complexe. Afin d’éclaircir le débat, il faut, une définition ancrée dans la réalité technique des armes à feu (AAF), ce qui évitera les dérapages sémantiques que sont les expressions « armes d’assaut » et « armes de chasse ».

« Si l’objectif du gouvernement est de diminuer le risque de futures tueries de masse en sortant de telles armes du marché canadien, il doit les catégoriser en fonction de leur mécanisme de tir plutôt que par des définitions contestables et contournables. Une telle catégorisation évitera également d’avoir à tenir à jour une longue liste de modèles, l’industrie ayant toujours joué sur le pointillé de la loi pour vendre sa production éventuelle.[ii] »

Désinformation

PolySeSouvient ainsi que le Centre culturel islamique de Québec (CCIQ) avaient d’ailleurs réclamé que les amendements retirés du projet de loi C-21[iii] soient réintroduits, voire clarifiés, et simplifiés, pour mettre fin à la désinformation qui, selon eux, a fait dérailler l’adoption de la pièce législative.

Selon le reportage d’Émilie Bergeron de La Presse canadienne, « À cause de l’absence de définition globale et permanente dans la loi, de nouveaux modèles d’armes d’assaut ont progressivement envahi le marché canadien (depuis des interdictions mises en place). Sans définition dans la loi, les manufacturiers vont continuer à introduire des modèles et un retour en arrière sera beaucoup plus facile sous un gouvernement qui ne partagerait pas les mêmes valeurs de sécurité publique », a déclaré mardi Nathalie Provost, porte-parole de PolySeSouvient et survivante de la fusillade de Polytechnique, en témoignant devant le comité parlementaire de la sécurité publique[iv].

Extraits lors de la séance

Depuis plus de trois décennies, PolySeSouvient et d’autres victimes de tueries de masse commis par des armes de type militaire militent pour leur interdiction. Moi, j’ai honte qu’après 33 ans de lutte, nous n’arrivions pas dans notre pays à nous mettre d’accord. Bien que toutes nos démarches soient appuyées par la majorité des Canadiens, nous devons encore venir devant vous pour faire valoir l’importance d’interdire les armes d’assaut. Pourquoi ces armes n’ont-elles pas été interdites immédiatement après la tragédie de Polytechnique en 1989 ?

Avec une définition, les manufacturiers ne pourront pas mentir. Cette stratégie permettra d’ajuster la liste des armes prohibées selon les critères établis plutôt qu’être constamment à courir après le danger de la mise en marché de nouvelles armes plus puissantes que nous ne voulons pas reconnaître (comme acceptables) au Canada. Notre objectif est une DÉFINITION PERMANENTE. Nous n’en pouvons plus de refaire ce chemin de croix. Il faut décortiquer les amendements retirés (G-4 et G-46) de manière que les Canadiens comprennent bien leur véritable nature et leur impact. C’est sur un fondement scientifique et rationnel, encré sur des faits, que de nouveaux amendements clairs et améliorés pourront être adoptés. Nous y tenons !

Nous espérons aujourd’hui que ces consultations spéciales viseront avant tout à clarifier les véritables impacts des amendements G-4 et G-46 car tout nouvel amendement doit être fondé sur des préoccupations réelles et légitimes. (…) Le manque de clarté des amendements constitue un défi majeur. Nous soutenons pleinement le langage dans les deux amendements afin de le rendre plus simple et plus facile à comprendre pour les profanes. (…) Nous reconnaissons que des questions spécifiques liées aux droits de chasse des peuples autochtones doivent être abordées. Nous continuons d’appuyer la définition évolutive proposée dans le document G-4. Mais, nous suggérons de modifier cette définition évolutive pour éviter que les fabricants ne contournent l’interdiction des armes semi-automatiques de style militaire.

L’intention du projet de loi n’était pas de retirer le droit des nations autochtones de chasser. Nous ne voulons pas non plus avoir une incidence adverse sur les chasseurs. Mais, il ne faut pas perdre de vue le souvenir des victimes. Il est nécessaire de s’assurer qu’il n’y aura plus de massacres semblables comme celui de la Polytechnique de Montréal et de la mosquée de Québec. Taleeb Noormohamed

« Au sujet des nouveaux modèles d’arme à feu (produit par) des manufacturiers qui utilisent des échappatoires pour trouver des façons de contourner la liste existante (d’armes prohibées), PolySeSouvient est souvent obligé d’en informer le gouvernement et la GRC des nouveaux modèles (d’armes à feu). Cela montre qu’il y a quelque chose de mal organisé (au niveau gouvernemental et de la GRC). » Peter Julian

DÉFINITION PERMANENTE

Une DÉFINITION PERMANENTE, comprenant une liste, permettrait de répertorier et d’interdire les nouveaux modèles d’armes d’assaut qui entreraient sur le marché. Cette définition devrait comprendre les éléments suivants :

  • Capacité d’armes semi-automatiques de conception militaire pouvant tirer en rafale avec des chargeurs de plus de cinq balles et incompatibles pour la chasse.
  • Les armes à feu qui ont une énergie initiale extrêmement puissante qui dépasse tout usage citoyenne normale.

Ma conclusion

« Petit train va loin ! » dit-on. Justement, j’ai voyagé en train ce jour-là au prix de $155, aller-retour Montréal-Ottawa. C’est dispendieux pour un confort plutôt modeste et pour éviter le stress de la conduite automobile.

Bref, pour une rare fois, j’ai eu le sentiment que les échanges ont, de part et d’autre, été constructifs et respectueux, comme l’a souligné la députée Raquel Dancho qui avait pourtant, en novembre dernier, déclaré que la définition proposée était « la plus importante interdiction des fusils de chasse au Canada. »

Lors de l’audience, les affirmations techniques présentées par PolySeSouvient étaient basées sur des faits scientifiques et l’avis des experts. Bien sûr, nous sommes émotifs face à la violence et la souffrance qui en résulte, mais les vrais intervenants émotionnels et irrationnels sont les membres du lobby des armes dont l’identité semble reposer entièrement sur la possession d’armes de poing ou d’assaut et qui déforment la réalité pour appuyer leur propagande qui s’est avérée mensongère[v] [vi].

Le jour de la Saint-Valentin de 2023 ne sera pas pour moi la commémoration du saint patron des amoureux, mais celui d’une énième tentative pour aboutir à une déclaration courageuse, mais nécessaire pour bannir une fois pour toutes la prolifération d’armes d’assaut de type militaire des mains de simples citoyens canadiens. Cela ne doit pas être un enjeu d’idéologie politique partisane, mais le fruit d’un consensus global.

Envers et contre tout, je garde espoir que notre pays adoptera une vision prophétique en clarifiant une définition permanente qui satisfera les chasseurs ainsi que les citoyens des Premières Nations et assurera une plus grande sécurité pour la majorité des canadiens. Nous le devons pour la mémoire des toutes les personnes, surtout enfants et femmes, victimes de meurtre par armes à feu.

À gauche : Serge St-Arneault, Heidi Rathjen,
Nathalie Provost et Boufeldja Benabdallah.
À droite : Nathalie Provost en entrevue
dans les studios de TVA Nouvelles à Ottawa

PRINCIPAUX LIENS :

Mémoire de PolySeSouvient :
En anglais : New amendments aimed at banning assault weapons
En français : sera publiée sous peu sur le site de PolySeSouvient.

Chambre des Communes :
Effets des amendements retirés (G4 et G-46) au projet de loi C-21, Loi modifiant certaines lois et d’autres textes en conséquence (armes à feu)

La Presse :
Cri du cœur de PolySeSouvient et de la mosquée de Québec

L’Actualité :
Armes: PolySeSouvient veut que les amendements retirés de C-21 soient réintroduits

IHeartRADIO :
Polysesouvient veut que les amendements retirés de C-21 soient réintroduits

Radio-Canada :
PolySeSouvient veut que les amendements retirés de C-21 soient réintroduits

TVA  Nouvelles :
Projet de loi sur le contrôle des armes à feu: plaidoyer pour le dépôt de nouveaux amendements

National Post :
‘Disinformation’ was behind opposition to withdrawn gun control amendments, groups tell MPs

Bloc Québécois :
Le Bloc déposera un projet de loi pour corriger le tir.
Les peines avec sursis devraient être interdites dans la majorité des cas d’agression sexuelle, selon le député Rhéal Fortin. Il compte déposer un projet de loi au cours des prochaines semaines afin de revenir aux peines minimales pour ces crimes et ceux commis avec des armes à feu.


[i] Freddy Kyombo, Un combat juridique contre la prolifération d’armes à feu, 5 novembre 2022

[ii] Francis Langlois, Catégoriser les armes à feu efficacement, La Presse, 4 février 2023

[iii] Outre la définition des armes d’assaut prohibées qui a été retirée, le C-21 prévoit des mesures qui renforceraient le gel des armes de poing. La législation permettrait également de retirer les permis d’armes à feu des personnes commettant de la violence conjugale ou se livrant à du harcèlement criminel, ainsi que d’augmenter les peines maximales pour la contrebande et le trafic d’armes à feu de 10 à 14 ans.

[iv] Émilie Bergeron, PolySeSouvient veut que les amendements retirés de c-21 soient réintroduits, La Presse canadienne.

[v] Jim Bronskill, The Canadian Press, Gun-control group tells MPs ‘disinformation’ muddied assault-style firearm measures. A prominent voice for stricter gun control is telling MPs the federal government’s efforts to outlaw assault-style firearms have become mired in disinformation.

[vi] New amendments aimed at banning assault weapons. Document sent to Ron McKinnon, Chair, Standing Committee on Public Safety and National Security, House of Common, February 9, 2023.

AUTRE LIEN :