PHOTO MARK FELIX, AGENCE FRANCE-PRESSE
Un policier inspecte un fusil lors d’un programme de rachat d’armes à Houston, au Texas.
MOISÉS ÁVILA, AGENCE FRANCE-PRESSE
Un article publié dans La Presse aujourd’hui, 20 février 2023, par Moisés Ávila de l’Agence France-Presse, est révélateur d’une tendance. Du moins, c’est ce que je souhaite. L’idée est simple : donner une chance aux détenteurs d’armes à feu; pistolets, fusils et armes semi-automatiques de s’en débarrasser de façon sécuritaire.
Ces propriétaires d’armes à feu reçoivent un montant d’argent en échange. Au-delà de cet aspect pécunier, pourquoi prendre le risque de subir un vol d’armes à feu qui a connu une croissance de 16% au cours des dix dernières années aux États-Unis ?
Si l’idée de de départir d’armes à feu prend de l’ampleur dans l’État du Texas qui est l’un de ceux où il est le plus facile de se procurer une arme, il est raisonnable de croire que cette BONNE IDÉE prenne de l’ampleur dans tout le pays.
Le port d’armes, est-il écrit dans l’article, y est autorisé sans restriction, au nom du deuxième amendement de la Constitution américaine. Mais, j’ai déjà contesté cette affirmation dans un article que j’ai publié le 23 février 2018 intitulé L’épineuse question du contrôle des armes à feu aux États-Unis d’Amérique où je démontrais que la vente et la libre possession d’armes à feu prôné par la NRA étaient basées sur une interprétation tendancieuse et partielle du deuxième amendement. La NRA l’a transformée en une idéologue antidémocratique qui, paradoxalement, va à l’encontre des idéaux des fondateurs des États-Unis d’Amérique.
Enfin, la suprématie idéologique du deuxième amendement commence à être contesté : « Mais pour Rodney Ellis, le responsable du comté, les auteurs de la Constitution – rédigée au XVIIIe siècle – n’auraient jamais pu imaginer la modernité des armes à feu d’aujourd’hui. »
« Donc jusqu’à ce que l’on arrive à changer les mentalités et qu’on parvienne à un encadrement raisonnable des armes à feu dans ce pays, ce type d’initiative est le genre de choses que nous devons faire. »
AUTRE LIEN : Les origines racistes du deuxième amendement. L’historienne Carol Anderson a même révélé les origines racistes du deuxième amendement.
Merci! Bon courage, Rita
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