Les libéraux devraient tenir leur promesse d’interdire les armes d’assaut

Bien que le projet de loi C-21 adopté par la Chambre des communes en mai dernier contienne des mesures importantes visant à restreindre l’accès aux armes de poing et à protéger les victimes de violence intime, le gouvernement doit aussi donner suite à ses trois engagements électoraux successifs d’interdire les armes de type militaire.

HEIDI RATHJEN, COORDONNATRICE DE POLYSESOUVIENT

La Presse, 23 septembre 2023

Huit longues années se sont écoulées depuis que les libéraux ont pris le pouvoir et on ne voit toujours aucun progrès tangible sur le terrain à ce sujet, et ce en dépit des déclarations de soutien de la part du Nouveau Parti démocratique et du Bloc québécois.

La ministre Mélanie Joly avait identifié l’engagement vigoureux du parti à l’égard du contrôle des armes (visant notamment les armes d’assaut) comme étant un facteur décisif lors de l’élection de 2021. Le fait que les libéraux n’ont pas respecté une promesse clé qui leur a permis d’accéder au pouvoir est au mieux décevant et au pire, fatal.

Ce qu’ils décrivent actuellement comme une « interdiction permanente des nouvelles armes à feu de style arme d’assaut au Canada » en parlant du C-21 n’est en fait que le piètre résultat d’un processus politique défaillant qui ne change pratiquement rien.

En effet, des dizaines de milliers de fusils d’assaut interdits en 2020 demeurent entre les mains de leurs propriétaires (incluant environ 90 000 AR-15s), alors que des centaines de modèles jouissant d’une exemption arbitraire restent légalement accessibles et de nouveaux modèles continuent à faire leur entrée au marché.

Le piétinement a débuté en 2019 avec le dépôt du projet de loi C-71, un modeste pas dans la bonne direction qui n’affectait en rien la disponibilité d’armes semi-automatiques de type militaire qui ne sont pas raisonnablement utilisées pour la chasse.

En 2019, la plateforme électorale de Trudeau comprenait une fois de plus la promesse d’interdire les armes d’assaut, avec l’ajout du rachat des celles en circulation.

En mai 2020, les libéraux ont bel et bien interdit quelque 1500 modèles tout en permettant à leurs propriétaires de les conserver jusqu’à la mise en place du programme de rachat obligatoire devant être complété en deux ans.

On attend toujours son lancement – pendant que la Nouvelle-Zélande a réalisé le sien en six mois.

Au début de 2021, le ministre Bill Blair a déposé le projet de loi C-21, qui ne comprenait pas d’interdiction et qui faisait du programme de rachat une mesure volontaire. Largement condamnée, cette coquille vide est morte au feuilleton.

Lors de sa troisième campagne électorale fédérale en 2021, Trudeau a dit qu’il avait écouté les familles des victimes du féminicide à Polytechnique et s’est à nouveau engagé à mettre en place un rachat obligatoire. Il a aussi promis d’interdire les chargeurs de grande capacité.

Quelques mois plus tard, le ministre Marco Mendicino a déposé un nouveau projet de loi (C-21) en remplacement de l’ancien. Une fois de plus, la législation ne comprenait aucune interdiction. Le ministre a plutôt promis d’amender à cet effet son propre projet de loi par la suite.

En novembre 2022, les libéraux ont donné suite à cet engagement avec deux amendements, rendant ainsi complètes les interdictions de 2020. Toutefois, ils n’ont fourni aucune explication écrite et mis de l’avant aucune stratégie médiatique.

Inévitablement, le vide créé par le manque d’information a été comblé par le lobby des armes, soutenu par les conservateurs, alléguant faussement que ces amendements mèneraient à l’interdiction d’un grand nombre de fusils de chasse. L’incapacité du gouvernement à affronter cette désinformation a ultimement mené au retrait des amendements.

Scandaleusement, le Nouveau Parti démocratique a joué un rôle déterminant dans ce recul. Malgré le soutien publiquement affiché par Jagmeet Singh à l’égard d’une interdiction, les députés néo-démocrates ont perpétué le mythe touchant les fusils de chasse, et ont ensuite bloqué les négociations visant à trouver une solution de rechange efficace.

La « mesure » qui en découle n’a aucun effet concret. Elle ne touchera que des armes « qui n’ont pas encore été inventées », est facilement contournable et balaie du revers de la main les 482 modèles qui auraient été interdits par les amendements originaux. Ce, malgré la recommandation de la Commission des Pertes massives de la Nouvelle-Écosse d’interdire toutes les armes semi-automatiques à percussion centrale conçues pour recevoir des chargeurs amovibles d’une capacité de plus de cinq cartouches – et pas seulement des insaisissables « futurs » modèles.

Néanmoins, l’amendement a été accepté et le projet de loi qui, à d’autres égards, est relativement fort et mérite d’être appuyé, se retrouve maintenant devant le Sénat pour un second examen.

Est-ce la fin du combat pour interdire les armes d’assaut ? Peut-être pas.

En mai dernier, lors du dévoilement du nouvel amendement, les libéraux se sont engagés à prohiber cet automne les armes d’assaut qui ont échappé aux décrets de 2020 par voie de réglementation et à renforcer les règles interdisant les chargeurs de grande capacité.

D’innombrables sondages montrent que la grande majorité des Canadiens souhaitent éliminer ce type d’armes et d’accessoires. En concrétisant enfin leur interdiction, les libéraux pourront grandement améliorer l’évaluation que le public fait du gouvernement et du leadership du premier ministre en matière de violence armée et de sécurité publique.

LIENS

LA PRESSE CANADIENNE, La Presse, 11 octobre 2023

(…) Sécurité publique Canada a discrètement publié sur son site web, mercredi, la prolongation du programme de rachat d’armes à feu qui n’a pas encore été développé, affirmant que la période d’amnistie qui devait expirer à la fin du mois resterait en vigueur jusqu’au 30 octobre 2025.

(…) Un communiqué publié sur son site web indique que l’organisation a encouragé les autorités à prolonger l’ordonnance d’amnistie.

Dans un communiqué, le porte-parole du ministre de la Sécurité publique, Dominic LeBlanc, a déclaré que le gouvernement « s’engage à mettre en place un programme de rachat d’armes à feu qui permettra aux propriétaires d’armes à feu respectueux de la loi de rendre leurs armes à feu et d’être indemnisés ».

(…) « L’absence de progrès dans la mise en œuvre du programme de rachat, trois ans et demi après l’annonce des prohibitions initiales, est extrêmement décevante », a déploré PolySeSouvient, dans un communiqué.

Le groupe de défense du contrôle des armes à feu comprend des étudiants et des diplômés de l’École polytechnique de Montréal, où un homme armé a tué 14 femmes avec un Ruger Mini-14, en 1989.

L’organisation a déclaré que la prolongation de l’amnistie « témoigne de la mauvaise gestion globale du dossier des armes d’assaut par le gouvernement », y compris du projet de loi C-21.

(…) Les Médecins pour un meilleur contrôle des armes à feu, un autre groupe de défense du contrôle des armes à feu, ont déclaré, mercredi dans un communiqué, qu’ils étaient « déçus par l’absence d’un plan clair de rachat pour accompagner la prolongation de l’amnistie ».

(…) Les libéraux appréhendaient probablement la colère de groupes comme PolySeSouvient. Cette nouvelle prolongation de l’amnistie pour les propriétaires d’armes d’assaut — qui peuvent les conserver en attendant le programme de rachat, sans toutefois s’en servir — a donc été inscrite discrètement sur le site Web du gouvernement. Ce qui n’a pas empêché PolySeSouvient de déplorer, publiquement dans son cas, le fait qu’il « n’y a eu aucun progrès tangible sur le terrain lié aux promesses répétées de ce gouvernement ».

(…) L’inertie a assez duré. L’incapacité de ce gouvernement à gérer simultanément la multitude de crises auxquelles il fait face ne peut plus mener à ce que des politiques publiques comme celle-ci — qui récolte, rappelons-le, l’appui d’une majorité de citoyens — soient sans cesse différées.

(…) Le fait que M. LeBlanc énonce de la sorte les intentions d’Ottawa en termes de changements réglementaires rassure PolySeSouvient. « Le message du ministre était clair et sans équivoque. Nous nous permettons maintenant d’espérer que le gouvernement donnera suite à sa promesse d’interdire l’ensemble des armes de style militaire en circulation », a déclaré l’organisation représentant les survivants et les membres de la famille de victimes de la tuerie de Polytechnique.

Le ministre LeBlanc a mentionné qu’il devrait rencontrer des représentants de PolySeSouvient bientôt.

Alexandre Sirois, La Presse, 30 octobre 2023

Chers voisins, s’il vous plaît, en tout respect, renoncez à cette cassette et à toutes les autres, interchangeables, utilisées après chaque fusillade sanglante pour occulter le problème ou le pelleter en avant.

Extrait d’un essai éclairant sur l’histoire de la violence par arme à feu aux États-Unis du romencier Paul Auster, intitulé Pays de sang.

(…) « Depuis les tout premiers jours de la République, nous sommes divisés entre ceux qui croient que la démocratie est une forme de gouvernement qui garantit aux individus la liberté de faire absolument ce qu’ils veulent et ceux qui croient que nous vivons en société et sommes responsables les uns des autres, que la liberté que nous donne la démocratie s’accompagne d’une obligation d’aider ceux qui sont trop faibles ou trop malades ou trop pauvres pour s’aider eux-mêmes, conflit séculaire entre le besoin de protéger les droits et libertés individuelles et les intérêts du bien commun. Ce conflit est à son apogée dans le débat qui se poursuit sur les armes, car le fossé philosophique entre les deux camps est si profond que durant plusieurs décennies il a empêché les forces pour ou contre le contrôle des armes d’œuvrer ensemble à un compromis pour tenter de remédier à la calamité pathétique de ce débordement de violence par les armes qui continue de se répandre jusque dans le moindre recoin des États-Unis. »

Et ça ne va pas en s’améliorant, fait-il remarquer.

« Cette situation d’impasse est amère et sauvage, si pleine d’animosité mutuelle que ces dernières années, les deux camps se sont si radicalement éloignés qu’ils ne semblent plus tant exprimer des positions opposées que parler une autre langue. »

Féministicides

Jean-François Lisée, Le Devoir, 20 septembre 2023
(Reproduction avec l’autorisation de l’auteur)

Jean-François Lisée

Mais à quelle heure et dans quelle salle a lieu mon prochain cours ? Pourquoi est-il désormais impossible de trouver cette information pratique sur le site de l’université ? Parce que nous sommes en 2023. Parce que c’est dangereux. Parce que des enragés, antiféministes, parfois nostalgiques de Marc Lépine (l’auteur de la tuerie de Polytechnique) peuvent surgir dans un cours, arme à la main. Paranoïa ? Parlez-en à Katy Fulfer.

Le 14 juin dernier, elle donnait le cours Philosophie 102 à une quarantaine d’étudiants de l’Université de Waterloo. Selon la description du cours jusque-là affichée sur le site, il s’agissait d’examiner « la construction du genre dans l’histoire de la philosophie à travers des discussions contemporaines. Qu’est-ce que le genre ? Comment “faire” le genre ? Comment pouvons-nous “défaire” le genre — et le voulons-nous ? »

C’était trop pour le jeune Geovanny Villalba-Aleman, 24 ans. À 15 h 30, il est entré dans la classe et a demandé à l’enseignante : « C’est un cours de psychologie ? » Non, a-t-elle répondu, « c’est un cours de philosophie, on parle du genre ». Elle lui a demandé de partir. Il a posé son sac, en a retiré un long couteau, l’a sorti de son étui et, avec un sourire haineux, selon un étudiant, a bondi sur la prof.

Ella a couru vers le fond de la salle. Il l’a poursuivie. Un étudiant lui a lancé une chaise, « au moins pour le blesser », a-t-il raconté. D’autres ont tenté de s’interposer. Il en a blessé deux, une jeune femme et un jeune homme, et a tenté d’en atteindre un troisième. Il a quitté la pièce et voulu se fondre dans la foule. Il connaissait bien les lieux, lui qui y avait fait son bac en physique. Les policiers l’ont facilement retrouvé. Il est notamment accusé de tentative de meurtre et de terrorisme. Les blessures étaient graves, mais non létales.

Pour les policiers et des amis interrogés par les journalistes locaux, sa motivation était claire : il visait les féministes et les gais. Le choix de la classe, et du prof, était délibéré. Pourquoi ? Des proches signalent qu’il venait d’une famille équatorienne conservatrice — il a immigré en 2018 —, qu’il avait les gais en aversion et qu’il éprouvait de la difficulté à nouer des liens sociaux. En plus, on était, en juin, en pleine célébration du Mois de la fierté gaie. Mais de là à vouloir tuer ?

On a beaucoup parlé, en France et ici, de l’assassinat de Samuel Paty, l’enseignant français mort pour avoir voulu enseigner la tolérance à la critique en montrant dans un lycée des caricatures de Mahomet, celles-là mêmes qui ont valu la mort aux rédacteurs de la revue Charlie Hebdo. On trouve ici un cas semblable, issu d’une autre forme d’intolérance extrême. Le féministicide ou, dans ce cas, la tentative de féministicide.

Les mots ont un sens. Notre décision collective d’appeler « féminicides » les assassinats de femmes ne date que de quelques années. Ce simple changement projette dans l’esprit collectif une prise de conscience. Ce qui était hier occulté, minoré, est maintenant sous la cruelle lumière du projecteur sémantique. Un premier pas.

Je n’oublierai jamais l’endroit où j’étais le matin du jeudi 7 décembre 1989, lendemain du jour où Marc Lépine a fauché la vie de 14 jeunes femmes dans une rage, non antiféminine, mais antiféministe. J’avais cours. Féminisme et communication. À l’UQAM. Mes camarades de classe étaient atterrées. Mais elles se sentaient dangereusement proches du genre de cible qu’avait cherché la veille le tueur et que pourrait encore viser, demain, un autre enragé de sa trempe.

« Vous êtes toutes des féministes », avait fameusement crié Lépine avant de tirer, laissant derrière lui une note où il fantasmait d’éliminer 19 personnalités féministes : journalistes, personnalités de l’écran, syndicalistes. S’il avait connu l’existence du cours Féminisme et communication, nous disions-nous ce matin-là, ou si un de ses émules voulait venir y sévir, que ferions-nous ?

Seul homme du groupe (nous étions cinq au premier cours, les autres avaient déserté tôt dans la session — des pleutres), je n’osais dire tout haut ce qui me passait par la tête. Ce Lépine 2 ne trouverait-il pas choquant qu’un homme trahisse son genre en se soumettant à cette infâme idéologie, semaine après semaine ? Je me demandais si, pendant l’assaut, j’aurais eu le cran d’intervenir, de m’interposer. De lancer une chaise, au moins.

La volonté de faire taire les féministes, dans les campus et ailleurs, comme la diffusion de la haine envers elles est désormais un phénomène de société inquiétant. Il existe dans les campus, certes. Et le recteur de l’Université de Waterloo, Vivek Goel, a raison d’écrire que l’agresseur a certes visé des personnes, mais « a aussi enfoncé son couteau au coeur de la valeur la plus importante des institutions académiques : la liberté académique ».

Mais il déborde les milieux universitaires. Le blogueur montréalais Jean-Claude Rochefort a incité ses 60 000 abonnés à bien préparer la célébration du « saint Marc Lépine Day », le jour de commémoration de la tuerie, en n’oubliant pas de « polir leurs carabines ». Il purge une peine d’un an de prison pour incitation à la haine.

Une jonction toxique s’opère entre la détresse sexuelle d’hommes qui n’ont pas de succès auprès des femmes, les incels pour « célibataires involontaires », la nostalgie d’une époque où les hommes dominaient, la haine des féministes et des gais.

À Toronto, il y a cinq ans, un Alek Minassian a lancé son véhicule sur un trottoir, fauchant 26 personnes, 11 mortellement. Son objectif : se venger des femmes. Il a dit espérer que son geste serait suivi par d’autres qui, comme lui, sont encore vierges, pas par choix, à 25 ans. Il est en prison pour au moins 25 ans.

Nous ne sommes donc pas à l’abri des émules de Marc Lépine. Au contraire. Ils sont plus nombreux que jamais. La vigilance, la prévention et une vraie stratégie s’imposent. Et entraînons-nous, au moins, au lancer de chaise.

Jean-François Lisée a dirigé le PQ de 2016 à 2018. Il vient de publier Par la bouche de mes crayons (Somme Toute/Le Devoir).

 jflisee@ledevoir.com

Autres liens : Féminicide

Pandémie et complotisme

J’ai reçu un appel téléphonique de Gilles Petel il y a environ deux ans, à l’époque de la pandémie de la Covid-19. Gilles a commencé sa carrière en journalisme à la radio de CKVL-Verdun, où il a occupé le poste de Directeur information et Affaires publiques, pour ensuite travailler pendant 26 ans à la télévision de Radio-Canada.

Gilles Petel

Après sa retraite de Radio-Canada, il a, entre autres, animé une émission d’affaire publique « À vous de juger », pendant sept ans à la télévision communautaire canadienne de « Vidéotron » M. Petel a également réalisé et animé un documentaire d’une heure diffusé sur Vidéotron, intitulé « Drame humain à Gaza ».

Il est alors devenu, pendant plus de 10 ans, le seul journaliste canadien accrédité à l’ONU de Genève, en Suisse, où il y a plus de 350 journalistes représentant 194 pays et où se passe 65% des activités de l’ONU.

Essentiellement, ce livre condamne le complotisme mais en même temps permet aux lecteurs de mieux différencier complot et complotisme. Cette distinction est importante.

Un complot fait référence à un fait de manipulation avéré. On parle de complot pour évoquer une réalité historique où un petit groupe a manipulé l’opinion publique à l’aide d’un faux témoignage. C’est aussi un projet concerté en secret par un groupe restreint avec une intention malveillante.

Le complotisme, pour sa part, décrit une attitude qui implique la recherche systématique des complots, partout tout le temps. Ce terme, apparu il y a environ 200 ans, fait référence à l’attitude de méfiance systématique envers certaines informations provenant d’institutions officielles. Notamment, la presse traditionnelle, les gouvernements ou politiciens, les industries pharmaceutiques ; prétendant qu’elles mentent et que des individus ou des groupes tirent les ficelles de manière plus ou moins secrète dans l’ombre !

Des exemples concrets vous sont présentés afin de bien comprendre les conséquences de la pandémie COVID-19. Pour ce faire, nous avons consulté les plus grands spécialistes ; des microbiologistes, infectiologues et spécialistes de la santé publique.

« Pandémie et complotisme » s’adresse à tous les lecteurs curieux d’en savoir davantage sur la pandémie que nous vivons.

Dans ce livre, Gilles Petel cite des passages (voir les pages 24 et 25, les pages 170 et 171 et surtout le chapitre intitulé « La sorcellerie dans tout ça  », pages 267 à 271) d’un de mes articles publié dans le journal Le Nouvelliste en date du 22 septembre 2020 intitulé « Sorcellerie et théories complotistes » également publié sur mon blogue.

Gilles Petel, Pandémie et complotisme, Édition Crescendo! 2023, 455 pages.

Du même auteur : Ingérence politique dans les médias.

Prochaine publication aux Éditions Crescendo! prévue pour le 24 septembre 2023 : Pique-assiettes

MAIN DANS LA MAIN !

Les Missionnaires d’Afrique (Pères Blancs) ont créé le Centre Afrika en 1988 afin de permettre aux Africains de tisser des liens d’amitié entre eux et favoriser ainsi un vivre ensemble harmonieux dans la société québécoise.

En plus du témoignage du père Joseph Kamwanga, le numéro spécial de la Lettre aux Amis est un prolongement du calendrier 2024 qui illustre en photos les différentes activités qui se tiennent entre ses murs. Cette fois-ci, le calendrier et la revue vont main dans la main.

Une surprise vous attend. En effet, vous découvrirez chacun des membres de la nouvelle équipe du Centre Afrika et les précieux collaborateurs qui rendent la vitalité du centre possible. À cela s’ajoute une brève présentation de trois partenaires corporatifs avec lesquels le centre collabore.

Nous sommes comblés de joie et d’optimisme pour l’avenir du Centre Afrika. De nouveaux équipements informatiques favoriseront bientôt la diffusion du message missionnaire que nous transmettons depuis plus de 150 ans. La vision du cardinal Lavigerie, notre fondateur, est bien vivante. Cette vision est orientée vers l’accueil et le respect des personnes et des peuples dans leurs diversités culturelles et spirituelles.

Dans notre pays, nous avons la chance de profiter de ressources énergétiques fiables pour travailler. Nous sommes heureux de constater à quel point de simples panneaux solaires peuvent changer la vie de jeunes étudiantes en Ouganda (voir le reportage en page 10). Nous espérons qu’il en sera de même pour d’autres étudiants en République Démocratique du Congo (voir le projet 72 à la page 11).

Bonne lecture, 

Père Serge St-Arneault, M.Afr