Dans un moment d’insomnie la nuit dernière, je me suis remémoré des entrevues que j’ai accordées à des journalistes. Ce fut encore le cas samedi dernier, 6 décembre 2025, lors de la 36e commémoration de la tragédie de Polytechnique de 1989. Je suis très reconnaissant pour le professionnalisme de tous les journalistes que j’ai eus la chance de rencontrer, comme ce fut le cas avec Geneviève Garon samedi matin à 7 h 30 lors de l’émission D’abord l’info week-end sur RDI.
Photo au studio de RDI : Marilaure Lambert
Honnêtement, je me disais intérieurement que peu de gens regardent une émission de nouvelles si tôt un samedi matin. Tel fut ma surprise de recevoir des messages de téléspectateurs, comme ma cousine Myriam, de Jocelyne, une amie, et d’une inconnue du nom de Diane : « Bonsoir M. St-Arneault. Je prends le temps de vous écrire pour vous dire comment j’ai apprécié votre entrevue ce matin à RDI (…), vous avez donné une entrevue pleine d’espérance. (…) Ce sont avec de merveilleux porte-paroles comme vous qui font avancer les causes qui sont si importantes pour notre société. »
Je suis vraiment reconnaissant envers Geneviève Garon qui a animé notre échange avec beaucoup d’humanisme. Elle a centré ses questions sur ma sœur Annie en me permettant également de souligner notre demande, celle de PolySeSouvient que je représentais, auprès du gouvernement fédéral. Nous demandons des actions concrètes pour mettre en place les mécanismes requis prévus dans leurs propres lois déjà adoptées dans le cadre du retrait complet des armes semi-automatiques de type militaire en libre circulation au Canada.
De fait, je remercie l’ensemble des journalistes que j’ai croisés ces dernières années, francophones et anglophones, qui ont relayé notre message depuis trente-six ans. Je réitère ma reconnaissance envers ces femmes et ces hommes soucieux de diffuser de ‘vraies’ nouvelles basées sur des sources fiables et vérifiables.
Merci à Judith Plascencia-Limon, Journaliste à la recherche à Radio-Canada Acadie pour cette entrevue qui a été diffusée samedi matin le 6 décembre 2025.
Le Centre Afrika dénonce le racisme systémique que subissent nos sœurs et frères atikamekw. Nous sommes profondément troublés par la tragique mort de Joyce Echaquan, une femme atikamekw de 37 ans, qui est survenue il y a quelques jours à l’hôpital de Joliette.
Sur la photo, on reconnaît Pierre-David Tremblay, maire de La Tuque, Michel Sylvain, maire de La Bostonnais, Adama Daou, Constant Awashish et Danny Chilton, du Conseil de la nation atikamekw, le père Serge St-Arneault, Cathy Mbuyi Tzaisweka, Jean-Marie Mousenga et Larry Bernier, maire de Lac-Édouard.
Quelques membres du Centre Afrika ont d’ailleurs rencontré le Grand Chef Constant Awashish et le Coordonateur du Secrétariat au territoire Dany Chilton du Conseil de la Nation atikamekw à La Tuque en 2018. Nous conservons précieusement dans nos souvenirs cette rencontre mémorable qui a réuni pour un court instant le Brésil, le Mali, la République Démocratique du Congo et la nation atikamekw.
Nous espérons un jour pouvoir répondre favorablement à l’invitation du Grand Chef Constant Awashish et participer à leur Paw Wow. Le Centre Afrika offre ses condoléances à la Nation atikamekw et s’unit à tous les efforts entrepris par cette communauté pour la valorisation de sa culture ancestrale et la reconnaissance de ses droits légitimes.
CONSTANT AWASHISH, MICHÈLE AUDETTE ET ISABELLE PICARD: LA VOIX DE JOYCE ECHAQUAN
Michèle Audette, conseillère principale à la réconciliation et à l’éducation autochtone à l’Université Laval, Constant Awashish, grand chef de la Nation atikamekw, et Isabelle Picard, ethnologue et Première spécialiste aux affaires autochtones à Radio-Canada, font le point sur le racisme dont sont victimes les Premières Nations et sur les engagements qu’il faut prendre afin que le système cesse de les désavantager.
Sipi Flamand croit qu’il est grandement temps que le gouvernement du Québec garantisse aux Autochtones un accès égal et sans discrimination aux soins de santé.
La mère de famille atikamekw Joyce Echaquan est morte tragiquement à l’hôpital de Joliette, le 28 septembre dernier. Le lendemain, l’auteure-compositrice-interprète Elisapie a lancé sur Instagram un déchirant cri du cœur adressé au premier ministre Legault, demandant qu’on s’attaque de front aux problèmes de discrimination et de racisme systémique envers les populations autochtones. Près de trois mois plus tard, La Presse s’est entretenue avec l’artiste inuk.
Un dictionnaire thématique français-atikamekw a été lancé cette semaine à l’occasion de la Journée nationale des peuples autochtones, fruit de la collaboration entre une professeure de l’Université de Carleton et le Conseil de la Nation atikamekw. Cette initiative « fait du bien » dans un contexte de réconciliation avec les peuples autochtones, selon l’une des coordonnatrices du projet.
Par Fanny Lévesque (Québec). Pas assez « contraignant », exempt « d’empreinte des nations autochtones », approche « colonialiste et paternaliste » : le Collège des médecins critique durement le projet de loi du gouvernement qui vise à introduire la sécurisation culturelle dans le réseau de la santé.
(Québec) Ian Lafrenière juge « fort de café » la sortie du Collège des médecins contre son projet de loi qui vise à introduire la sécurisation culturelle en santé. Le ministre n’a pas l’intention de revoir sa « position » sur le racisme systémique ni de « corédiger » son texte législatif avec les Premières Nations, comme demandé par l’ordre professionnel.
(Québec) Malgré la pluie de critiques, Québec doit « aller de l’avant » avec son projet de loi visant à introduire la sécurisation culturelle en santé, croit l’ex-juge Jacques Viens. Il prévient cependant le gouvernement Legault que leurs efforts seront minés s’il ne reconnaît pas la discrimination systémique envers les Premières Nations.
UGO GIGUÈRE, LA PRESSE CANADIENNE, 14 septembre 2023.
(Montréal) Les appels au retrait, au report ou à la réécriture complète du projet de loi sur la sécurisation culturelle se sont multipliés au même rythme où défilaient divers représentants autochtones en commission parlementaire cette semaine. Mais peu importe la force des vents contraires, le ministre Ian Lafrenière est déterminé à aller de l’avant.
(Montréal) Une mort en direct sous les insultes racistes du personnel soignant, c’est à cela que le Québec a assisté le 28 septembre 2020 quand Joyce Echaquan a trouvé la force de filmer la manière dont elle était traitée depuis son lit d’hôpital. Trois ans plus tard, cette mort tragique d’une mère atikamekw de huit enfants continue de provoquer des changements, mais « la peur » demeure bien présente chez de nombreux Autochtones.
« Parmi les reproches les plus fréquemment recensés dans le portrait brossé par le Protecteur du citoyen, on note justement l’absence de progrès en matière de consultation des parties autochtones, alors qu’il relève de l’évidence que ce dialogue devrait être naturel tant il est essentiel. Sur la route des écueils traduisant l’excès de circonspection du gouvernement, notons aussi l’incapacité crasse à conclure des ententes tripartites impliquant les deux ordres de gouvernement et les Premières Nations. Pendant combien de temps encore le Québec pourra-t-il ainsi accueillir les diagnostics lui donnant une mauvaise note sans plonger de manière vigoureuse dans le changement ? Le temps est venu de joindre le geste à la parole. »
Texte et photos : Marie-Laure Josselin, Publié le 27 septembre 2025 – Radio-Canada, Récits numériques
Personne n’aurait l’idée d’enlever la peinture de Pierrette faite sur les vitres du Centre d’amitié autochtone de Lanaudière (CAAL) après l’événement, le drame, l’électrochoc. Trois femmes en habit traditionnel de dos dessinées avec la mention Justice pour Joyce qui rappellent ce qu’il s’est passé il y a cinq ans. Un prénom qui a marqué bien plus que ce coin de pays et la communauté atikamekw.
C’est un rappel pour dire qu’on n’a pas oublié, rappeler à la communauté qu’on est à la recherche de justice. On a fait de grands pas en avant avec la grande inspiration, le sacrifice de Joyce Echaquan. Personne ne devrait en faire un, résume la directrice du Centre d’Amitié Autochtone de Lanaudière (CAAL), Jennifer Brazeau, contenant difficilement ses larmes.
Comme annoncé au Colloque de Sensibilisation à l’Amélanisme de Paris (CSAP-2020) et sur les antennes d’Africa 24 et de TV5MONDE, les travaux préparatifs des États généraux de l’Amélanisme en Afrique s’ouvrent à Kinshasa et à Brazzaville respectivement le 27 et le 28 mars 2020. C’est une grande première en matière des droits humains des Amélaniques, des personnes vivant sans mélanine appelées communément albinos. Nous devons trouver une solution africaine à cette problématique africaine qui déshumanise le Continent.
Voyez et écoutez par vous-même comment André-Man Mbombo explique à Denise Époté le rôle que joue le Centre Canadien de Sensibilisation à l’amélanisme pour promouvoir l’éducation à l’amélanisme dans tous les domaines éducatifs.
L’animatrice Denise Époté de TV5 Monde s’entretien avec André-Man Mbombo, président du Centre Canadien de Sensibilisation à l’Amélanisme. Réalisation de Philippe Sommet mis en onde le 23 février 2020, d’une durée de 12 minutes.
Extrait de l’entrevue « Et si… vous me disiez toute la vérité » :
— Comment expliquer cette mobilisation au Canada alors qu’en Afrique la sensibilisation peine à se faire?
— Tout ce que je peux dire c’est que j’ai eu de la chance de tomber sur des personnes sensible tel que Serge St-Arneault, un Père Blanc, Missionnaire d’Afrique, un missionnaire au Congo qui avait déjà vu comment les amélaniques étaient traités dans ce pays. Quand je lui en ai parlé et qu’il avait lu mes livres, il m’a dit que nous devions agir ensemble. Nous avons crée le Centre Canadien de Sensibilisation à l’Amélanisme. Nous avons (eu aussi) l’écoute d’une parlementaire sur place, Carole Poirier, qui a pris cette affaire en main et qui a donné la résolution à l’Assemblée parlementaire de la Francophonie.