Archives pour la catégorie Articles de journal

Place des Montréalaises: des aménagements qui célèbrent la place des femmes

Située aux abords du métro Champ-de-Mars, la place des Montréalaises vient transformer le paysage urbain en reliant le centre-ville et le Vieux-Montréal. Découvrez cette nouvelle porte d’entrée vers le Vieux-Montréal.

Inauguration : une programmation musicale et culturelle

Le 17 mai 2025, ce sera l’occasion de célébrer la réalisation de ce grand projet d’aménagement. Dès 16 h, la population est invitée à assister à une série de performances artistiques et d’activités culturelles dans des lieux complètement réinventés. 

Le spectacle Sarahmée et ses invitées se tiendra en soirée et clôturera les célébrations. 

Un accès universel

La place des Montréalaises est un projet d’une grande ampleur qui marque la création d’une nouvelle porte d’entrée au Vieux-Montréal tant pour la population riveraine qui habite ou travaille dans le secteur, que pour les nombreux touristes qui l’emprunteront chaque année. 

Lieu de passage important, la place des Montréalaises concrétise le premier lien piéton universellement accessible entre la station de métro Champ-de-Mars et le quartier autour de l’hôtel de ville. Les aménagements publics s’inscrivent en réponse aux enjeux d’un secteur autoroutier et favoriseront le transport actif. Ils permettent notamment d’augmenter la sécurité des déplacements piétonniers grâce à la construction du recouvrement de la bretelle de l’autoroute Ville-Marie, d’un plan incliné et d’une passerelle menant au Champ-de-Mars. Un lien cyclable traverse également la place, reliant deux axes du Réseau express vélo. 

Un lieu de rassemblement et de contemplation

Lieux de transit, d’arrêt et d’expérience, les espaces mettent en valeur les paysages urbains et le patrimoine culturel. Plusieurs éléments de design contribuent à donner une singularité et une profonde symbolique aux nouveaux aménagements. Au cœur de la place, sur le plan incliné, le pré fleuri, offre une floraison en constante évolution et agit comme un belvédère sur la ville et sur la verrière de Marcelle Ferron

LIENS

Bureau d’intégration des nouveaux arrivants de Montréal et dévoilement du projet « La Place des Montréalaises »

Place des Montréalaises: un an plus tard que prévu

François, le pape qui nous a montré le visage de la Mission

Par Yoland Ouellet, o.m.i.Directeur national des Œuvres pontificales missionnaires du Canada francophone

J’ai eu la grâce de lui serrer sa main à huit reprises. Chaque fois, j’ai senti chez lui cette bonté, cette écoute vraie, cette compassion incarnée. François ne faisait pas que parler de Dieu : il le rendait visible à travers ses gestes, par son regard, par son accueil, et par sa vie !

Pour moi François a, en quelque sorte, dépouillé toute l’Église et l’a ramenée à l’essentiel, à sa raison d’être, en toute urgence : la Mission. Il voulait qu’elle arrête de se centrer sur elle-même pour qu’elle sorte et aille à la rencontre de tous.

Je ne peux oublier ces choix surprenants dès les premiers instants de son élection : son nom de François, un appel clair à la simplicité et à la fraternité universelle. Son habillement sobre, son refus d’habiter les appartements pontificaux, sa proximité avec le peuple, surtout avec les plus pauvres, les itinérants, les migrants, les oubliés… « Que je voudrais une Église pauvre pour les pauvres », souhaitait-il de tout cœur. Il a été, pour notre temps, un « cœur sur deux jambes », allant de rencontre en rencontre, d’audience en audience, de pays en pays, pour écouter l’Humanité qui cri sa souffrance et sa désespérance.

Comme François d’Assise il y a plus de 800 ans, il n’a pas seulement réformé des structures ; il a réveillé des consciences. Il a interpelé toute l’Humanité en lançant un cri prophétique pour une « écologie intégrale », qui unifie la sauvegarde de notre maison commune, la Terre, à l’engagement envers les plus pauvres et le partage équitable des ressources. Sera-t-il écouté, ou juste admiré pour son courage de « parler des vraies choses » et de mener par l’exemple ? L’avenir nous le dira. Une chose est certaine : ce cri, il l’a adressé à tous, croyants et non-croyants, et il l’a incarné avec une cohérence impressionnante.

François nous a également bousculés en faisant une réforme majeure de la Curie romaine qu’il a transformé en une structure à caractère missionnaire. Promulguée en 2022 sous le titre évocateur Praedicate evangelium (Prêcher l’Évangile), elle illustre bien que l’Évangélisation y devient la priorité, avec un dicastère dédié placé au premier rang. Un geste symbolique fort qui a fait trembler les murs de Rome, mais aussi un tournant concret et nécessaire. C’est, à mes yeux, son plus beau cadeau fait aux chrétiens de notre époque.

Sa passion missionnaire s’est également manifestée dans son engagement pour la paix et la fraternité. Son pèlerinage œcuménique au Soudan du Sud, son document sur la fraternité humaine signé avec le grand imam d’Al-Azhar qui trace la voie du dialogue interreligieux tout en condamnant la violence, sa dénonciation constante des guerres… Tout cela témoigne d’un pape artisan de paix, prophète du dialogue et de la rencontre. « Tous frères », répétait-il, en écho à l’Évangile. Faisons taire les armes, dialoguons pour une paix réelle et durable.

De cet homme de Dieu que j’ai rencontré tant de fois, j’ai senti de la bienveillance, de l’écoute attentive à l’autre. Dans ce sens, il proposait à toute la famille humaine tout ce qu’il mettait en pratique.

François a également tracé un chemin d’espérance pour l’Église et pour tous les peuples, celui de la synodalité : marcher ensemble, écouter et dialoguer ensemble, discerner ensemble ce que l’Esprit dit aux Églises locales et aux communautés. Ce chemin aux traits jésuites, il l’a appris et perfectionné dans la grande école missionnaire de l’Amérique latine.

Le pape argentin a démontré que la Mission n’est pas une arme pour conquérir qui que ce soit, mais un appel à aimer, à servir, à révéler la tendresse du Père. François a vécu en mission, en sortie, avec le désir ardent de faire connaître celui qu’il connaissait intimement, le Christ-Jésus.

Merci, François, d’avoir vécu ta foi avec simplicité et passion, la rendant vivante et accessible à tous. Tu nous as dit : « Je connais Jésus, et je voudrais vous le faire connaître ». Tu y es magnifiquement parvenu.

Nous accueillons ton invitation à sortir et faire de même !

Gratitude pour le témoignage du pape François au monde

Rédigée par Dr. Adriana Bara, directrice nationale de CNEWA Canada1

À une époque où le monde semble souvent fracturé et incertain, certaines voix s’élèvent au-dessus du bruit — des voix qui nous rappellent ce qui est essentiel : la miséricorde, la justice, la paix et l’amour pour les plus petits d’entre nous. Le pape François a été l’une de ces voix.

Depuis le premier moment où il est apparu au balcon de la basilique Saint-Pierre et a salué le monde d’un simple et sincère « Buona sera », le pape François nous a rappelé, tant par ses paroles que par ses gestes, que l’Évangile nous appelle à aller vers les périphéries, à voir le Christ dans les pauvres, les déplacés, les souffrants, les oubliés et à marcher avec eux.

À CNEWA, nous avons la chance d’accompagner les Églises locales du Moyen-Orient, d’Afrique, d’Europe de l’Est et d’Inde dans l’accomplissement de cette même mission de présence et de service. À bien des égards, le pape François a été notre compagnon de route et notre source d’inspiration. Son attention constante envers ceux qui vivent aux périphéries — qu’elles soient géographiques, économiques ou existentielles — reflète le cœur de notre travail et la principale raison pour laquelle les Canadiens continuent de soutenir notre mission.

Plus que tout autre personnage dans un passé récent, il a donné une voix aux réfugiés et aux migrants, embrassé les blessés de guerre, et appelé la communauté internationale à ne pas détourner le regard. Sa solidarité avec les chrétiens d’Orient, en particulier en temps de persécution, a été puissant témoignage d’unité et d’amour. Il a visité des camps, embrassé les mains de ceux et celles qui souffraient et prié en silence face à la dévastation. Ces gestes ne sont pas simplement symboliques ; ce sont des signes sacramentels d’une Église qui voit, écoute et accompagne.

Mais le pape François nous a aussi rappelé que la paix ne se résume pas à l’absence de guerre, mais qu’elle est le fruit de la rencontre, du dialogue et du respect mutuel. Des plaines d’Irak aux églises de Jérusalem, des mosquées aux synagogues, des camps de réfugiés aux quartiers déchirés par la guerre, il a été un pèlerin de la paix, un bâtisseur de ponts entre les religions et les cultures.

À CNEWA, nous suivons son exemple au cœur des communautés que nous servons, en parlant le langage de la compassion, en pleurant avec ceux qui souffrent, en aidant ceux qui sont dans le besoin et en partageant l’espérance.

Alors que nous contemplons l’héritage durable du pape François, nous sommes remplis de gratitude. Gratitude pour son courage. Gratitude pour sa compassion. Gratitude pour un pontificat qui a éveillé la conscience du monde et qui nous a tous appelés à une solidarité plus profonde avec nos frères et sœurs, en particulier avec les plus vulnérables.

Puissions-nous continuer à marcher sur le chemin qu’il a ouvert avec simplicité, avec tendresse, et avec une foi inébranlable dans la puissance de l’amour : un amour qui guérit, qui construit et qui rachète.

Dre Adriana Bara est la directrice nationale de CNEWA Canada, une agence pontificale engagée dans la guérison et l’espérance à travers le monde.

  1. CNEWA est une association catholique d’aide sociale au Proche-Orient a été fondée par le pape Pie XI en 1926 comme un instrument d’amour et un signe d’espoir pour les personnes dans le besoin vivant dispersées dans les terres historiques mais instables des anciennes églises orientales : le Moyen- Orient, l’Afrique du Nord et le l’Est, l’Inde et l’Europe de l’Est.

    ↩︎

Conférence de presse de PolySeSouvient du 15 avril 2025

LOIC GOYETTE

Bonjour,

Merci à tous d’être ici aujourd’hui. Je suis Loïc Goyette, président de l’Association des étudiants et étudiantes de Polytechnique et porte-parole du Mouvement étudiant PAS_ICI, accompagnés dans la salle par les représentants de la Confédération pour le rayonnement étudiant en ingénierie au Québec (CRÉIQ) et de l’Union étudiante du Québec (UÉQ).

Malheureusement mon confrère Gabriel Comby, vice-président aux affaires externes de l’AEP, a dû s’absenter à cause d’une urgence familiale. Je parlerai donc au nom de l’AEP et du Mouvement étudiant PAS_ICI, qui regroupe 17 associations étudiantes à travers le Canada réunissant plus de 250 000 étudiantes et étudiants.

Le 6 décembre dernier marquait les 35 ans du féminicide de Polytechnique Montréal, au cours duquel 14 femmes furent tuées par un homme armé parce qu’elles étaient des femmes.

Immédiatement après ce tragique événement, l’AEP et la communauté étudiante de Polytechnique se sont engagées fermement, avec des familles de victimes ainsi que d’autres acteurs de la société civile, pour faire bannir les armes d’assaut au Canada. Ces armes, faites pour tuer le plus grand nombre de personnes le plus rapidement possible, n’ont pas leur place dans nos communautés.

Nous voyons malheureusement trop souvent, avec les tragédies ayant lieu jour après jour aux États-Unis, ce qu’un accès facile aux armes d’assaut peut occasionner. Une école, un cégep ou une université est censé être un lieu de partage de la connaissance, d’apprentissage et de camaraderie, pas un lieu de danger. Il est inacceptable que les personnes étudiantes craignent pour leur vie dans leur lieu d’enseignement.

C’est pour cela que des mesures fortes doivent être prises pour assurer la protection de nos communautés, entre autres en retirant les armes d’assaut de la circulation.

« Au cours de ces 35 années, les étudiants de Polytechnique et autres associations étudiantes sont joints aux diplômés de l’époque pour lutter pour cet objectif. Aujourd’hui, nous pouvons dire que nous avons fait la moitié du chemin, avec la prohibition de presque tous les modèles d’armes d’assaut existants. La seconde moitié, c’est-à-dire le retrait de ces armes de la circulation, est un enjeu clé dans cette élection. »

Nous demandons aussi que le prochain gouvernement se dote d’un système de préautorisation des armes à feu avant qu’elles ne rentrent sur le marché canadien. Il est absolument inacceptable que des armes techniquement prohibées se retrouvent en vente sur le marché canadien en tant qu’armes sans restriction due à des erreurs de classification faites par leurs manufacturiers ou importateurs.

Nous attendons aussi depuis longtemps que les chargeurs à grande capacité soient réellement interdits. Trop d’exceptions et d’échappatoires rendent les limites théoriques risibles.

Les victimes du massacre à Polytechnique n’ont pas été choisies au hasard: elles ont été tuées parce qu’elles étaient des femmes. Il s’agit de féminicides. La loi C-21, adoptée en 2023, contient plusieurs mesures importantes pour la protection des femmes, notamment l’interdiction automatique de posséder des armes pour une personne visée par une ordonnance de protection liée à la violence conjugale. Or, cette mesure n’est pas en vigueur, faute de réglementation habilitante. Nous demandons donc que ces mesures entrent en vigueur le plus rapidement possible.

Aujourd’hui, nous sommes à une véritable croisée des chemins en matière de contrôle des armes. Si le gouvernement entrant ne met pas en place ces mesures, nous sommes à risque de perdre tous les progrès des dernières années. L’enjeu est aussi réel aujourd’hui qu’il y a 35 ans: les tueries de masse de Fredericton en 2018, de Nouvelle-Écosse en 2020 et les nombreuses victimes de tous ces événements tragiques en sont un rappel douloureux.

C’est pourquoi nous sommes heureux de mettre en lumière les actions et les promesses de tous les partis politiques canadiens sur la question du contrôle des armes, et d’inviter les Canadiens soucieux de la sécurité publique à prendre en considération ces informations lorsqu’ils décideront quel parti représente le mieux leurs valeurs et points de vue en lien avec le contrôle des armes. »

SERGE ST-ARNEAULT

C’est en mémoire de ma sœur Annie St-Arneault et des treize autres victimes que je suis ici pour représenter d’autres membres des familles des victimes – bien que nous sommes de moins en moins nombreux au fil des décennies depuis la tragédie à Polytechnique.

Plus que jamais, les élections fédérales qui ont lieu en ce moment détermineront le sort du contrôle des armes au Canada pour les prochaines décennies. Ayant perdu un être cher dans le cadre d’une violence extrême résultant de l’accès légal à une arme d’assaut, j’invite tous les Canadiens à accorder une attention particulière aux engagements des partis politiques sur la question. 

HEIDI RATHJEN

Sur la base d’une analyse approfondie des réalisations, activités et engagements des partis entre 2021 et 2025, voici l’évaluation de PolySeSouvient quant à la performance de chaque parti en matière de contrôle des armes :

Parti conservateur

Le Parti conservateur n’a pas répondu à notre enquête multipartite sur le contrôle des armes à feu. Cependant, son chef et ses députés ont été très clairs au cours des quatre dernières années quant à leur position sur le contrôle des armes à feu. Le Parti conservateur parle du « droit » (inexistant) des Canadiens de posséder des armes à feu et s’est opposé à toutes les mesures introduites par le gouvernement Trudeau. Le chef du parti, Pierre Poilievre, a également passé les dernières années à dénaturer l’interdiction libérale des armes d’assaut, la qualifiant de « prise d’armes » (« gun grab »), disant aux foules que les libéraux cherchent à « interdire les fusils de chasse » et répétant la rhétorique du lobby des armes qui limite « tous les crimes commis avec des armes à feu » à la contrebande d’armes à feu.

Pourtant, les armes d’assaut que les Conservateurs appellent des « fusils de chasse » et souhaitent rendre légales de nouveau sont des armes de « conception tactique/militaire avec un chargeur de grande capacité […dont le] caractère mortel inhérent les rend impropres à un usage civil et constitue une menace sérieuse pour la sécurité publique », comme le tristement célèbre AR-15. Malgré les récentes prohibitions, les chasseurs ont toujours accès à près de 20 000 modèles de fusils et carabines légaux.

Poilievre a explicitement promis d’abroger toutes les mesures de contrôle des armes adoptées par les libéraux, y compris le projet de loi C-21 (qui retire les armes à feu des agresseurs domestiques et gèle les ventes d’armes de poing), le projet de loi C-71 (qui rétablit les registres des ventes commerciales et oblige la vérification du permis d’un acheteur potentiel) et la prohibition d’armes d’assaut.

Parti libéral

Bien qu’il ait initialement mal géré le dossier des armes d’assaut et qu’il ait permis des retards indéfendables dans la mise en œuvre du projet de loi C-21, le Parti libéral a ultimement réalisé des améliorations majeures et concrètes en termes de contrôle des armes et, ce, sur plusieurs fronts : (1) l’interdiction de presque tous les modèles d’armes d’assaut, (2) l’introduction de mesures révolutionnaires pour protéger les victimes de violence conjugale, (3) un gel sur les ventes d’armes de poing et (4) la mise en place de nouvelles mesures pour lutter contre le trafic illégal.

Le Parti libéral promet de respecter les principaux engagements pris par le passé : (1) le rachat tant attendu des armes prohibées, (2) la recherche d’une solution concernant la classification du modèle SKS et (3) la mise en œuvre des mesures en suspens, y compris celles qui attendent un règlement d’application (ex. : concernant la violence domestique) ou celles qui ont été promises, mais qui n’ont pas encore été livrées (ex. : veiller à ce que la GRC et non les manufacturiers et importateurs américains détermine la classification des nouveaux modèles, veiller à ce que les chargeurs ne puissent pas être modifiés pour contenir plus de cinq cartouches, et combler les lacunes concernant l’exemption olympique du gel sur les ventes d’armes de poing).

Bloc Québécois

Le Bloc Québécois a généralement appuyé tous les efforts du gouvernement, y compris le projet de loi C-21 et l’interdiction des armes d’assaut. Le porte-parole en matière de sécurité publique a fait un travail rigoureux pour améliorer le projet de loi en comité. Contrairement à tous les autres partis, le Bloc Québécois a appuyé les groupes de femmes en votant contre la mesure « ex-parte » qui, selon eux, pourrait nuire aux femmes (la mesure a été adoptée).

Le parti promet d’appuyer les mesures en suspens, comme la mise en œuvre rapide de C-21, l’interdiction des chargeurs modifiables et un système garantissant que la GRC – et non l’industrie – détermine la classification des nouveaux modèles, en plus d’aborder la question de la classification du modèle SKS.

Nouveau Parti Démocratique

Alors que le NPD avait promis d’appuyer l’interdiction des armes d’assaut et une certaine forme d’interdiction des armes de poing, ses actions à l’étape du comité parlementaire ont été l’opposé. Les deux porte-parole du NPD en matière de sécurité publique ont activement saboté les tentatives des libéraux d’inclure une telle interdiction dans le projet de loi C-21, s’attribuant même le mérite du retrait des amendements à cet effet. Ils ont également fait pression pour exempter l’ensemble des « tireurs pratiques » du gel des achats d’armes de poing, ce qui aurait essentiellement annulé le gel, s’attirant les félicitations du lobby des armes.

Ainsi, les promesses du NPD d’achever le rachat des armes prohibées – pour lesquelles ils se sont battus afin qu’elles demeurent légales – et d’empêcher les échappatoires liées à l’exemption olympique en lien avec le gel des armes de poing n’ont pas de crédibilité.

Toutefois, le parti promet d’achever rapidement la mise en œuvre de la loi C-21, d’éliminer les exemptions et les échappatoires qui contrecarrent les restrictions sur la capacité des chargeurs et d’empêcher les fabricants de contourner les règles de classification des armes à feu.

Pour conclure :

« Les Canadiens qui se rangent du côté du lobby des armes et de son idéologie qui veut que la possession d’armes soit un ‘droit’ ont un choix clair : c’est le Parti conservateur. Pour ceux qui veulent que des armes d’assaut semi-automatiques de type militaire soient de nouveau rendues légalement accessibles aux citoyens ordinaires et qui veulent se débarrasser de mesures de sécurité, telles que le retrait automatique des armes à feu aux agresseurs domestiques et la vérification par les vendeurs de la validité du permis d’un acheteur potentiel, le Parti conservateur est le parti pour vous.

Bien que les quatre autres partis se soient engagés à compléter le rachat des armes d’assaut et à mettre en œuvre les mesures en suspens du projet de loi C-21, nous croyons, sur la base des actions passées, que seuls les engagements à cet effet des libéraux, des bloquistes et des verts sont crédibles.

Étant donné que les libéraux ont adopté trois décrets historiques interdisant quelque deux mille modèles d’armes d’assaut (et ce, malgré une opposition massive et une campagne de désinformation extrêmement efficace), qu’ils ont institué un gel sur l’achat de nouvelles armes de poing et qu’ils ont adopté des mesures qui changent la donne en termes de protection pour les femmes et les enfants contre la violence armée, PolySeSouvient croit que les mesures essentielles de contrôle des armes en suspens (retirer les armes d’assaut prohibées de la circulation, interdire les chargeurs de grande capacité et mettre en œuvre les mesures relatives à la violence conjugale) ont les meilleures chances de se concrétiser sous un nouveau gouvernement libéral.

Cela dit, un vote pour le Bloc Québécois garantira un appui important de la part d’au moins un parti d’opposition ».

LIENS

PolySeSouvient says Liberals, Bloc Québécois are Canada’s best options for gun control, by News Staff Posted April 15, 2025

Liberals most likely to deliver on gun control, says PolySeSouvient, Jim Bronskill Tue, April 15, 2025

PolySeSouvient vante le bilan libéral en matière de contrôle des armes à feu, Jim Bronskill – La Presse canadienne à Ottawa

AUTRE LIEN

Les Canadiens doivent être protégés des armes à feu américaines

La Pressse, 10 avril 2024

Heidi Rathjen

Heidi Rathjen, Fondatrice et coordonnatrice de PolySesouvient, et deux cosignataires ;  Ken Price, de Familles du Danforth pour des communautés plus sécuritaires ; Dr Najma Ahmed, de Médecins canadiens pour un meilleur contrôle des armes à feu

Au Canada, la plupart des armes à feu saisies sur des scènes de crime et plus de la moitié de celles utilisées dans des homicides ont été obtenues légalement au pays. Cependant, la majorité des armes de poing illégales utilisées dans les grandes zones urbaines comme Montréal et Toronto sont introduites en contrebande depuis les États-Unis. Ces armes constituent une sérieuse menace pour la sécurité publique.

Cinq principales promesses à respecter

  • Empêchent le trafic illégal d’armes de poing vers le Canada
  • Compléter le programme de rachat des armes d’assaut
  • Mettre en œuvre des mesures pour éviter la violence armée entre partenaires intimes
  • Combler les failles pour faire respecter les limites sur la capacité des chargeurs
  • S’assurer que c’est la GRC plutôt que les fabricants américains qui catégorise les nouveaux modèles

La Presse, jeudi 10 avril 2025 – Élection fédérale, jour 19

Sous sa gouverne, un gouvernement libéral renforcera le contrôle des armes à feu, notamment en enlevant leur permis aux personnes reconnues coupables «d’infractions de violence, y compris la violence entre partenaires intimes», a annoncé Mark Carney.

LETTRE OUVERTE – La foi chrétienne ne doit engendrer aucune violence

35e anniversaire des féminicides à Polytechnique

par Collaboration spéciale,  6 décembre 2024, dans Lettre ouverte

Jenna Smith, coordonnatrice du Projet Rapha, organisme Direction Chrétienne et Sabrina Di Matteo, doctorante en sciences des religions, Université Laval

Nous étions des enfants en décembre 1989. Nous avons appris, au fil des ans, ce qu’avait été l’horreur de la tuerie de masse des 14 étudiantes de Polytechnique. Quelques fois, nous nous sommes imaginées à leur place. Nous répétons leurs noms chaque année. Une génération plus tard, nous constatons pourtant que lutter contre la violence faite aux femmes demande des forces renouvelées. Elle exige aussi une vigilance quant aux tendances et idéologies qui, sournoisement ou visiblement, s’attaquent aux mailles de la solidarité et de l’égalité acquises. Aujourd’hui, malheureusement, l’actualité nous pousse à considérer les faillites au cœur des Églises et des réseaux chrétiens. (…)

Violence en héritage

Espérance et vigilance

Faire rayonner des interprétations éclairées

Vers une solidarité universelle

MERCI À CLAUDE BOUCHER CHISALE

Denis-Paul Hamelin, M.Afr

Éditorial de Denis-Paul Hamelin, M.Afr

Notre ami Claude Boucher Chisale est décédé. Artiste, ethnologue, sa vie missionnaire au Malawi aura contribué à réveiller dans le pays la mémoire des richesses de la vie traditionnelle. On oublie parfois les débuts un peu difficiles de sa mission. Dès son arrivée, il voulut comprendre la culture locale et s’y insérer. Ses journées en succursale se terminaient le plus souvent par une rencontre autour du feu. Bien sûr, c’était là l’occasion toute rêvée d’apprendre la langue, mais en même temps, légendes et contes venaient faire de lui un homme du pays. Et toute son action pastorale en sera marquée ! Cela lui méritera aussi de passer par le rituel traditionnel d’entrée dans la communauté où on lui donnera le nom malawite de Chisale.

Très tôt après son arrivée dans son pays d’adoption, Claude produisait une représentation du mystère de Noël fortement marquée des coutumes du pays : costumes, chants, danses, tambours. Tout le monde n’était pas enthousiaste pour ce type d’initiative ! Il faut nous rappeler que nous sommes à la fin des années 60 et que l’influence du Concile n’avait pas encore franchi tous les océans. Sans prendre l’allure du combattant, Claude resta fidèle à lui-même. Il était profondément convaincu que la proclamation de l’Évangile devait prendre la couleur locale.

Extrêmement doué comme artiste-peintre, il voulait mettre son talent au service de la Bonne Nouvelle. C’est ce qu’il fit sa vie durant. Et son engagement se perpétuera par l’école de sculpture et de peinture qu’il mit sur pied, de même que par les musées regroupant des œuvres des diverses ethnies du pays. Comme tous ses confrères, Claude prit le chemin de l’Afrique avec le désir profond de partager avec les Malawites la joie de l’Évangile! D’une certaine façon, il anticipait l’invitationdu pape François de devenir témoin de la joie que nous trouvons dans la rencontre avec Jésus (La joie de l’Évangile, # 1). 

La vie de Claude me fait penser qu’il y a autant de couleurs de la mission qu’il y a de missionnaires, chacun et chacune mettant les talents reçus au service de l’Évangile. Claude, nous te disons un grand merci !

Maîtrise des sciences exactes et technologiques pour le développement en Afrique

Par Freddy Kyombo Senga

Les aléas et les distractions de la sphère politique mobilisent tellement notre attention que nous en oublions l’aspect crucial du développement de nos pays africains.

Dans cet article j’aimerais surtout attirer l’attention de nos décideurs sur les sciences exactes qui ont propulsé le développement de certains pays asiatiques qui nous fascinent.

Les matières scientifiques sont nombreuses. Ici nous nous focalisons sur les matières scientifiques qui favorisent la création des industries, la construction et l’entretien des infrastructures. Notez que notre souci premier est d’attirer l’attention sur l’autonomisation de nos pays qu’on appelle avec condescendance « du tier monde ». Par manque d’industries et de technologie fiable, beaucoup de pays africains sont contraints d’importer des produits finis qui viennent des pays dont l’intérêt est de nous voir demeurer à ce stade de « consommateur ».

Certes, des éminents scientifiques ont fait la fierté de l’Afrique. Je n’en doute pas un seul instant. Certains d’entre eux nous ont conseillé de développer l’enseignement des sciences exactes dans nos pays sous-équipés ou « en voie de développement ». Un professeur africain du Massachusetts Institute of Technology, avait suggéré de promouvoir l’enseignement des mathématiques pour que les jeunes africains puissent concourir à armes égales avec les jeunes venant d’autres continents. Il avait en effet constaté le faible nombre d’Africains dans ce prestigieux institut lors des inscriptions aux concours des sciences exactes.

Que faire alors pour promouvoir ces sciences exactes dans les écoles du continent ?  Il faut que les dirigeants de nos états comprennent qu’il est judicieux de stimuler les élèves et étudiants qui terminent leurs études secondaires en primant les meilleurs d’entre eux avec des bourses universitaires. Avec plus d’éducation dans les technologies fiables et modernes, leur savoir-faire contribuera au développement de nos pays tel que la construction des bâtiments, d’usines, de routes, de machines adaptées et d’outils utiles, etc.

En plus des bourses, le suivi de leur progression académique devient une manière de les protéger et de veiller à ce qu’ils se focalisent sur les objectifs qu’ils aimeraient atteindre, et qu’ils se sentent responsables et redevables à la nation qui les a aidés à progresser.

Pour en arriver là, il faut que nos dirigeants aient le courage de reconnaître que depuis plusieurs années, dans beaucoup de pays africains, nous offrons à la jeunesse africaine un enseignement au rabais la rendant inapte à entrer en compétition avec la jeunesse où l’enseignement est surveillé par l’État. La preuve ? Beaucoup de dirigeants africains ne mettent pas leurs enfants dans les écoles publiques appartenant à l’État. Ils les inscrivent plutôt dans des écoles privées où le niveau scolaire est bon et où ils payent très cher. Ou bien, ils les envoient tout simplement en occident, aux Amériques ou dans certains pays africains qui soignent leur système éducatif.

Nous pouvons apprendre de ces pays la façon d’organiser, de contrôler et de rendre l’enseignement efficace. Afficher des « titres pompeux » et une litanie de « doctorats » ne sert absolument à rien aussi longtemps que nos universités n’excelleront que dans la production des « chômeurs incompétents ». En effet, il y a beaucoup de diplômés qui ne sont pas « employables » tout simplement parce qu’ils n’ont pas une connaissance pratique des matières apprises durant leur cursus. Ils sont pratiquement incompétents après 17 où 18 ans de parcours scolaire. L’admettre n’est pas une honte. C’est plutôt une opportunité pour nous remettre en question et rebondir pour le mieux.

Ce n’est certainement pas une question de « moyens », car nous observons la répartition des salaires et de dépenses « scandaleuses » dans certains pays qui pourraient tout financer eux-mêmes. Il faut tout simplement acquérir la conscience qu’en bien formant la jeunesse du pays et en la rendant compétente et efficace, on peut ainsi résoudre au moins un tiers des problèmes liés au développement du pays. Le choix éducatif est un choix éminemment politique… « On ne récolte que ce que l’on sème » !

Courage ! Nous pouvons encore nous rattraper si nous travaillons ensemble et consciencieusement ! Ce ne sont pas des Africains valeureux qui manquent.       

Autre lien : Lettre adressée à Félix Tshisekedi, Président de la République Démocratique du Congo.

Interdire les armes d’assaut au Canada avant qu’il ne soit trop tard

La mairesse de Montréal, PolySeSouvient et des survivantes de la tragédie de Polytechnique exigent une intervention immédiate du gouvernement du Canada pour compléter l’interdiction des armes d’assaut avant qu’il ne soit trop tard

Nouvelles fournies par la Ville de Montréal – Cabinet de la mairesse et du comité exécutif 

19 novembre 2024

MONTRÉAL, le 19 nov. 2024 /CNW/ – La mairesse de Montréal, Valérie Plante, PolySeSouvient et des survivantes de la tragédie de Polytechnique demandent au gouvernement du Canada d’intervenir rapidement afin d’assurer un meilleur contrôle des armes à feu au pays, plus spécifiquement en vue d’interdire les armes de style militaire. La mairesse était accompagnée, pour l’occasion, de Nathalie Provost, blessée lors du féminicide de 1989 à l’École Polytechnique et principale porte-parole de PolySeSouvient, Heidi Rathjen, témoin de la tuerie et coordonnatrice de PolySeSouvient, Serge St-Arneault, représentant des familles des victimes membres du collectif, ainsi que plusieurs représentants d’associations étudiantes ayant milité pour le contrôle des armes.

« Près de 35 ans après la tragédie de Polytechnique, le gouvernement du Canada doit toujours imposer un contrôle plus ferme des armes à feu au pays. Ottawa a fait un pas dans la bonne direction en prohibant quelque 1 500 modèles, mais des centaines de modèles militaires sont encore exemptés pour des raisons arbitraires. Le gouvernement doit mettre en place des contrôles supplémentaires des armes à feu et participer activement, avec les provinces, à la lutte contre le trafic d’armes prohibées ou illégales, et contribuer à la sécurité de toute la population », a déclaré la mairesse, Valérie Plante.

« Lors de chaque anniversaire, nous nous souvenons de nos consœurs disparues pour honorer leur mémoire et ne jamais oublier leurs sourires, leurs espoirs et leur amour de la vie. Et, comme chaque année, nous ferons le bilan en lien avec le devoir de mémoire découlant de cette tragédie, celui qui comprend entre autres un meilleur contrôle des armes. Cette année, lors du dernier anniversaire avant les prochaines élections fédérales, nous miserons surtout sur l’interdiction des armes d’assaut, qui a été promise aux familles et aux Canadiens trois élections de suite. Mais avec des élections qui pourraient être déclenchées à tout moment, il est minuit moins une à cause du peu de temps qui reste pour compléter le rachat de l’ensemble des armes d’assaut en circulation, alors que des centaines de modèles n’ont pas encore été prohibés », a soutenu Nathalie Provost, survivante et principale porte-parole du collectif PolySeSouvient.

Comme toute métropole, Montréal n’échappe pas à certaines réalités des grands centres urbains. Les tragédies de Polytechnique, de Concordia et de Dawson en témoignent. Depuis 2021, Montréal fait également face au fléau des violences armées. La mairesse rappelle que la sécurité en ville est un élément clé pour garantir d’autres droits, dont la liberté et de l’égalité.

« Chaque jour, la Ville de Montréal travaille à offrir des milieux de vie sécuritaires. Bien que la Ville et le SPVM travaillent quotidiennement à prévenir la violence liée aux armes à feu, les décisions en cette matière demeurent de juridiction fédérale. Montréal assure un leadership sur son territoire, notamment en appliquant les lois édictées par le gouvernement du Canada, mais, à elle seule, la Ville ne peut enrayer le fléau et les conséquences qui découlent de l’utilisation et de la circulation des armes à feu », a ajouté Alain Vaillancourt, responsable de la sécurité publique au comité exécutif de la Ville de Montréal.

Tout en saluant les avancées réalisées par le gouvernement du Canada, la mairesse Plante estime que le combat pour un meilleur contrôle des armes à feu doit se poursuivre, 35 ans après les événements tragiques de Polytechnique, le 6 décembre 1989, notamment pour répondre à la première demande de la population étudiante de Polytechnique à l’époque, soit d’interdire les armes d’assaut. La pétition des étudiantes et des étudiants qui réclamait cette mesure et qui a récolté plus d’un demi-million de signatures avait été endossée par le maire Jean Doré, en 1990.

En dépit des gains significatifs obtenus par PolySeSouvient, la mairesse Plante estime que le combat pour un meilleur contrôle des armes à feu doit se poursuivre, 35 ans après les événements tragiques de Polytechnique, le 6 décembre 1989.

« Je demande au gouvernement du Canada de remettre à l’ordre du jour l’enjeu de la sécurité urbaine, qui nous concerne toutes et tous. Le gouvernement doit assumer ses responsabilités en matière de contrôle des armes à feu. Cela est nécessaire afin de contrer les tueries de masse et toute forme de violence armée au sein de nos collectivités », a conclu la responsable de la diversité, de l’inclusion sociale, de l’accessibilité universelle, de la condition féminine, de la jeunesse et des personnes aînées, Josefina Blanco.

PHOTOS : VDM – ANNONCE CONTRÔLE DES ARMES À FEU

Photographe : Yvens B. Tel. : 514-652-8315. Still & Motion Creator www.YvensB.cowww.instagram.com/YvensB

SOURCE : Ville de Montréal – Cabinet de la mairesse et du comité exécutif

Source : Simon Charron, Attaché de presse, Cabinet de la mairesse et du comité exécutif de Montréal, 438 864-368, simon.charron@montreal.ca; Renseignements : Direction des affaires publiques et du protocole, Ville de Montréal, relationsmedias@montreal.ca

LIENS :

Notre demande, qui reflète le vœu de la majorité des Canadiens, a été entendu à travers le pays :
Presse canadienne :
https://lactualite.com/actualites/valerie-plante-exhorte-ottawa-a-terminer-la-liste-des-armes-dassaut-interdites/
Canadian Press (multiples publications) :
https://www.thestar.com/news/canada/quebec/montreal-mayor-supports-polytechnique-survivors-call-for-complete-assaultweapon-ban/article_29d87929-7d5e-5ae1-880f-869dc2e52960.html
La Presse :
https://www.lapresse.ca/actualites/grand-montreal/2024-11-19/armes-d-assaut/montreal-reclame-a-ottawa-d-aller-jusqu-aubout.php
Noovo :
https://www.noovo.info/nouvelle/controle-des-armes-a-feu-la-ville-de-montreal-demande-au-federal-dagir-immediatement.html
VIDEO – CTV News :

https://montreal.ctvnews.ca/montreal-wants-assault-weapons-banned-before-buy-back-program-starts-1.7115776
https://montreal.ctvnews.ca/video/c3032726-montreal-wants-a-total-ban-on-all-assault-weapons
The Gazette :

https://montrealgazette.com/news/local-news/plante-joins-call-for-more-gun-control
VIDEO – CityNews :

https://montreal.citynews.ca/2024/11/19/mayor-plante-polytechnique-ottawa-stricter-gun-control/
https://montreal.citynews.ca/video/2024/11/19/montreal-mayor-polytechnique-survivors-call-for-stricter-gun-control/

Et si l’on disait : halte aux armes à feu, ça suffit !

Il est indéniable que la prolifération et le commerce illicite des armes à feu sont à l’origine d’une violence toujours plus croissante à l’échelle mondiale. Selon Amnesty International, une ONG spécialisée dans la protection des droits humains, plus de 600 personnes meurent chaque jour par une arme à feu. Cela est en grande partie lié à la facilité avec laquelle ces armes sont accessibles, que ce soit de manière légale ou illégale. Ce fléau touche de nombreuses régions incluant les États-Unis et même le Canada. Aucune nation ne peut échapper à ses effets dévastateurs.

Cette calamité atteint plus dramatiquement l’Afrique. Ces dernières années, la Libye, le Sahel, la Somalie, la République Démocratique du Congo, le Soudan et plus particulièrement le Soudan du Sud font face à des tragédies causées par l’utilisation abusive des armes légères et de petit calibre. La guerre y a fait des centaines de milliers de morts. Un nombre considérable de personnes doivent fuir les zones de guerre et elles deviennent des déplacés ou des réfugiés à l’intérieur même de leur propre pays. Ce désastre entrave le progrès social et économique. La protection des biens et des personnes ne sont plus assurés lors des conflits armés. 

Ce numéro de La lettre aux Amis fait écho à cette triste réalité des violences destructrices et disproportionnées qui sévissent au Soudan du Sud. Trois des nôtres y sont en mission dans le diocèse de Malakal où ils endurent chaque jour, avec leurs chrétiens, les angoisses de la guerre. Nous leur témoignons notre soutien fraternel et invitons tous nos lecteurs à un élan de solidarité à leur endroit.

LIEN