Un meilleur contrôle des armes à feu commence avec le bulletin de vote

POINT DE VUE / Alors que les électeurs se rendent aux urnes pour élire le prochain gouvernement fédéral, la sécurité de nos communautés et la prévention des fusillades de masse, des féminicides et des suicides sont des enjeux électoraux majeurs.

Heidi Rathjen, Diplômée de Polytechnique et coordonnatrice de PolySeSouvient

Serge St-Arneault, Frère d’Annie St-Arneault (décédée en 1989 à Polytechnique)

La semaine dernière, PolySeSouvient a partagé avec les Canadiens son analyse des actions et promesses des partis politiques. Le collectif estime que les mesures essentielles de contrôle des armes à feu ont le plus de chances d’être réalisées sous un prochain gouvernement libéral.

En tant que chef libéral, M. Carney a promis d’achever le programme de rachat des armes d’assaut. Il a également promis de mettre en œuvre les mesures adoptées dans le cadre du projet de loi C-21, dont la révocation automatique du permis de possession d’arme d’une personne trouvée coupable de crimes violents ou qui fait l’objet d’une ordonnance de protection liée à la violence conjugale ou au harcèlement criminel. Il s’est également engagé à améliorer la capacité de la GRC à tracer les armes utilisées pour commettre des crimes.

En revanche, le leader conservateur, M. Poilievre, a promis d’abroger toutes les mesures de contrôle des armes adoptées par le gouvernement Trudeau. Cela inclut la loi C-21 qui retire automatiquement les armes à feu aux agresseurs conjugaux et gèle les ventes d’armes de poing, ainsi que le projet de loi C-71 qui rétablit les registres de ventes commerciales et exige la vérification du permis d’un acheteur potentiel.

Plus inquiétant encore, M. Poilievre – qui a voté contre toutes les mesures de contrôle des armes depuis qu’il a été élu député il y a 21 ans – s’est engagé à annuler l’interdiction des armes d’assaut qu’il qualifie de simples «fusils de chasse». Ces armes posent indéniablement un danger majeur pour la sécurité publique. Notons que les chasseurs ont encore le choix entre près de 20 000 modèles de carabines et de fusils qui demeurent légaux.

Le leader conservateur propose aussi une tolérance zéro envers les activités illicites, y compris la prison à vie pour cinq chefs d’accusation ou plus d’importation ou d’exportation de dix armes à feu illégales ou plus, de même que «la Loi des trois coups» à l’américaine. Bien qu’un châtiment approprié soit un objectif louable, des peines plus sévères ne découragent généralement pas la criminalité, en particulier dans les cas de crimes passionnels, tels les homicides conjugaux, ou de crimes motivés par la haine, comme les tueries de masse qui se terminent souvent par un suicide.

La prévention devrait être la priorité absolue, et non la punition, qui arrive après que le mal est fait.

Si le problème du trafic d’armes dans les grands centres urbains comme Toronto est réel et mérite l’attention des autorités, les données probantes montrent que, à travers le pays, la plupart des armes saisies par la police et jusqu’à la moitié des armes à feu utilisées dans les homicides ont été obtenues légalement au Canada. Les conservateurs citent constamment des statistiques sur la criminalité urbaine, mais ils passent sous silence les homicides ruraux, les meurtres familiaux, les fusillades de masse et les suicides par balles.

Comme c’est le cas pour la plupart des fusillades de masse, les tireurs à Polytechnique, à Concordia, à Dawson et dans le cadre des deux massacres dont M. Poilievre a parlé au cours du débat des chefs de jeudi dernier (pour justifier l’utilisation de la clause dérogatoire sur les peines consécutives) possédaient tous légalement les armes qu’ils utilisaient. Il s’agit des événements survenus à la mosquée de Québec et des meurtres de trois agents de la GRC à Moncton.

Le gouvernement doit à la fois s’attaquer au marché illégal et empêcher la mauvaise utilisation des armes légales.

Les électeurs soucieux de la sécurité publique devraient réfléchir attentivement à leurs choix, compte tenu des deux approches radicalement différentes proposées pour lutter contre la violence par armes à feu.

LIENS

À Montréal, un autre combat

Plus de 800 kilomètres séparent la ville de Timmins, dans le nord de l’Ontario, et Montréal, là où est survenu le féminicide de Polytechnique en 1989. Quatorze femmes y avaient perdu la vie.

Deux survivantes de la tuerie – Nathalie Provost, candidate libérale dans Châteauguay–Les Jardins-de-Napierville, et Heidi Rathjen, porte-parole de PolySeSouvient – militent depuis pour le contrôle des armes à feu afin d’éviter d’autres tueries de masse.

PolySeSouvient estime que ses demandes ont de meilleures chances de se concrétiser sous un gouvernement libéral et qu’un vote pour le Bloc québécois garantirait « un appui important de la part d’au moins un parti d’opposition ». Le groupe note que le Nouveau Parti démocratique (NPD) a joué sur les deux tableaux lors de la dernière session législative. L’ensemble du caucus a finalement voté pour la loi C-21 après qu’elle eut été modifiée.

François, le pape qui nous a montré le visage de la Mission

Par Yoland Ouellet, o.m.i.Directeur national des Œuvres pontificales missionnaires du Canada francophone

J’ai eu la grâce de lui serrer sa main à huit reprises. Chaque fois, j’ai senti chez lui cette bonté, cette écoute vraie, cette compassion incarnée. François ne faisait pas que parler de Dieu : il le rendait visible à travers ses gestes, par son regard, par son accueil, et par sa vie !

Pour moi François a, en quelque sorte, dépouillé toute l’Église et l’a ramenée à l’essentiel, à sa raison d’être, en toute urgence : la Mission. Il voulait qu’elle arrête de se centrer sur elle-même pour qu’elle sorte et aille à la rencontre de tous.

Je ne peux oublier ces choix surprenants dès les premiers instants de son élection : son nom de François, un appel clair à la simplicité et à la fraternité universelle. Son habillement sobre, son refus d’habiter les appartements pontificaux, sa proximité avec le peuple, surtout avec les plus pauvres, les itinérants, les migrants, les oubliés… « Que je voudrais une Église pauvre pour les pauvres », souhaitait-il de tout cœur. Il a été, pour notre temps, un « cœur sur deux jambes », allant de rencontre en rencontre, d’audience en audience, de pays en pays, pour écouter l’Humanité qui cri sa souffrance et sa désespérance.

Comme François d’Assise il y a plus de 800 ans, il n’a pas seulement réformé des structures ; il a réveillé des consciences. Il a interpelé toute l’Humanité en lançant un cri prophétique pour une « écologie intégrale », qui unifie la sauvegarde de notre maison commune, la Terre, à l’engagement envers les plus pauvres et le partage équitable des ressources. Sera-t-il écouté, ou juste admiré pour son courage de « parler des vraies choses » et de mener par l’exemple ? L’avenir nous le dira. Une chose est certaine : ce cri, il l’a adressé à tous, croyants et non-croyants, et il l’a incarné avec une cohérence impressionnante.

François nous a également bousculés en faisant une réforme majeure de la Curie romaine qu’il a transformé en une structure à caractère missionnaire. Promulguée en 2022 sous le titre évocateur Praedicate evangelium (Prêcher l’Évangile), elle illustre bien que l’Évangélisation y devient la priorité, avec un dicastère dédié placé au premier rang. Un geste symbolique fort qui a fait trembler les murs de Rome, mais aussi un tournant concret et nécessaire. C’est, à mes yeux, son plus beau cadeau fait aux chrétiens de notre époque.

Sa passion missionnaire s’est également manifestée dans son engagement pour la paix et la fraternité. Son pèlerinage œcuménique au Soudan du Sud, son document sur la fraternité humaine signé avec le grand imam d’Al-Azhar qui trace la voie du dialogue interreligieux tout en condamnant la violence, sa dénonciation constante des guerres… Tout cela témoigne d’un pape artisan de paix, prophète du dialogue et de la rencontre. « Tous frères », répétait-il, en écho à l’Évangile. Faisons taire les armes, dialoguons pour une paix réelle et durable.

De cet homme de Dieu que j’ai rencontré tant de fois, j’ai senti de la bienveillance, de l’écoute attentive à l’autre. Dans ce sens, il proposait à toute la famille humaine tout ce qu’il mettait en pratique.

François a également tracé un chemin d’espérance pour l’Église et pour tous les peuples, celui de la synodalité : marcher ensemble, écouter et dialoguer ensemble, discerner ensemble ce que l’Esprit dit aux Églises locales et aux communautés. Ce chemin aux traits jésuites, il l’a appris et perfectionné dans la grande école missionnaire de l’Amérique latine.

Le pape argentin a démontré que la Mission n’est pas une arme pour conquérir qui que ce soit, mais un appel à aimer, à servir, à révéler la tendresse du Père. François a vécu en mission, en sortie, avec le désir ardent de faire connaître celui qu’il connaissait intimement, le Christ-Jésus.

Merci, François, d’avoir vécu ta foi avec simplicité et passion, la rendant vivante et accessible à tous. Tu nous as dit : « Je connais Jésus, et je voudrais vous le faire connaître ». Tu y es magnifiquement parvenu.

Nous accueillons ton invitation à sortir et faire de même !

Gratitude pour le témoignage du pape François au monde

Rédigée par Dr. Adriana Bara, directrice nationale de CNEWA Canada1

À une époque où le monde semble souvent fracturé et incertain, certaines voix s’élèvent au-dessus du bruit — des voix qui nous rappellent ce qui est essentiel : la miséricorde, la justice, la paix et l’amour pour les plus petits d’entre nous. Le pape François a été l’une de ces voix.

Depuis le premier moment où il est apparu au balcon de la basilique Saint-Pierre et a salué le monde d’un simple et sincère « Buona sera », le pape François nous a rappelé, tant par ses paroles que par ses gestes, que l’Évangile nous appelle à aller vers les périphéries, à voir le Christ dans les pauvres, les déplacés, les souffrants, les oubliés et à marcher avec eux.

À CNEWA, nous avons la chance d’accompagner les Églises locales du Moyen-Orient, d’Afrique, d’Europe de l’Est et d’Inde dans l’accomplissement de cette même mission de présence et de service. À bien des égards, le pape François a été notre compagnon de route et notre source d’inspiration. Son attention constante envers ceux qui vivent aux périphéries — qu’elles soient géographiques, économiques ou existentielles — reflète le cœur de notre travail et la principale raison pour laquelle les Canadiens continuent de soutenir notre mission.

Plus que tout autre personnage dans un passé récent, il a donné une voix aux réfugiés et aux migrants, embrassé les blessés de guerre, et appelé la communauté internationale à ne pas détourner le regard. Sa solidarité avec les chrétiens d’Orient, en particulier en temps de persécution, a été puissant témoignage d’unité et d’amour. Il a visité des camps, embrassé les mains de ceux et celles qui souffraient et prié en silence face à la dévastation. Ces gestes ne sont pas simplement symboliques ; ce sont des signes sacramentels d’une Église qui voit, écoute et accompagne.

Mais le pape François nous a aussi rappelé que la paix ne se résume pas à l’absence de guerre, mais qu’elle est le fruit de la rencontre, du dialogue et du respect mutuel. Des plaines d’Irak aux églises de Jérusalem, des mosquées aux synagogues, des camps de réfugiés aux quartiers déchirés par la guerre, il a été un pèlerin de la paix, un bâtisseur de ponts entre les religions et les cultures.

À CNEWA, nous suivons son exemple au cœur des communautés que nous servons, en parlant le langage de la compassion, en pleurant avec ceux qui souffrent, en aidant ceux qui sont dans le besoin et en partageant l’espérance.

Alors que nous contemplons l’héritage durable du pape François, nous sommes remplis de gratitude. Gratitude pour son courage. Gratitude pour sa compassion. Gratitude pour un pontificat qui a éveillé la conscience du monde et qui nous a tous appelés à une solidarité plus profonde avec nos frères et sœurs, en particulier avec les plus vulnérables.

Puissions-nous continuer à marcher sur le chemin qu’il a ouvert avec simplicité, avec tendresse, et avec une foi inébranlable dans la puissance de l’amour : un amour qui guérit, qui construit et qui rachète.

Dre Adriana Bara est la directrice nationale de CNEWA Canada, une agence pontificale engagée dans la guérison et l’espérance à travers le monde.

  1. CNEWA est une association catholique d’aide sociale au Proche-Orient a été fondée par le pape Pie XI en 1926 comme un instrument d’amour et un signe d’espoir pour les personnes dans le besoin vivant dispersées dans les terres historiques mais instables des anciennes églises orientales : le Moyen- Orient, l’Afrique du Nord et le l’Est, l’Inde et l’Europe de l’Est.

    ↩︎

Conférence de presse de PolySeSouvient du 15 avril 2025

LOIC GOYETTE

Bonjour,

Merci à tous d’être ici aujourd’hui. Je suis Loïc Goyette, président de l’Association des étudiants et étudiantes de Polytechnique et porte-parole du Mouvement étudiant PAS_ICI, accompagnés dans la salle par les représentants de la Confédération pour le rayonnement étudiant en ingénierie au Québec (CRÉIQ) et de l’Union étudiante du Québec (UÉQ).

Malheureusement mon confrère Gabriel Comby, vice-président aux affaires externes de l’AEP, a dû s’absenter à cause d’une urgence familiale. Je parlerai donc au nom de l’AEP et du Mouvement étudiant PAS_ICI, qui regroupe 17 associations étudiantes à travers le Canada réunissant plus de 250 000 étudiantes et étudiants.

Le 6 décembre dernier marquait les 35 ans du féminicide de Polytechnique Montréal, au cours duquel 14 femmes furent tuées par un homme armé parce qu’elles étaient des femmes.

Immédiatement après ce tragique événement, l’AEP et la communauté étudiante de Polytechnique se sont engagées fermement, avec des familles de victimes ainsi que d’autres acteurs de la société civile, pour faire bannir les armes d’assaut au Canada. Ces armes, faites pour tuer le plus grand nombre de personnes le plus rapidement possible, n’ont pas leur place dans nos communautés.

Nous voyons malheureusement trop souvent, avec les tragédies ayant lieu jour après jour aux États-Unis, ce qu’un accès facile aux armes d’assaut peut occasionner. Une école, un cégep ou une université est censé être un lieu de partage de la connaissance, d’apprentissage et de camaraderie, pas un lieu de danger. Il est inacceptable que les personnes étudiantes craignent pour leur vie dans leur lieu d’enseignement.

C’est pour cela que des mesures fortes doivent être prises pour assurer la protection de nos communautés, entre autres en retirant les armes d’assaut de la circulation.

« Au cours de ces 35 années, les étudiants de Polytechnique et autres associations étudiantes sont joints aux diplômés de l’époque pour lutter pour cet objectif. Aujourd’hui, nous pouvons dire que nous avons fait la moitié du chemin, avec la prohibition de presque tous les modèles d’armes d’assaut existants. La seconde moitié, c’est-à-dire le retrait de ces armes de la circulation, est un enjeu clé dans cette élection. »

Nous demandons aussi que le prochain gouvernement se dote d’un système de préautorisation des armes à feu avant qu’elles ne rentrent sur le marché canadien. Il est absolument inacceptable que des armes techniquement prohibées se retrouvent en vente sur le marché canadien en tant qu’armes sans restriction due à des erreurs de classification faites par leurs manufacturiers ou importateurs.

Nous attendons aussi depuis longtemps que les chargeurs à grande capacité soient réellement interdits. Trop d’exceptions et d’échappatoires rendent les limites théoriques risibles.

Les victimes du massacre à Polytechnique n’ont pas été choisies au hasard: elles ont été tuées parce qu’elles étaient des femmes. Il s’agit de féminicides. La loi C-21, adoptée en 2023, contient plusieurs mesures importantes pour la protection des femmes, notamment l’interdiction automatique de posséder des armes pour une personne visée par une ordonnance de protection liée à la violence conjugale. Or, cette mesure n’est pas en vigueur, faute de réglementation habilitante. Nous demandons donc que ces mesures entrent en vigueur le plus rapidement possible.

Aujourd’hui, nous sommes à une véritable croisée des chemins en matière de contrôle des armes. Si le gouvernement entrant ne met pas en place ces mesures, nous sommes à risque de perdre tous les progrès des dernières années. L’enjeu est aussi réel aujourd’hui qu’il y a 35 ans: les tueries de masse de Fredericton en 2018, de Nouvelle-Écosse en 2020 et les nombreuses victimes de tous ces événements tragiques en sont un rappel douloureux.

C’est pourquoi nous sommes heureux de mettre en lumière les actions et les promesses de tous les partis politiques canadiens sur la question du contrôle des armes, et d’inviter les Canadiens soucieux de la sécurité publique à prendre en considération ces informations lorsqu’ils décideront quel parti représente le mieux leurs valeurs et points de vue en lien avec le contrôle des armes. »

SERGE ST-ARNEAULT

C’est en mémoire de ma sœur Annie St-Arneault et des treize autres victimes que je suis ici pour représenter d’autres membres des familles des victimes – bien que nous sommes de moins en moins nombreux au fil des décennies depuis la tragédie à Polytechnique.

Plus que jamais, les élections fédérales qui ont lieu en ce moment détermineront le sort du contrôle des armes au Canada pour les prochaines décennies. Ayant perdu un être cher dans le cadre d’une violence extrême résultant de l’accès légal à une arme d’assaut, j’invite tous les Canadiens à accorder une attention particulière aux engagements des partis politiques sur la question. 

HEIDI RATHJEN

Sur la base d’une analyse approfondie des réalisations, activités et engagements des partis entre 2021 et 2025, voici l’évaluation de PolySeSouvient quant à la performance de chaque parti en matière de contrôle des armes :

Parti conservateur

Le Parti conservateur n’a pas répondu à notre enquête multipartite sur le contrôle des armes à feu. Cependant, son chef et ses députés ont été très clairs au cours des quatre dernières années quant à leur position sur le contrôle des armes à feu. Le Parti conservateur parle du « droit » (inexistant) des Canadiens de posséder des armes à feu et s’est opposé à toutes les mesures introduites par le gouvernement Trudeau. Le chef du parti, Pierre Poilievre, a également passé les dernières années à dénaturer l’interdiction libérale des armes d’assaut, la qualifiant de « prise d’armes » (« gun grab »), disant aux foules que les libéraux cherchent à « interdire les fusils de chasse » et répétant la rhétorique du lobby des armes qui limite « tous les crimes commis avec des armes à feu » à la contrebande d’armes à feu.

Pourtant, les armes d’assaut que les Conservateurs appellent des « fusils de chasse » et souhaitent rendre légales de nouveau sont des armes de « conception tactique/militaire avec un chargeur de grande capacité […dont le] caractère mortel inhérent les rend impropres à un usage civil et constitue une menace sérieuse pour la sécurité publique », comme le tristement célèbre AR-15. Malgré les récentes prohibitions, les chasseurs ont toujours accès à près de 20 000 modèles de fusils et carabines légaux.

Poilievre a explicitement promis d’abroger toutes les mesures de contrôle des armes adoptées par les libéraux, y compris le projet de loi C-21 (qui retire les armes à feu des agresseurs domestiques et gèle les ventes d’armes de poing), le projet de loi C-71 (qui rétablit les registres des ventes commerciales et oblige la vérification du permis d’un acheteur potentiel) et la prohibition d’armes d’assaut.

Parti libéral

Bien qu’il ait initialement mal géré le dossier des armes d’assaut et qu’il ait permis des retards indéfendables dans la mise en œuvre du projet de loi C-21, le Parti libéral a ultimement réalisé des améliorations majeures et concrètes en termes de contrôle des armes et, ce, sur plusieurs fronts : (1) l’interdiction de presque tous les modèles d’armes d’assaut, (2) l’introduction de mesures révolutionnaires pour protéger les victimes de violence conjugale, (3) un gel sur les ventes d’armes de poing et (4) la mise en place de nouvelles mesures pour lutter contre le trafic illégal.

Le Parti libéral promet de respecter les principaux engagements pris par le passé : (1) le rachat tant attendu des armes prohibées, (2) la recherche d’une solution concernant la classification du modèle SKS et (3) la mise en œuvre des mesures en suspens, y compris celles qui attendent un règlement d’application (ex. : concernant la violence domestique) ou celles qui ont été promises, mais qui n’ont pas encore été livrées (ex. : veiller à ce que la GRC et non les manufacturiers et importateurs américains détermine la classification des nouveaux modèles, veiller à ce que les chargeurs ne puissent pas être modifiés pour contenir plus de cinq cartouches, et combler les lacunes concernant l’exemption olympique du gel sur les ventes d’armes de poing).

Bloc Québécois

Le Bloc Québécois a généralement appuyé tous les efforts du gouvernement, y compris le projet de loi C-21 et l’interdiction des armes d’assaut. Le porte-parole en matière de sécurité publique a fait un travail rigoureux pour améliorer le projet de loi en comité. Contrairement à tous les autres partis, le Bloc Québécois a appuyé les groupes de femmes en votant contre la mesure « ex-parte » qui, selon eux, pourrait nuire aux femmes (la mesure a été adoptée).

Le parti promet d’appuyer les mesures en suspens, comme la mise en œuvre rapide de C-21, l’interdiction des chargeurs modifiables et un système garantissant que la GRC – et non l’industrie – détermine la classification des nouveaux modèles, en plus d’aborder la question de la classification du modèle SKS.

Nouveau Parti Démocratique

Alors que le NPD avait promis d’appuyer l’interdiction des armes d’assaut et une certaine forme d’interdiction des armes de poing, ses actions à l’étape du comité parlementaire ont été l’opposé. Les deux porte-parole du NPD en matière de sécurité publique ont activement saboté les tentatives des libéraux d’inclure une telle interdiction dans le projet de loi C-21, s’attribuant même le mérite du retrait des amendements à cet effet. Ils ont également fait pression pour exempter l’ensemble des « tireurs pratiques » du gel des achats d’armes de poing, ce qui aurait essentiellement annulé le gel, s’attirant les félicitations du lobby des armes.

Ainsi, les promesses du NPD d’achever le rachat des armes prohibées – pour lesquelles ils se sont battus afin qu’elles demeurent légales – et d’empêcher les échappatoires liées à l’exemption olympique en lien avec le gel des armes de poing n’ont pas de crédibilité.

Toutefois, le parti promet d’achever rapidement la mise en œuvre de la loi C-21, d’éliminer les exemptions et les échappatoires qui contrecarrent les restrictions sur la capacité des chargeurs et d’empêcher les fabricants de contourner les règles de classification des armes à feu.

Pour conclure :

« Les Canadiens qui se rangent du côté du lobby des armes et de son idéologie qui veut que la possession d’armes soit un ‘droit’ ont un choix clair : c’est le Parti conservateur. Pour ceux qui veulent que des armes d’assaut semi-automatiques de type militaire soient de nouveau rendues légalement accessibles aux citoyens ordinaires et qui veulent se débarrasser de mesures de sécurité, telles que le retrait automatique des armes à feu aux agresseurs domestiques et la vérification par les vendeurs de la validité du permis d’un acheteur potentiel, le Parti conservateur est le parti pour vous.

Bien que les quatre autres partis se soient engagés à compléter le rachat des armes d’assaut et à mettre en œuvre les mesures en suspens du projet de loi C-21, nous croyons, sur la base des actions passées, que seuls les engagements à cet effet des libéraux, des bloquistes et des verts sont crédibles.

Étant donné que les libéraux ont adopté trois décrets historiques interdisant quelque deux mille modèles d’armes d’assaut (et ce, malgré une opposition massive et une campagne de désinformation extrêmement efficace), qu’ils ont institué un gel sur l’achat de nouvelles armes de poing et qu’ils ont adopté des mesures qui changent la donne en termes de protection pour les femmes et les enfants contre la violence armée, PolySeSouvient croit que les mesures essentielles de contrôle des armes en suspens (retirer les armes d’assaut prohibées de la circulation, interdire les chargeurs de grande capacité et mettre en œuvre les mesures relatives à la violence conjugale) ont les meilleures chances de se concrétiser sous un nouveau gouvernement libéral.

Cela dit, un vote pour le Bloc Québécois garantira un appui important de la part d’au moins un parti d’opposition ».

LIENS

PolySeSouvient says Liberals, Bloc Québécois are Canada’s best options for gun control, by News Staff Posted April 15, 2025

Liberals most likely to deliver on gun control, says PolySeSouvient, Jim Bronskill Tue, April 15, 2025

PolySeSouvient vante le bilan libéral en matière de contrôle des armes à feu, Jim Bronskill – La Presse canadienne à Ottawa

AUTRE LIEN

En attente à l’aéroport de Mexico City

Rafael

Rafael m’a reconduit à l’aéroport de Querétaro, situé à environ une demi-heure de route de la maison. Grâce à lui, j’en ai appris un peu plus sur cette ville d’environ deux millions d’habitants et en rapide croissance.

C’est ainsi que j’apprends qu’il y a une forte migration entre ces deux villes. Mexico City est immensément vaste avec plus de vingt-deux millions d’habitants. Non seulement il n’y a plus de place, mais le danger de tremblement de terre est omniprésent.

Incroyable ! En trois mois, cela représente 54, 000 familles, donc 108, 000 couples avec un ou deux (peut-être plus d’enfants) pour un total de plus de 200, 000 personnes. Comment une cité comme Querétaro parvient-elle à gérer une telle croissance. Où trouver des logements ? Combien et à quels endroits construire des écoles, des services de santé publique et autres services tel que le transport en commun ? Qu’est-ce que la Ville de Montréal ferait dans un scénario semblable ?

Je ne sais pas si c’est la même chose à Guadalajara. Déjà que la ville compte environ quinze millions d’habitants. Faisons nos calculs. Ces trois villes, Mexico, Querétaro et Guadalajara, atteignent à elles seules la presque totalité de la population canadienne.

J’attends mon prochain vol qui décollera après minuit. Il n’est même pas vingt heures. L’atterrissage est prévu demain matin à 7 h 30.

Quelle est la date de construction de l’aéroport de Mexico ?

L’aéroport international de Mexico, officiellement appelé Aéroport international Benito Juárez1, a été inauguré le 15 mai 1931. C’est l’un des aéroports les plus fréquentés d’Amérique latine et un hub majeur pour les vols internationaux et domestiques de la compagnie AeroMexico.

Brève vidéo en anglais sur Mexico City

L’aéroport international Benito Juárez de Mexico a connu des défis liés à sa saturation, ce qui a conduit à des projets de modernisation et d’expansion. Cependant, le président mexicain Andrés Manuel López Obrador a annulé la construction d’un nouvel aéroport à Texcoco en raison de préoccupations liées à la corruption. À la place, il a proposé de moderniser l’aéroport existant et de convertir un aéroport militaire, Santa Lucia, en un aéroport commercial.

Ces projets ont suscité des critiques, notamment en raison de la distance entre les différents aéroports et des défis opérationnels qu’ils posent.

Brève vidéo en anglais sur la valeur des propriétés qui vont tripler dans les prochaines années au Mexique

As-tu appris l’espagnol ?

Non ! Mais j’ai appris trois mots. Le premier, dont je suis fier, est celui que le douanier à l’aéroport de Mexico City m’a dit lorsque je cherchais mon chemin pour rejoindre la zone prévue pour les correspondances.

Quel soulagement de savoir être sur le bon chemin.

De fait, le seul mot en espagnol qui a surgi spontanément, sans que je ne sache comment ni pourquoi, est CORAZON. Mes confrères ont bien ri de ou avec moi en ajoutant que ce qui me manquait pour faire une phrase serait d’ajouter le mot CALRO. Donc,

Nous prévoyons retourner au Mexique cet automne pour une autre réunion. PERFECTO !

Montréal du haut des airs

L’avion a décollé une demi-heure après minuit. Il est déjà dépassé deux heures du matin à Montréal en tenant compte du décalage horaire. Le siège d’un avion, quel qu’il soit, sauf en première classe, n’est pas vraiment confortable. La nuit est courte. L’avion survole les étendues blanchâtres des champs encore enneigés. Puis, la ville de Montréal apparaît aux lueurs du matin. Quoi ? C’est seulement ça ! Merci à AeroMexico. Bon service !

  1. Après son élection à la Chambre des députés, il s’est imposé comme un dirigeant libéral de premier plan, contribuant à la rédaction de la Constitution de 1857 qui accordait des droits au peuple mexicain. Une disposition de cette charte, connue sous le nom de Ley Juarez, abolissait les privilèges légaux de l’Église et de l’armée. ↩︎

Les Canadiens doivent être protégés des armes à feu américaines

La Pressse, 10 avril 2024

Heidi Rathjen

Heidi Rathjen, Fondatrice et coordonnatrice de PolySesouvient, et deux cosignataires ;  Ken Price, de Familles du Danforth pour des communautés plus sécuritaires ; Dr Najma Ahmed, de Médecins canadiens pour un meilleur contrôle des armes à feu

Au Canada, la plupart des armes à feu saisies sur des scènes de crime et plus de la moitié de celles utilisées dans des homicides ont été obtenues légalement au pays. Cependant, la majorité des armes de poing illégales utilisées dans les grandes zones urbaines comme Montréal et Toronto sont introduites en contrebande depuis les États-Unis. Ces armes constituent une sérieuse menace pour la sécurité publique.

Cinq principales promesses à respecter

  • Empêchent le trafic illégal d’armes de poing vers le Canada
  • Compléter le programme de rachat des armes d’assaut
  • Mettre en œuvre des mesures pour éviter la violence armée entre partenaires intimes
  • Combler les failles pour faire respecter les limites sur la capacité des chargeurs
  • S’assurer que c’est la GRC plutôt que les fabricants américains qui catégorise les nouveaux modèles

La Presse, jeudi 10 avril 2025 – Élection fédérale, jour 19

Sous sa gouverne, un gouvernement libéral renforcera le contrôle des armes à feu, notamment en enlevant leur permis aux personnes reconnues coupables «d’infractions de violence, y compris la violence entre partenaires intimes», a annoncé Mark Carney.

Cathédrale et évêché de Querétaro, Mexico

Querétaro, 7 avril 2025

Présidée par mon confrère Paul Johnston, nous avons assisté aujourd’hui à la messe de 13 h 30 en anglais à la cathédrale de Querétaro1, située dans le quartier historique de la ville, avec ses rues étroites. Son style architectural rappelle l’époque coloniale espagnole.

J’ai l’impression de remonter le temps et de toucher à l’une des plus grandes richesses du peuple mexicain : sa culture. Elle ne se limite pas à l’art, à la musique et au folklore, mais s’étend également à l’architecture. Les cathédrales en sont la démonstration la plus éloquente.

Sans le vouloir, je me rappelle une vive réaction de l’animateur de radio Joël Le Bigot2 lors d’une de ses émissions radiophoniques. Cela remonte à quelques années. De quoi s’agit-il ? Joël Le Bigot a été scandalisé par la richesse des lieux de culte lors de ses voyages au Mexique (ou ailleurs en Amérique latine !). Ses propos étaient très sévères et ont laissé une profonde empreinte dans ma mémoire. La preuve est que je vous en parle aujourd’hui.

Loin de moi l’idée de condamner Joël. Nos points de vue et nos sensibilités sont peut-être diamétralement opposés, mais chacun a sa propre vérité en fonction de sa perception. Mon expérience en Afrique me l’a confirmé de nombreuses fois.

Quel est mon propre regard sur ce lieu fascinant ? La cathédrale, vieille de quatre cents ans, a émerveillé des milliers de croyants. Mystérieusement, je me sens en communion avec ceux qui ont prié ici. La véritable richesse de ce lieu saint réside dans son aspect spirituel. La célébration eucharistique est solennelle. L’encens s’élève en abondantes volutes. Tout est fait avec beaucoup d’attention ; les Mexicains chantent et répondent aux prières. Leur sens du sacré est très fort et ils ont préservé leur riche héritage.

L’évêque Fidencio López Plaza

Plus tard en après-midi, nous sommes allés à l’évêché de Querétaro3, qui se trouve à quelques minutes de marche de la cathédrale, sur la rue Reforma. Notre rencontre avec l’évêque Fidencio López Plaza s’est avérée extrêmement cordiale. Il est heureux de nous compter parmi les membres de son diocèse. Ne parlant pas espagnol, j’admire l’aisance avec laquelle mon collègue Cyriaque Mounkoro maîtrise cette langue, lui qui est originaire du Mali. Dans notre diversité, nous sommes unis par des liens spirituels communs.

Serge St-Arneault, Paul Johnston, Mgr Fidensio López Plaza, Barthélémy Bazemo et Cyriaque Mounkoro.
  1. Le bâtiment a été érigé entre 1786 et 1804 par l’Ordre de Saint Philippe Neri, à la demande du Père Martín de San Cayetano. Elle a été bénie par le père Miguel Hidalgo, un leader de la Guerre d’Indépendance mexicaine, le 19 septembre 1805.
    L’ancien oratoire de San Felipe Neri, aujourd’hui désigné comme la cathédrale de Querétaro (à la demande de l’historien Francisco Benegas y Galván), a été construit par la Congrégation de l’Oratoire de San Felipe Neri.
    Abandonné par l’ordre du lieu, l’évêque et historien Francisco Banegas y Galván demanda au Saint-Siège de faire don du temple pour la création de la cathédrale et du séminaire, ce qui fut autorisé et, en 1921, le temple fut déclaré cathédrale par le pape Benoît XV, étant consacré en 1931.
    Miguel Hidalgo, ou El Cura Hidalgo, était un prêtre, un universitaire et militaire. Au Mexique, il est considéré comme le père de la patrie. Il s’est distingué en déclenchant la première étape de la guerre d’indépendance du Mexique avec un acte connu dans l’historiographie mexicaine sous le nom de Grito de Dolores. Il dirigea la première partie du mouvement d’indépendance militairement et politiquement, mais après une série de défaites, il fut capturé le 21 mars 1811, près de six mois après le début de la révolte, et emmené prisonnier dans la ville de Chihuahua. Il a été jugé et fusillé le 30 juillet de la même année à Chihuahua.
    Sources : Catedral de Querétaro, Miguel Hidalgo et Costilla et Indépendance du Mexique ↩︎
  2. Joël Le Bigot, né le 28 mars 1946 à Livarot, en Basse-Normandie, est un animateur de radio québécoise, qui a animé depuis plus de 50 ans des magazines radiophoniques matinaux à CBF, la radio française de Radio-Canada à Montréal. Il a quitté l’antenne de Radio-Canada le 18 juin 2022. ↩︎
  3. Av Reforma Ote 48, Centro, 76000 Santiago de Querétaro, Qro. http://www.diocesisqro.org/ ↩︎
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Aller-retour Querétaro – Guadalajara, Mexique

Lampadaire du quartier populaire Loma de Casa Blanca

Il est 20h00 au cœur du quartier populaire Loma de Casa Blanca de Querétaro1 où je me trouve en ce moment. Le bruit de la rue est incessant; passage des voitures, aboiement des chiens, haut-parleurs diffusant des chants mexicains. La nuit, ce sont plutôt les chants des coqs qui dominent.

C’est mon deuxième séjour dans cette ville d’environ 2 millions d’habitants. D’autres quartiers de la ville sont bien aménagés. Pour vous donner une idée, voici quelques photos des avenues de la ville permettant d’atteindre le haut d’une colline surplombant la ville.

Vidéo

Le 30 mars, nous participons à la messe du dimanche à l’église Sainte-Monique, l’une des trois églises de la paroisse de la Très-Sainte-Trinité2, puis nous quittons Querétaro à 12h30 pour nous rendre à Guadalajara distante de 420 km.

Devant l’église Sainte-Monique; le frère Rafael Santana de Azevedo et les pères Barthélémy Bazemo et Paul Johnston, tous Missionnaires d’Afrique.

Nous empruntons une autoroute payante peu achalandée et arrivons à destination à 16h20 pour une moyenne de 130 km à l’heure avec des pointes de vitesse de 160 km/hre. En route, nous avons croisé cinq barrages routiers et déboursé environ $100.

Guadalajara

C’est mon deuxième séjour. Nous avons cinq ou six jours de réunion et l’ambiance est déjà bonne. Le design de cette maison est particulier. Les grands espaces intérieurs sont magnifiquement illuminés grâce au recouvrement entier d’un toit de verre qui crée un vaste puis de lumière. Les décorations sont magnifiques.

Cette vaste maison est dédiée aux jeunes mexicains désireux de devenir missionnaires. Ceux-ci consacrent trois années pour les études en philosophie et suivent une formation adaptée pour l’engagement missionnaire en Afrique. Aussi, la maison accueille la Famille Lavigerienne, un regroupement de laïcs qui partage la spiritualité des Missionnaires d’Afrique. C’est donc une maison ouverte où il fait bon vivre.

Retour à Querétaro le 5 avril.

  1. Le mot Querétaro signifie « le lieu des rochers » en langue tarasque du peuple Purépecha ou bien « le plus grand jeu de balle » en otomi. La ville est fondée en 1531, pendant la conquête du Mexique, par le conquistador espagnol Hernán Pérez Bocanegra y Córdoba et l’Indien otomí Conín (es).
    Santiago de Querétaro est situé à 1,900 m d’altitude.  Située dans le centre-nord du Mexique, Santiago de Querétaro, également appelée Querétaro (prononcé en espagnol : keˈɾetaɾo), est une ville culturelle qui compte 878 931 habitants et une agglomération de plus de 1,5 million d’habitants. Elle fut longtemps considérée comme la troisième plus grande ville de la nouvelle Espagne et le théâtre de drames politiques majeurs de la préparation de la Révolution à la signature du traité de Guadalupe Hidalgo qui céda la moitié du territoire mexicain aux États-Unis. L’empereur Maximilien y fut fusillé.
    Querétaro est située au centre de la fertile plaine du Bajio et se consacre essentiellement à la viticulture, à l’agriculture en général et à l’élevage.
    Ville industrielle de premier plan, elle n’en garde pas moins un immense centre historique de toute beauté inscrit au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Belle et paisible ville, Querétaro est un joyau colonial mêlant le baroque au style mudéjar.
    Sources : Wikipedia – UNESCO –
    Site Web : https://www.queretaro.gob.mx/ ↩︎
  2. https://sergestarno.com/wp-content/uploads/2025/04/lettre_aux_amis_no_65.pdf ↩︎