PHOTO : Plus de 75 participants se sont réunis dans le cadre de la 2e édition du Forum Émergence, le 8 novembre dernier à Montréal, afin de soutenir six projets porteurs d’innovation sociale à prendre leur envol. (Photo : Réseau Croissance)
Le Forum Émergence du Réseau Croissance a rassemblé près de 75 professionnels animés par leur foi chrétienne afin de soutenir six projets d’innovation sociale. Grâce au mentorat, à la collaboration et à la générosité de nombreux partenaires, ces initiatives prennent leur envol pour servir le bien commun et raviver l’espérance au cœur de notre société.
Grâce à l’appui de commanditaires engagés et de mentors chevronnés, six projets porteurs d’innovation sociale prennent leur envol
Montréal, le 17 novembre 2025
Le Réseau Croissance a tenu, le samedi 8 novembre, la deuxième édition du Forum Émergence, un événement qui vise à mobiliser des professionnels portés par leur foi chrétienne autour de projets à impact social. Près de 75 participants se sont réunis dans la nouvelle salle de conférence de la firme BLG Avocats, à Montréal.
Six projets porteurs d’innovation sociale ont été présentés lors de cette édition. Chacun a reçu une bourse de 5 000 $, ainsi qu’un accompagnement personnalisé par des mentors issus du milieu des affaires et de la société civile, Ces mentors se sont engagés à offrir au minimum 5 heures de leur temps bénévolement afin de soutenir les porteurs de projets dans le développement, la planification et la mise en œuvre de leurs initiatives.
Un de ces projets, le projet Espace Parvis, s’est quant à lui distingué en obtenant une bourse de 10 000 $ pour ses ateliers participatifs et collaboratifs favorisant l’engagement, l’autonomie et le développement de la connaissance de soi chez les jeunes.
« Notre expérience au Forum Émergence nous a vraiment permis de découvrir des projets porteurs de sens et des professionnels passionnés et engagés, déclare Angélique Sanches, cofondatrice d’Espace Parvis. Les accompagnements proposés par les experts ainsi que la bourse Marguerite Bourgeoys représentent un véritable tremplin pour la croissance de notre projet. Nous exprimons toute notre gratitude à l’équipe du Réseau Croissance pour cette initiative porteuse d’avenir. »
Une journée d’engagement et de sens
Le Forum Émergence s’inscrit dans la mission du Réseau Croissance, qui consiste à mobiliser les professionnels pour qu’ils offrent cinq heures de leur expertise à des initiatives à impact social. L’événement offre un espace de rencontre et de collaboration entre porteurs de projets, mentors et partenaires, autour d’une vision commune du bien commun.
« Le Forum Émergence est avant tout un lieu de rencontres, de foi et d’engagement, où les idées prennent racine grâce à la collaboration et à la générosité de nos membres et partenaires, explique Suzanne Frigault, fondatrice du Réseau Croissance. Nous croyons que chaque professionnel a quelque chose d’unique à offrir au monde, et cette journée démontre à quel point l’intelligence collective peut permettre à des projets d’éclore pour le bien commun. Je tiens à remercier tous nos partenaires et commanditaires pour leur participation vitale à cette édition. »
Fort du succès de cette deuxième édition, le Réseau Croissance annonce que de nouvelles rencontres et ateliers thématiques seront organisés dans les prochains mois afin de poursuivre la dynamique initiée par le Forum. Les détails seront communiqués sous peu sur le site de l’organisation.
Organisme enregistré sans but lucratif
À propos du Réseau Croissance
Le Réseau Croissance a pour mission de développer et maintenir un réseau de professionnels unis par des valeurs communes, mobilisant leur expertise pour soutenir des projets d’intérêt collectif, afin de maximiser leur impact auprès de la société québécoise. Il organise plusieurs conférences et événements de réseautage, dont le Forum Émergence, un événement annuel offrant une synergie entre des porteurs de projets et des experts leaders. Par le mentorat, la formation et le financement de projets, le Réseau soutient l’émergence de solutions concrètes aux enjeux de la société québécoise, et propulse des projets au service du bien commun, porteurs de sens et d’espérance. Pour en savoir plus, visitez le reseaucroissance.com
Le Festival Interspirituel « Paix Maintenant : contribution artistique et sociale des communautés de foi » a présenté pour la première fois son concert de musique sacré dans un centre communautaire1, celui du Chemin de la Côte-des-Neiges, plutôt qu’un lieu de culte.
Ce festival a rassemblé un nombre record de participants. Coordonné par le Centre Canadien d’œcuménisme2, ce Festival3 a lieu chaque année. « Selon Isabelle Laurin, ce projet de concert est une magnifique initiative. La musique, l’art en général est une façon universelle de communiquer. Plus que toute autre forme de communication, elle nous relie les uns aux autres par ces différentes formes de beauté. Quelle belle façon de créer des ponts ! Je suis venue avec plusieurs de mes petits-enfants. Pour les enfants, c’est une belle occasion d’éducation à la diversité, à l’ouverture aux autres. »
Carmen Chouinard est également d’avis que le Festival a été une réussite. Elle remercie vivement l’organisation de cet événement qui a exigé beaucoup d’organisation ne serait-ce que pour la qualité du son et les micros. « J’avais devant moi, dit-elle, toutes les personnes handicapées et plusieurs étalent plus fatiguées que moi encore. Cependant j’ai compris pourquoi ils avaient été choisis pour la fin. Ils ont provoqué une ambiance extraordinaire et ‘Halleluya’ et ‘We are the Word’ fut vraiment une prière collective. Merci à vous tous pour ce magnifique événement. »
L’animation a été assurée par Denitsa Tsvetkova, Ph.D., co-directrice du Centre Canadien d’œcuménisme, et Lindsay Luc. Nos remerciements également pour Guy Trad et à Pascal Bedros et à leurs amis des Focolari pour la gestion technique.
Viviane Michel, Inoue, chant d’ouverture
Depuis 25 ans, elle œuvre à la reconnaissance des droits des femmes autochtones du Québec et du Canada à travers des actions pour la non-violence, la justice, l’égalité des droits, la santé et la participation communautaire.
For 25 years, she has been working toward the recognition of the rights of Native women in Quebec and Canada through actions promoting non-violence, justice, equal rights, health, and community participation.
Dylan Pinette, autochtone, Ojibwe, flûte
Improvisation à la flute alto inspirée de la musique ojibwée. Oboïste, joueur de cor anglais et compositeur, Dylan trouve son inspiration dans la nature, les randonnées en forêt et l’écouté des oiseaux sur les terres traditionnelles autochtones.
Improvisation on the alto flute inspired by Ojibwe music. An oboist, English horn player, and composer, Dylan finds inspiration in nature, forest walks, and listening to birds on traditional Indigenous lands.
L’Ensemble Vocal Épiphanie de la Paroisse Ste-Famille-de-Bordeaux
Catholique, groupe chrétien multiculturel qui anime les évènements et messes selon son répertoire de chants Gospel, classique, spirituel et autres.
Catholic, multicultural Christian group that leads events and masses with a repertoire of Gospel, Classical, Spiritual, and other sacred songs.
Swarakamalam École de Dance et Music, Guru Seshkamal Iyengar, Hindu
Fondée en 2001, des étudiants de tous âges et de tous horizons y apprennent à la fois la Veena et le Bharatanatyam. Au fil des années, de nombreux élevés sont venus y poursuivre des études avancées en Bharatanatyam, notamment en Nattuvangam, en musique et compréhension de la littérature, en Javalis et en chorégraphie. Swarakamalam finance également une bourse de danse en Inde, la « Srinivasa Smrithi », destinée aux enfants défavorisées qui excellent dans le domaine du Bharatanatyam.
Founded in 2001, students of all ages and backgrounds learn both Veena and Bharatanatyam. Over the years, many students have pursued advanced studies in Bharatanatyam, including Nattuvangam, music and literature comprehension, Javalis, and choreography. Swarakamalam also funds a dance scholarship in India, the « Srinivasa Smrithi, » for underprivileged children who excel in the field of Bharatanatyam.
La chorale de l’Église Orthodoxe Bulgare « Saint-Ivan-Rilsky » à Montréal
En 2010, le chœur a sorti un album, fruit de nombreuses années de travail sous la direction du chef Georgi Lazarov, et d’une série de prestations lors d’émissions de Radio-Canada et au Festival International de Jazz de Montréal, où il a participé comme cireur de soutien du groupe BEAST.
In 2010, the choir released a recording album, the result of many years of work under the direction of conductor Georgi Lazarov, and a series of successful performances on Radio-Canada broadcasts and at the Montreal International Jazz Festival, where it performed as a supporting choir for the group BEAST.
L’heure de Marie, présentation artistique The Blue Swan Guild (Canada)
FIMB est un réseau apolitique et non confessionnel fondé sur la sensibilité des femmes face aux difficultés du monde et leur volonté d’agir pour les résoudre. En 2023, le FIMB a lancé une action en l’honneur de Marie, Mère du Monde, une invocation universelle pour la protection des peuples et de la planète. Marie est une figure œcuménique et un symbole d’espérance.
FIMB,an apolitical and non-denominational network founded on women’s sensitivity to the world’s challenges and their desire to take action to address them. In 2023, they launched an initiative in honor of Mary, Mother of the World – a universal invocation for the protection of peoples and the planet. Mary is an ecumenical figure and a symbol of hope.
Elle compose et interprète des chansons originales dont les racines sont chrétiennes et la musicalité teintée de couleurs multiculturelles. « Yeshoua » (le nom de Jésus en araméen) accompagnée au tambour, ainsi qu’un texte en latin.
She composes and performs original songs rooted in Christian faith and enriched with multicultural musical influences. « Yeshoua » (the name of Jesus in Aramaic), accompanied by drum, as well as a text in Latin.
L’Ensemble Burdah du Centre Soufi naqshbandi de Montréal
Le mélange des provenances culturelles donne à l’ensemble une unique saveur et style dans le monde de la musique sacrée soufi. Fondé au début de l’année 2009 à Montréal, le groupe est conduit par un qari (solo hymnodist ou récitateur) Sidi Anouar Benrada du Maroc et un chœur de chanteurs distingué de l’Ordre Soufi Naqshbandi.
The blend of cultural origins gives the Ensemble a unique flavor and style in the world of sacred Sufi music. Founded in early 2009 in Montreal, the group is led by Qari (solo hymnodist or reciter) Sidi Anouar Berrada from Morocco, along with a distinguished choir of singers from the Naqshbandi Sufi Order.
Alexandre et Micha Evans et Aniket Sen, communauté bahaïe de Montréal
Alexandre Evans est un artiste musical émergent, compositeur et assistant de studio à Montréal. Avec Micha et Anket, ils chantant ensemble depuis longtemps des prières et des textes sacres. Ils vous accueillent dans leur petit cocon de douceur.
Alexandre Evans is an emerging musical artist, composer, and studio assistant in Montreal. Together with Micha and Anket, they have been singing prayers and sacred texts for a long time. They welcome you into their little cocoon of gentleness.
Montréal Shira Choir, Révérend Hazan Daniel Benlolo, communauté juive
La chorale Shira de Montréalest un groupe inclusif de chanteurs vivant avec des handicaps, dédie à célébrer la puissance de la musique pour inspirer, unir et apporter de la joie à tous. Les personnes vivant avec un handicap sont souvent marginalisées, sans possibilité d’exprimer leurs talents et de réaliser leur plein potentiel.
The Montreal Shira Choir is an inclusive group of singers living with disabilities, dedicated to celebrating the power of music to inspire, unite, and bring joy to all. People living with disabilities are often marginalized, with limited opportunities to express their talents and realize their full potential.
6767, Chemin de la Côte-des-Neiges, Montréal, QC H3S 2T6 ↩︎
Table ronde du Festival Interspirituel « Paix maintenant »
La table ronde du Festival Interspirituel « Paix maintenant » a eu lieu au centre communautaire du Chemin de la Côte-des-Neiges le 20 novembre sous le thème : La contribution sociale des communautés de foi.
Sous la direction de l’animateur Patrice Brodeur, Ph.D., quatre panélistes ont présenté leur expérience avec des exemples précis de leurs engagements sociaux. Il s’agissait de Nicole O’Bonsawin, abénakise, anthropologue, du Révérend Hazan Daniel Benlolo, Juif de la synagogue Espagnole & Portugaise, de la Très Rev. Rosemary Lamby de l’Église Unie et de Mgr Noël Simard, évêque retraité de l’Église Catholique.
Après leurs exposées, des échanges en plus petits groupes ont permis aux participants de partager leur propre expérience. Au-delà de la diversité des groupes religieux, un désir commun de servir est vécu partout. Il s’agit de créer des liens, des réseaux pour la protection des enfants et des plus vulnérables de la société, de militer pour promouvoir l’interreligieux au niveau international, de favoriser la compréhension mutuelle, la gratuité, l’éducation à la paix, la fraternité universelle, l’esprit de collaboration.
Les sources d’inspiration sont multiples. Elles se nomment L’Un, l’Amour de Dieu, Jésus-Christ ou l’exemple inspirant de personnalités qui influencent notre époque. Cela se résume dans le désir d’aimer son prochain comme soi-même. C’est une invitation à être attentif à soi, aux autres et à Dieu. Certes, les religions divisent et peuvent être source de haine. Les exemples sont nombreux et toujours d’actualité. Cependant, les participants ont insisté sur la raison d’être des cheminements de foi qui consiste à nous énergiser vers l’Amour.
Témoin de la tuerie survenue à Polytechnique, Heidi Rathjen estime que le gouvernement Carney se traîne les pieds en matière de contrôle des armes à feu. (Photo d’archives). Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers
« Environ 2500 marques et modèles sont interdits au Canada, mais le gouvernement Carney, tout comme son prédécesseur, refuse d’inclure dans son programme de rachat la carabine semi-automatique SKS. (…)
Le projet pilote est terminé et au cabinet du ministre de la Sécurité publique, on espère déployer le programme de rachat des armes prohibées à l’échelle du pays d’ici Noël. Mais avant de l’étendre, on n’écarte pas la possibilité d’y apporter certains ajustements. Ce serait une occasion à saisir, selon les militants pour le contrôle des armes à feu. On a perdu beaucoup de batailles, mais on est toujours combatifs et notre objectif, c’est de gagner la guerre contre la guerre, parce que ‘ce sont des armes de guerre, rappelle Serge St-Arneault. »
« Le premier ministre du Canada, Mark Carney, et les membres de son caucus pourraient bien ne pas être les bienvenus aux cérémonies de commémoration de la tuerie survenue à Polytechnique, le 6 décembre prochain, s’ils ne tiennent pas leurs promesses en matière de contrôle des armes à feu d’ici là. » Heidi Rathjen
The letter to Carney says “it would be disingenuous and even hypocritical for you and your Liberal caucus MPs to wear white ribbons or to participate in memorial events across Canada commemorating the victims of the femicides at Polytechnique,” given the remaining work to be done.
This report by The Canadian Press was first published Nov. 15, 2025.
Vivez une expérience unique avec le Chœur de complies de Montréal le dimanche 23 novembre à 20h à l’église Saint-Pierre-Apôtre de Montréal (1201, rue de la Visitation). Vous y entendrez entre autres du plaint-chant, du chant grégorien, des motets du compositeur de la Renaissance Pedro Bermúdez, un psaume de Claude Goudimel ainsi que la première mondiale de « Les visions de la nuit » du compositeur Francisco Lequerica. Plongez-vous dans l’atmosphère de complies, le dernier office de la liturgie des Heures. Entrée libre, contributions volontaires.
Montréal, le 12 novembre 2025 — L’église Saint-Pierre-Apôtre de Montréal (1201, rue de la Visitation) résonnera des chants éthérés des complies le dimanche 23 novembre 2025, à partir de 20h, alors que le Chœur de Complies de Montréal présentera cet office du soir. Sous la direction artistique de Francine Nguyen-Savaria et Matthieu Latreille, cet événement promet d’être une expérience inoubliable pour les amateurs de musique et les personnes en quête de spiritualité.
Le Chœur de Complies de Montréal perpétue la tradition millénaire de la Liturgie des Heures au sein de la communauté du grand Montréal. Inspirés par leurs expériences lors de complies à Los Angeles et au Royaume-Uni, Francine et Matthieu s’engagent à partager ce trésor.
Les complies, dernier office de la journée dans la liturgie des heures, résonnent depuis des siècles auprès des Chrétiens. Issu du latin “completorium”, signifiant “achèvement”, cet office offre une conclusion empreinte de sérénité à la journée. Le répertoire, comprenant du plain-chant, du chant grégorien, deux motets de Pedro Bermúdez, un psaume de Claude Goudimel, le Nunc dimittis de Paul Smith ainsi que la création de « Les visions de la nuit » du compositeur Francisco Lequerica, transportera le public dans une atmosphère de paix intérieure. Toutes les performances sont « a cappella », favorisant ainsi une intimité entre le chœur, le public et le divin.
Tous sont chaleureusement invités à cette expérience, offerte sous forme d’entrée libre avec contribution volontaire, rendant ainsi l’événement accessible et inclusif pour tous.
C’est mon quatrième séjour à Washington DC1. Cette fois-ci, je me contente de me rendre à la Maison-Blanche, qui se trouve à une demi-heure de marche de notre maison. Je désire constater par moi-même les travaux qui ont cours à la Maison-Blanche. Qu’est-ce qui se passe réellement ?
Je reconnais l’église épiscopale St John au coin de la 16e rue NW et de H Street NW, également connue sous le nom d’« église des Présidents ». Elle se distingue par ailleurs par son engagement envers la justice sociale, le soutien aux minorités, et par ses actions en faveur de la réconciliation raciale. Le 1er juin 2020, l’église a fait les gros titres lors de la visite de Donald Trump, qui s’est rendu à cette église pendant les manifestations suivant la mort de George Floyd.
Le Lafayette Square est remarquablement paisible. Le ciel est nuageux. Comme l’année dernière, il est impossible de s’approcher de la grille principale sur l’avenue Pennsylvanie. La présence policière et des clôtures supplémentaires limitent l’accès.
Je comprends que les travaux imposés par le président Trump se déroulent sur la façade est, donc à gauche. Des panneaux blancs masquent la scène, ne laissant percer que le bruit des marteaux-piqueurs.
Même depuis la 15e rue, qui est surveillée par des policiers accompagnés d’un chien renifleur, il est impossible d’apercevoir quoi que ce soit. C’est juste à côté du bâtiment de la Trésorerie, là où a été signé le traité Webster-Asburton Treaty, le 9 août 1842, entre le Canada et les États-Unis.
Dans un article du Washington Post publié le 28 octobre 20252 et signé par Dan Diamond, celui-ci nous permet de comprendre comment le Président Trump a réussi à imposer sa décision de démolir la section est de la Maison-Blanche pour y construire une salle de bal pour recevoir jusqu’à mille invités.
Lors d’un discours prononcé à l’occasion d’un dîner de collecte de fonds pour la nouvelle salle de bal de la Maison-Blanche, le 15 octobre, le président Donald Trump a brandi une maquette d’une arche. (Demetrius Freeman/The Washington Post)
En effet, le projet vise également à ériger une arche qui ressemble beaucoup à l’arc de triomphe de Paris
Selon Dan Diamond, la Maison-Blanche a récemment congédié les six membres de la Commission des beaux-arts, une entité fédérale autonome chargée d’examiner certains projets de construction du président Donald Trump. Cela inclut son projet d’arc de triomphe et de salle de bal à la Maison-Blanche.
La commission, établie par le Congrès il y a plus d’un siècle et composée principalement d’architectes et d’urbanistes, a pour mission d’apporter son expertise et ses conseils au président, au Congrès et aux dirigeants locaux en matière de design pour les projets de construction dans la région de la capitale. Ses champs d’expertise incluent les bâtiments gouvernementaux, les monuments et les mémoriaux. Les dirigeants de la Maison-Blanche ont toujours demandé l’approbation de cette agence.
En réalité, c’est le président Joe Biden qui a désigné les six commissaires actuels pour un mandat de quatre ans, et certains d’entre eux auraient même vu leur mandat prolongé jusqu’en 2028. En juillet dernier, la Maison-Blanche a également mis fin aux fonctions des personnes nommées par Biden à la Commission nationale d’aménagement de la capitale, une autre agence d’urbanisme responsable d’examiner les projets de construction extérieurs à la Maison-Blanche.
La Commission des beaux-arts examine et vote traditionnellement sur les grands projets de la Maison-Blanche. Elle a examiné l’approbation d’un projet de pavillon de tennis supervisé par la première dame, Melania Trump, en 2019. Mais le président Trump pourrait contourner son examen de sa salle de bal en invoquant un précédent historique et son désir d’accélérer sa construction. En effet, en 1947, lors d’un affrontement avec le président Harry S. Truman, qui envisageait d’ajouter un balcon à la Maison-Blanche, le chef de l’Autorité de planification nationale de l’époque avait affirmé que le comité ne pouvait offrir que des conseils au président. Truman avait finalement réalisé son projet, montrant l’exemple que Trump semble prêt à suivre.
En conséquence, Trump a démoli l’aile est du bâtiment de la Maison-Blanche sans attendre l’approbation de leur commission.
De plus, en 2021, Biden a congédié les membres nommés par Trump à la Commission des beaux-arts et à la Commission nationale d’aménagement de la capitale. Les responsables de l’administration Biden justifiaient alors ces mesures en les décrivant comme un effort visant à diversifier les comités. Pour la première fois dans l’histoire des commissions, un président a forcé des membres en exercice à démissionner. Cette décision a suscité des critiques de la part d’experts en art et en architecture, qui ont accusé Biden de politiser leur travail.
Conclusion
Que ce soit chez les Démocrates ou les Républicains, on perçoit un fort sentiment de favoritisme, voire de népotisme ! Les États-Unis connaissent actuellement une accélération de la politisation de leurs institutions publiques. La Cour suprême, qui est le sommet du pouvoir judiciaire, illustre parfaitement ce phénomène. Effectivement, la désignation des magistrats revêt une grande importance sur le plan politique.
Question : la politisation des institutions publiques est-elle à l’origine de la division de la société américaine que nous observons présentement ? D’ailleurs, la polarisation a déjà touché d’autres institutions, y compris la famille et les institutions religieuses.
Je vous laisse avec cette pancarte, posée devant la clôture de la Maison-Blanche.
Je n’avais pas remis les pieds à Toronto depuis quarante ans. J’ai un vague souvenir de la Tour du CN qui, à l’époque, était la plus haute structure autoportante au monde. Elle a résolu les problèmes de signal de télévision causée par les gratte-ciels. Je me demande à quoi peut servir la Tour du CN depuis que les signaux numériques terrestres, par câble ou par satellite, ont remplacé les signaux analogiques. Quoi qu’il en soit, la Tour du CN attire de nombreux touristes.
Paul Johnston
Notre maison
Mon confrère Paul Johnston m’a guidé dans cet enchevêtrement de gratte-ciels qu’est maintenant devenu Toronto. Régulièrement, nous voyons des affiches illustrant la construction prochaine de nouvelles tours d’habitation. La densification s’intensifie.
Nous prenons le métro à la station Keele sur la ligne verte située à dix minutes de marche de notre maison.
Nous prenons ensuite la ligne jaune à la station St-George pour descendre à la station Queen’s Park.
Queen’s Park
Nous longeons l’Avenue Université. Près des Jardins d’Osgoode Hall, j’aperçois un écriteau indiquant l’emplacement de ce qui deviendra une nouvelle ligne de métro.
Jardins d’Osgoode Hall
Il s’agit d’un investissement de 70 milliards pour un total de 15 nouvelles stations. Comparativement, le prolongement de la ligne bleu à Montréal avec cinq stations et un budget de cinq milliards semble être peu de chose.
Voici d’autres photos du centre-ville de Toronto en route vers la Tour du CN.
Et une vue de Toronto du sommet de la Tour du CN.
Revenons en arrière. Le lendemain de mon arrivée le 8 octobre, j’ai découvert un petit parc appelé le ‘Lithuania Park’.
Mais, il faut se rendre plus au sud pour découvrir le ‘High Park’. Je n’ai pas eu le temps d’explorer l’ensemble du vaste parc ; tout ce que j’ai vu, c’est sa section nord.
En quelques mots, ce parc est une donation familiale de John et Jemina Howard à la ville de Toronto en 1873, qui permet la préservation d’un rare écosystème dans un parc naturel unique.
Je suis comme vous, j’utilise Facebook, même si je n’aime pas cette plateforme numérique. En effet, il est extrêmement difficile de trouver à nouveau des informations ou des documents que j’ai déjà publiés sur ce réseau social. Pour pallier ce problème, j’ai créé des blogues sur lesquels je peux facilement enregistrer des événements, des liens ou des nouvelles.
L’un de ces blogues a été créé en 2012 alors que je publiais des informations concernant la Southern Africa Province (PAC) sur le site Web www.mafrsaprovince.com. À ce moment, j’étais secrétaire provincial à Lusaka.
Bien qu’il soit toujours accessible aujourd’hui, ce blogue n’a pas été mis à jour depuis 2022. Il continuait pourtant de recevoir quotidiennement environ 50 visites, principalement de la part des jeunes confrères en formation.
Michael Chilufya Sata
Saviez-vous que, lors de la fête nationale zambienne, célébrée le 24 octobre 2012, le président de ce pays, Michael Chilufya Sata, a mis en lumière les réalisations remarquables de 18 personnes qui ont grandement contribué à son développement. Parmi elles se trouvait notre confrère Léopold Lalonde1 qui s’était installé en Zambie le 1er octobre 1956.
Maintenir un blogue nécessite une vigilance constante pour trouver des informations pertinentes. De plus, le blogueur doit continuer de se tenir au courant des dernières tendances en matière de technologie numérique, qui évoluent constamment. Une fois qu’il aura maîtrisé son logiciel, le choix des nouvelles deviendra l’élément principal de la ligne éditoriale.
Bien que mon texte aborde plusieurs thèmes, je suis convaincu qu’il témoigne fidèlement de mon engagement envers la mission. J’ai donc choisi comme sous-titre : « Missionnaire sans limites ».
En menant vos investigations, vous trouverez des articles de presse sur divers sujets, des liens vers des émissions de télévision ou de radio, des conférences, des vidéos et mes propres écrits, dont plusieurs ont été publiés dans la presse canadienne, francophone et anglophone.
J’aborde souvent le thème du contrôle des armes à feu au Canada. Pourquoi ? Ma famille a été profondément touchée par la mort violente de ma sœur Annie, âgée de 23 ans, le 6 décembre 1989. Alors qu’elle assistait à son dernier cours à l’École polytechnique de Montréal, un jeune homme a tué 14 femmes avec une arme semi-automatique.
Cette tragédie a poussé les familles des victimes à s’unir pour demander l’interdiction totale de ces armes de guerre sur le marché canadien de la vente d’armes à feu. À l’époque, une pétition signée par plus de 500 000 Canadiens a été soumise dans ce but.
Il a fallu 35 ans de combat acharné pour convaincre le gouvernement canadien d’instaurer un programme d’acquisition de toutes les armes à feu semi-automatiques de type militaire, après avoir interdit leur importation, leur fabrication et leur utilisation. Ces armes sont redoutables et destructrices2. Il est clairement démontré que le nombre de décès par arme à feu est directement proportionnel à la quantité d’armes en circulation. Plus il y a d’armes à feu disponibles, et en particulier d’armes semi-automatiques, plus le nombre de morts augmente. Une part importante des victimes sont des femmes et des enfants.
Quelques statistiques
J’ai assez peu publié sur mon blogue entre 2011 et 2017. Cependant, depuis cette période, leur nombre a considérablement augmenté pour atteindre plus de 520. En ce qui a trait au nombre de visites, je compte environ dix à quinze personnes par jour, et plus de 68 700 visites au total. Il est important de noter que chaque visiteur peut effectuer plusieurs visites en lisant différents articles.
Les thèmes
L’Afrique occupe une place de choix sur mon blogue. Il comporte aussi des articles sur le dialogue interreligieux, des témoignages chrétiens et des liens vers le Centre Afrika de Montréal. Avec leur consentement, j’ai aussi intégré des écrits de confrères missionnaires dans ce blogue. J’ai également rédigé plusieurs articles de réflexion sur l’Église au Québec, en tenant compte de son contexte sociohistorique.
Ceci représente une manière différente de continuer ma mission, après 25 ans de vie missionnaire en Afrique.
Quels résultats ?
En définitive, l’audience des lecteurs est relativement restreinte, mais elle est néanmoins présente sur les moteurs de recherche du web. Les lecteurs viennent de divers horizons, notamment le Burkina Faso (501), le Brésil (509), la Belgique (570), l’Italie (671), la Zambie (1,022), l’Allemagne (1,333), la République Démocratique du Congo (1,810), la France (4,517), les États-Unis (6,390) et le Canada (42,607). De plus, je compte 101 abonnés qui reçoivent automatiquement mes publications.
Quel avenir ?
Qui peut vraiment prédire l’avenir ? En vérité, cela n’a pas réellement d’importance. Sauf si vous décidez de vous lancer dans le métier « d’influenceur » et que vous ne faites rien d’autre, un blogue personnel ne peut pas avoir une grande audience. Ce qui est crucial, c’est la capacité de créer des liens entre les gens en partageant un sujet d’intérêt commun.
Contrôle des armes à feu
Mon implication dans la question du contrôle des armes à feu au Canada revêt une dimension politique positive. Je continue d’investir de mon temps pour soutenir le regroupement de PolySeSouvient3 et pour dénoncer le lobby puissant des armes à feu Cela correspond, me semble-t-il, à notre charisme, et c’est une manière de perpétuer l’héritage politique du cardinal Lavigerie qui s’est fermement positionné contre la traite des esclaves.
Je vous encourage à explorer mon blogue en visitant la page « À propos » et à vous abonner. J’ai hâte de lire vos commentaires.
Par Serge St-Arneault, Petit Écho de la Société des Missionnaires d’Afrique, 2025 / 07, No 1163, Italie, pp 431 – 434
PolySeSouvient est une organisation canadienne de défense du contrôle des armes à feu, fondée en réponse à la tuerie de Polytechnique en 1989 : https://polysesouvient.ca. ↩︎
Dans le cadre du projet de recherche intitulé « Expériences des (macro et micro) agressions raciales des minorités visibles : comprendre pour mieux soutenir l’équité, la diversité et l’inclusion dans les Universités au Québec », nous sommes à la recherche des personnes étudiantes ou chargées de cours ou professeures afrodescendantes ou caribéennes qui étudient ou travaillent dans les Universités situées au Québec, ou qui ont étudié ou travaillé dans ces universités au cours de cinq dernières années, âgées de 18 ans et plus, pour participer à une entrevue individuelle (en visioconférence).
Ce projet de recherche est financé par le Conseil de recherche en sciences humaines du Canada, Subvention Savoir.
La durée prévue de l’entrevue est d’une heure (1h) – une heure trente (1 h 30). Il s’agit d’une participation confidentielle et que le nom de la personne participante ne figurera dans aucun écrit. L’entrevue sera enregistrée sur un support audio. Un montant de 30$ sera remis à chaque personne participante.
Pour plus de détails concernant ce projet, veuillez consulter le feuillet d’information en scannant le code QR.
L’équipe de recherche est composée de : Gisèle M Ntanda (UQO), @Naima Bouabdhillah (UQTR), Judith Lapierre (UL), Gina Lafortune (UQAM), Natalie Stake-Doucet-Doucet (UQAM), Léonel Philibert (UOF), Ruth Ndjaboue (UdS), Geneviève Rouleau (UQO), Drissa SIA (UQO), @Paulin Mularis (UOF) et Marcelline Bangali (UL).
Ce projet compte aussi sur la collaboration de : Elisa Ramirez Hernandez E (Comité EDI de l’UQO), @ Geneviève Côté et Katy Gélinas (elle /she /her) (Comité EDI de l’UQTR), Marie-José Naud (Comité EDI de l’UL) et l’Association étudiante en sciences infirmières du Québec (AESIQ).
Votre collaboration est précieuse pour nous permettre d’atteindre les objectifs de cette recherche. Nous vous en remercions chaleureusement.
Le 4 octobre dernier, j’ai accepté l’invitation de la Congrégation des Frères Franciscains de l’Emmanuel pour célébrer leur 40e anniversaire ainsi que leurs 25 ans d’implantation au Cameroun.
Le rassemblement s’est tenu à l’église Saint-Charles, située au 2111, rue Centre, à environ huit minutes à pied de la station de métro Charlevoix. En raison de mesures de sécurité, l’entrée principale est inaccessible et seules les portes latérales permettent d’accéder à l’intérieur de l’édifice. Selon les informations disponibles, les coûts de rénovation des tours seraient évalués à trois millions de dollars.
En bref, l’intérieur de l’église est majestueux, mais comment une petite communauté chrétienne peut-elle gérer la rénovation d’un bâtiment conçu pour accueillir des milliers de personnes ?
Malgré cela, les jeunes sont présents et contribuent activement aux célébrations. Certains d’entre eux résident même dans le presbytère, où vivent les quatre frères de la Fraternité des Franciscains de l’Emmanuel. J’en suis émerveillé.
Après la cérémonie religieuse, nous nous rendons dans les sous-sols de l’église pour écouter des récits personnels et visionner une vidéo présentant la communauté de frères établie au Cameroun. Cette communauté compte plus de vingt membres actifs engagés dans trois projets pastoraux.
Comme on dit, « Qui se ressemble s’assemble ». C’est donc avec plaisir que je retrouve Serge, mari de Marie-Thérèse Djeugo, deux personnes que j’ai eu l’occasion de rencontrer au Centre Afrika au tournant du millénaire.
Coordonnées : Les Franciscains de l’Emmanuel, 2111 rue du Centre, Montréal, Qc, H3K 1J5. Métro : Charlevoix, Téléphone : 514-762-4049 – franciscains.emmanuel@gmail.com
Le fondateur des Missionnaires d’Afrique et des Sœurs Missionnaires de Notre Dame d’Afrique : le cardinal Charles Martial Lavigerie, ne cessait de rappeler aux membres qui l’on rejoint, de demeurer des personnes de foi, proches de Dieu qui les a appelés. C’est à partir de cette identité, qu’ils pourront valablement se lancer dans les différentes tâches telles que l’enseignement de la foi, les œuvres de charité, l’éducation scolaire, les soins médicaux, les travaux de développement, l’engagement pour la dignité humaine, etc.
Le témoignage du père Pierre Benson, un Missionnaire d’Afrique, illustre bien les propos de notre fondateur. En effet, la Société des Missionnaires d’Afrique a toujours œuvré pour la dignité du peuple de Dieu, en s’engageant dans la lutte contre l’esclavage en Afrique à l’époque où ce n’était pas si évident. Les Missionnaires d’Afrique ont une option claire pour : la justice et paix, et l’intégrité de la création.
Le salut (dont parle l’Évangile de Mathieu au chapitre 25, 31-46), commence dès ici-bas, dans l’engagement en faveur des peuples opprimés, des victimes des injustices sociaux et de tous les marginalisés de nos sociétés modernes. Ceux et celles qui s’engagent à soulager les souffrances des autres, à redonner l’espoir et le sourire aux personnes sur leur chemin, à montrer leur empathie à ceux qui n’en peuvent plus, reflètent mieux « l’humanité » tel que le créateur l’a imaginé.
Père Freddy Kyombo Senga, Missionnaire d’Afrique.
Ils sont proclamés « bénis » pour le bien qu’ils ont fait même sans le savoir.
Chacune et chacun est capable de faire preuve d’humanité autour de nous. Soyons « bénis » pour la bonté en nous.