Archives pour la catégorie Lettres de Serge

L’Église se réinvestit dans le quartier Saint-Roch pour contribuer sa revitalisation

Québec, le 16 décembre 2025

Dès le début de l’année 2026, trois intervenants bien spéciaux emménageront dans le quartier Saint-Roch et contribueront à redonner vie à l’église du quartier et ses alentours. Deux prêtres et un frère des Missionnaires d’Afrique (connus autrefois comme les Pères Blancs) s’engageront à temps plein pour assurer une présence pastorale dans le quartier St-Roch. Cela permettra d’ouvrir les portes de l’église Saint-Roch davantage, d’accueillir le tout-venant, d’entretenir des liens avec les organismes communautaires. Après l’installation dans l’église du spectacle Aura de Moment Factory, voilà que la communauté chrétienne contribuera d’une façon renouvelée au dynamisme de ce milieu.

Il y a quelques mois, l’archevêque de Québec a reçu une visite surprenante : la communauté des Missionnaires d’Afrique lui annonçait la disponibilité de trois de ses membres pour rendre service. Leur volonté était de redonner à Québec, cette ville qui a longtemps été le port d’attache au pays de cette communauté, d’où ont émergé des centaines de vocations missionnaires. Le cardinal Gérald Cyprien Lacroix, touché et reconnaissant, a évidemment accepté cette offre. Deux Québécois et un Africain seront donc en service sous peu à Saint-Roch : Serge St-Arneault, natif de Trois-Rivières, Denis Walsh de Valleyfield et Jean-Paul Guibila du Burkina Faso.

Le cardinal Lacroix se réjouit de pouvoir accueillir une communauté qui a une grande expérience missionnaire et qui est reconnue pour son dévouement et son respect de toute personne. « L’église Saint-Roch est un lieu d’accueil, d’accompagnement et de célébration de la foi chrétienne. C’est avec gratitude et grande joie que nous accueillons ces collaborateurs. Je suis convaincu qu’ils s’enracineront dans la Basse-Ville et sauront être une présence au service de la vie et des besoins du milieu. Ils y vivront, ce qui leur permettra de créer des liens autant avec la population qu’avec les nombreux organismes communautaires. »

Le supérieur provincial des Amériques de la communauté, le père Barthélémy Bazémo, raconte le discernement qui a mené à cette offre. « Voilà bientôt 125 ans (1901-2026) que les Missionnaires d’Afrique, communément appelés Pères Blancs, ont été accueillis à Québec, sur la rue des Remparts. Au fil du temps, nous avons vu un signe de l’Esprit de Jésus dans l’accueil chaleureux et enthousiaste des Québécois, qui nous ont témoigné affection et soutien, et dont nous gardons un souvenir précieux. Un siècle plus tard, à la faveur du double jubilé (le jubilé 2025 de l’Église universelle et le bicentenaire de la naissance de notre fondateur, le cardinal Charles Lavigerie), du 350e anniversaire de la fondation de l’Église de Québec, et surtout encouragés par les orientations missionnaires de notre chapitre général de 2022, la province des Amériques de la Société des Missionnaires d’Afrique s’est engagée dans un processus de discernement qui a conduit à l’élaboration d’un projet missionnaire dans l’archidiocèse de Québec. L’équipe pourra répondre aux priorités pastorales de l’archidiocèse, avec une ouverture au dialogue interreligieux, sans oublier le service au nombre croissant d’Africains (étudiants et professionnels) qui s’établissent à Québec et dans la région. »

Il n’y avait pas eu de prêtre à temps plein à Saint-Roch depuis 1995! L’église Saint-Roch fait partie maintenant de la paroisse Sainte-Marie-de-l’Incarnation, qui elle-même appartient à l’unité pastorale Limoilou-Basse-Ville-Vanier. L’équipe d’animation de cette communauté élargie se réjouit de l’arrivée des renforts qui seront dédiés à Saint-Roch, où les besoins sont grands. Fondée en 1868, à Alger, par le cardinal Charles Lavigerie, les Missionnaires d’Afrique ou Pères Blancs sont un institut constitué d’hommes de toutes nationalités, prêts à s’engager dans un style de vie marqué par l’esprit de famille et par le travail en commun.

Source : Église catholique de Québec  

Informations : Valérie Roberge-Dion, Directrice des communications

Courriel : vrd@ecdq.org  

Autre lien

Marc-André Gagnon, Le Journal de Québec, lundi, 15 décembre 2025

Redevenu un secteur difficile, Saint-Roch a besoin d’un « effet tremplin » pour sa relance. Inspiré par Jean-Paul L’Allier, le ministre Jean-François Simard a l’ambition d’en faire « un quartier universitaire » et promet une annonce en ce sens en janvier. 

Trente-sixième commémoration de la tragédie du 6 décembre 1989 à la Polytechnique de Montréal.

En mémoire des victimes du féminicide survenu en 1989 à l’École polytechnique de Montréal, la mairesse de Montréal, madame Soraya Martinez Ferrada, et la présidente du Comité Mémoire, madame Catherine Bergeron, ont invité la population à assister à l’illumination des 14 faisceaux lumineux au Chalet du Mont-Royal (Belvédère Kondiaronk) le samedi 6 décembre à 17 heures. Pour une deuxième année consécutive, un quinzième faisceau a été illuminé en mémoire de toutes les femmes victimes de féminicide depuis tant d’années. 

Je me souviens d’elles…

(en ordre de gauche à droite)

Sonia Pelletier, Anne-Marie Edward, Anne-Marie Lemay, Annie St-Arneault, Barbara Daigneault, Geneviève Bergeron, Barbara Klucznik-Widajewicz, Maud Haviernick, Annie Turcotte, Hélène Colgan, Nathalie Croteau, Maryse Leclair, Maryse Laganière et de Michèle Richard.

Pour que plus jamais une telle violence ne se reproduise.

#PolyJeMeSouviens

Mon expérience de cette année, 2025

Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai participé à cette sobre cérémonie. Depuis quelques années déjà, la cérémonie a lieu à l’intérieur du chalet pour éviter une température glaciale comme cela s’est souvent produit. Bref, cette fois-ci, j’ai eu le privilège, avec Heidi de PolySeSouvient, de m’entretenir avec le premier ministre Carney au sujet de nos préoccupations. Nous avons réitéré notre demande d’actions concrètes et significatives pour mettre en œuvre les lois déjà votées concernant l’usage des armes à feu au Canada et, plus spécifiquement, l’interdiction des modèles d’armes semi-automatiques responsable de tueries de masse. Nous avons eu le sentiment d’avoir été compris.

Après notre entretien privé, j’ai mentionné que j’étais prêtre et Missionnaire d’Afrique. C’est alors que Mark Carney m’a dit que son épouse, Diana Fox, avait vécu de nombreuses années en Tanzanie. Je l’ai donc remercié en kiswahili et il m’a répondu dans la même langue… avec un large sourire.

Mark Carney, Gabriel Comby, étudiant de Polytechnique et Serge St-Arneault

En souvenir d’Annie

LIENS

L’éducation à la paix, un défi actuel

Montréal, 6 décembre 2025 de 10h00 à 13h00.

J’ai répondu à l’invitation de mon amie Gabriela Guilbault Maltez, vice-présidente de Femmes Internationales Murs Brisés (FIMB) Canada, pour un moment de partage sur le thème de l’éducation à la paix. L’événement avait lieu au Centre de Méditation L’Émergence de Montréal situé au 7501, rue Saint-Denis à Montréal, également connu sous le nom de Brahma Kumaris de Montréal. C’était ma deuxième visite dans ces lieux.

Sous la présidence d’honneur de Sister Gayatri Naraine, représentante des Brahma Kumaris aux Nations Unies, deux invités de marque ont pris la parole. Il s’agissait de la princesse Maria-Anna Galitzine, petite-fille du Bienheureux Charles d’Autriche, dernier empereur d’Autriche-Hongrie, et d’Olivier Béraneck, enseignant, délégué FIMB Monde et directeur du pôle Éducation FIMB Canada.

Sister Gayatri Naraine, Olivier Béraneck et la princesse Maria-Anna Galitzine.

BIOGRAPHIE de la princesse Maria-Anna Galitzine, archiduchesse d’Autriche

Princesse Maria-Anna Galitzine

La princesse Maria-Anna Galitzine est la fille de l’archiduc Rodolphe d’Autriche, fils cadet de l’empereur Charles d’Autriche et roi de Hongrie, et de l’impératrice Zita, née princesse Bourbon-Parme. Sa mère était la comtesse Xenia Tshernyschev Besobrasov, descendante de la noblesse russe. Elle est née en 1954 à Bruxelles. Elle a passé ses sept premières années en Afrique.

Élevée en exil après la chute de l’Empire austro-hongrois, Maria-Anna a passé ses années de formation en Europe, où elle a reçu une éducation traditionnelle en Belgique. À l’Université catholique de Louvain, elle a obtenu une maîtrise en économie et finance avec une mineure en politique.  Elle a été profondément influencée par la foi catholique profonde de sa famille et son engagement dans le service public.

En 1981, elle a épousé le prince Piotr Galitzine, membre de la plus ancienne et la plus célèbre famille noble de Russie. Ensemble, ils ont six enfants et ont vécu dans divers endroits à travers le monde, notamment dans le New Jersey, en Californie, au Luxembourg, en Russie, dans l’Illinois et maintenant au Texas. Elle parle allemand, français, russe et anglais.

En 1992, elle a fait partie du comité d’organisation du « Congrès de la famille » au Luxembourg, une semaine de conférences et de séminaires interreligieux sur tous les aspects de la famille (éducation, mariage, divorce, drogue, adoption, enfants handicapés, avortement, vieillesse…).

De 1993 à 2008, elle a vécu à Moscou, où elle a été :

  • Membre du comité « Village Church », organisant des concerts afin de collecter des fonds pour la reconstruction d’églises dans des villages russes, créant ainsi un nouveau centre de vie pour les villageois.
  • Membre du Club international des femmes, dirigeant pendant plusieurs années le groupe d’architecture. Membre du conseil d’administration de l’école allemande de Moscou, responsable du personnel.
  • Présidente du comité d’organisation de l’événement caritatif annuel « The Winter Ball », qui parraine une clinique pour enfants spastiques à Saint-Pétersbourg, puis un hôpital pour enfants atteints de cancer à Moscou.

Aujourd’hui, en Amérique, la princesse Maria-Anna est la marraine de la Ligue de prière de l’empereur Charles, un mouvement dédié à la cause de canonisation de son grand-père, le bienheureux Charles d’Autriche, béatifié par le pape Jean-Paul II en 2004. Elle est profondément engagée à préserver son héritage en tant qu’artisan de la paix, père de famille et homme aux vertus héroïques pendant l’une des périodes les plus turbulentes de l’histoire européenne. Elle promeut son exemple spirituel et son message de réconciliation dans le monde d’aujourd’hui.

Princesse Maria-Anna Galitzine et Serge St-Arneault

BIOGRAPHIE d’Olivier Béraneck, Délégué FIMB Monde

Olivier Béraneck

Diplômé en Sciences Politiques de l’Université de Montréal, Olivier Béraneck est aujourd’hui enseignant au primaire. Consultant à la non-violence depuis plus de 30 ans, il met en place divers projets dans le cadre de l’Académie des Ambassadeurs de la Paix. Il initie notamment des projets au Brésil, au Mexique et dans le milieu scolaire à Montréal.

Aujourd’hui, il continue de former activement enseignants, éducateurs et enfants de tous horizons pour faire face aux défis auxquels nous sommes tous confrontés. Plus de 18 300 élèves de tous âges et 960 enseignants ont bénéficié de sa pratique.

En 2000, il a créé la représentation canadienne de Femmes Internationales Murs Brisés Monde, un réseau d’entraide présent dans 108 pays. 

En 2024, il est nommé Délégué FIMB Monde pour son engagement au service de l’éducation à la paix : une belle reconnaissance pour son travail de longue haleine et sa fidélité.

Quel message retenir ?

Le témoignage de la princesse Maria-Anna Galitzine est fascinant. L’histoire a profondément basculé au début du XXe siècle avec le déclenchement de la Première Guerre mondiale. Un ordre établi depuis des siècles s’est écroulé en l’espace de quelques années.

Après la chute de l’Empire austro-hongrois, la famille royale de l’empereur Charles d’Autriche et roi de Hongrie, et de l’impératrice, s’est retrouvé dans l’indigence. Or, Charles d’Autriche, né le 17 août 1887 et empereur d’Autriche de 1916 à 1918, est également connu sous le nom de bienheureux Charles. Il est reconnu pour ses efforts pour mettre fin à la Première Guerre mondiale et pour son engagement en faveur de la justice et de la paix. Il a été béatifié par l’Église catholique en reconnaissance de sa vie chrétienne et de son œuvre sociale.

Charles d’Autriche est décédé à l’âge de 35 ans en exil sur l’île portugaise de Madère à la suite d’une pneumonie sévère mal traité. Il est mort dans la pauvreté absolue.

Or, aux dires de la princesse Maria-Anna Galitzine, son grand-père, très attaché à la foi catholique, s’est sacrifié pour la paix dans un environnement très hostile à son égard. Comment est-ce possible ?

Parallèlement, je retiens d’Olivier un élément dont je n’avais pas eu connaissance jusqu’à ce jour. Éducateur de formation, Olivier m’a mentionné que les jeunes d’aujourd’hui sont sujets à l’angoisse. Sur le plan mondial, nous assistons à de profonds bouleversements ; crise climatique, polarisation des discours politiques, remise en question des ententes commerciales et des frontières des états, recomposition des familles et coupures générationnelles, etc.

En fait, c’est ‘dans les airs’, comme des ondes. Je pense que les jeunes sont plus alertes que les aînés à percevoir ces ‘ondes’. J’en avais fait l’expérience à Jérusalem. J’avais le sentiment que les pierres émanaient des ‘vibrations’ de haine le long des rues étroites. Les enfants me lançaient de petites pierres pensant que j’étais juif. Je me suis promis de ne plus y retourner.

Bref, l’éducation à la paix est plus importante que jamais. Merci à Olivier qui déploie un admirable devoir d’enseignement depuis 25 ans par l’Académie des Ambassadeurs de la Paix.

Merci également à la compagnie artistique The Blue Swan Guild (Canada) pour leur performance de danse si apaisant pour l’âme.

Post-communiqué

Montréal, 19 décembre 2025 – Femmes Internationales Murs Brisés Canada, en collaboration avec les Brahma Kumaris Montréal, a organisé, le 6 décembre 2025 à Montréal, une conférence dédiée à l’éducation à la paix.

L’événement s’est inscrit sous le signe du Serment de l’Humanité, une véritable charte de paix proposée par le réseau FIMB. Il a été présidé par Sister Gayatri Naraine, représentante des Brahma Kumaris aux Nations Unies (New York) et soutenu par Rajagopal P.V. et Jill Carr-Harris figures internationales de paix.

En ouverture

Après une prestation d’Hisham Béraneck-Khaldi au saxophone, Sister Gayatri a souligné la nécessité de raviver l’amour de la connaissance et de la vérité afin que les jeunes puissent « poursuivre leur parcours d’accomplissement en confiance ».

Le réseau mondial d’entraide FIMB a été présenté dans une vidéo par Evelyne Mesquida, directrice-fondatrice de Femmes Internationales Murs Brisés Monde, présidente de Femmes Internationales Murs Brisés Canada et instigatrice du Serment de l’Humanité ©.

Le réseau mondial d’entraide FIMB a été présenté dans une vidéo par Evelyne Mesquida, directrice-fondatrice de Femmes Internationales Murs Brisés Monde, présidente de Femmes Internationales Murs Brisés Canada et instigatrice du Serment de l’Humanité ©.

Des intervenants qui partagent leur vision d’une éducation à la paix

Les interventions de la princesse Maria-Anna Galitzine, petite-fille de l’empereur Charles d’Autriche, et d’Olivier Béraneck, directeur du pôle Éducation FIMB Canada, ont mis en lumière la valeur de gestes simples : renouer un lien authentique avec les autres, cultiver l’intériorité et préserver des moments d’élévation au quotidien.

La princesse Maria-Anna Galitzine s’est inspirée de ses grands-parents pour parler du sens du devoir, du rôle de la foi, de la fidélité aux valeurs chrétiennes et d’une culture de la paix basée sur l’amour du prochain.

Olivier Béraneck a partagé sa vision de l’éducation en tant que père, enseignant et citoyen. Selon lui : « La paix n’est pas l’absence de conflit. L’espoir et la paix existent parce que chaque geste et chaque pensée d’amour peuvent changer les choses. »

La paix grâce à l’art et la jeunesse

La compagnie d’artistes The Blue Swan Guild (Canada), L’âme de la danse, a offert une magnifique performance révélant que le calme intérieur est porteur d’une démarche véritable de paix.

Les jeunes du Centre communautaire Bon Courage, dirigés par Orlando Ceide, ont offert un slam de la paix, un témoignage de force et de courage. En voici un extrait :

« La guerre ne doit jamais avoir le dernier mot, jamais, le dernier mot est à nous, à nous qui marchons, qui portons la vie, qui refusons de plier. Je marche avec le courage pour compagne, je marche avec la paix pour horizon... »

Des invités d’honneur qui renforcent les liens de solidarité

L’événement a été enrichi par la présence de personnalités, toutes signataires du Serment de l’Humanité :

  • Rita Amabili, présidente et fondatrice Les Éditions Guido Amabili, auteure, théologienne et conférencière
  • Boufeldja Benabdallah, cofondateur de la Mosquée de Québec et président du Centre Culturel islamique de Québec
  • Cheikh Farah Jouini, de l’Ordre Soufi Naqshbandi
  • Eric Le Reste, coordonnateur des Brahma Kumaris Canada
  • André Michel, peintre-sculpteur ethnographe
  • Kadiétou Savadogo, directrice générale du Centre communautaire Bon Courage
  • Denitza Tsvetkova, co-directrice du Centre canadien d’œcuménisme
  • Mikaël Zayat, fondateur de Zayat Aroma et pionnier de l’aromathérapie intégrale en Amérique du Nord

Clôture : un moment de partage

L’événement s’est conclu par un moment convivial autour de bouchées offertes par les Brahma Kumaris Montréal, permettant de prolonger les échanges dans une atmosphère chaleureuse.

Visionner l’album photos

Crédit photos : Sacha Sage

Quelques photos extraites de l’album photos :

Serge St-Arneault, missionnaire sans frontières et membre de l’équipe du Centre Afrika a écrit un article de blog sur l’événement. Lire l’article

Pour plus d’informations : www.theoathofhumanity.org

Contact presse :

Gabriela Guilbault Maltez, Coordinatrice générale

Femmes Internationales Murs Brisés Canada

info@fimb-canada.org

À PROPOS DE FEMMES INTERNATIONALES MURS BRISÉS

Femmes Internationales Murs Brisés (FIMB) est un réseau mondial d’entraide créé en 1990 par Evelyne Mesquida à Perpignan en France. Il est présent dans 108 pays. Ce réseau repose sur des valeurs élevées et plusieurs thématiques : Éducation, Humanitaire, Environnement, Art, Culture, et Sport, dans le but de rassembler dans l’entraide tous les acteurs de la société engagés pour un monde meilleur.

À PROPOS DES BRAHMA KUMARIS

Les Brahma Kumaris sont une organisation spirituelle mondiale qui enseigne le Raja Yoga, une méthode de méditation et de connaissance de soi. À l’échelle internationale, l’organisation a été fondée en Inde en 1937 et s’est développée en un réseau de plus de 9 000 centres dans une centaine de pays.

Louise Ruelland, artiste-peintre

Il fait plutôt froid en ce samedi matin venteux. C’est une journée parfaite pour rester bien au chaud à la maison. Heureusement, un ami de Trois-Rivières m’a téléphoné et, grâce à lui, j’ai eu l’occasion de visiter une exposition d’artistes peintres dans les sous-sols de la cathédrale de Trois-Rivières.

La pièce est spacieuse et accueille une dizaine d’artistes qui exposent leurs créations, allant des petites miniatures aux imposantes toiles, en passant par des sculptures en bois. De mémoire, je n’ai pas souvenir d’avoir ressenti une émotion particulière devant des toiles. Je ne comprends pas pourquoi certains artistes-peintres tiennent tant à une disposition ou un éclairage spécifique lorsqu’ils exposent leurs œuvres. Je sais bien que beaucoup de gens sont émus par des œuvres d’art et je reconnais la beauté, le talent. Je suis également conscient de la rigueur requise pour exceller dans les arts, et je suis convaincu que l’inspiration est indispensable pour faire émerger une créativité.

Toutefois, lorsque j’ai atteint la dernière table, une émotion soudaine m’a submergé. J’ai été stupéfait de découvrir une toile qui semblait se projeter en trois dimensions. Il s’agissait d’une forêt multicolore qui semblait s’échapper du cadre posé sur son chevalet. Je n’avais jamais rien vu de tel auparavant. La magie qui s’opère n’est possible qu’en regardant de côté. De face, c’est juste une succession de taches de couleur. C’est tout simplement remarquable !

  • Pardonnez-moi, madame, mais comment avez-vous réalisé cette œuvre picturale ?
  • Je peins depuis plus de quarante ans, répondit-elle.
  • Cette toile a trois dimensions et pourtant, elle n’en a que deux. C’est la première fois que je fais une telle expérience.
  • Merci beaucoup, répéta-t-elle. Un jour, j’ai fait un rêve où je me voyais dans un atelier en train de peindre. J’en ai parlé à mon mari, et, depuis ce jour-là, nous avons aménagé un atelier dans notre maison. J’ai décidé de m’inscrire à l’université pour y suivre des cours. Les enseignants m’ont mis en garde contre les effets néfastes que cela pourrait avoir sur mon développement artistique, qui était déjà bien engagé. On m’a suggéré de persévérer dans cette voie.
  • Et d’où vient votre inspiration ?
  • Elle provient surtout de la nature. Lorsque l’inspiration disparaît, il ne faut plus rien ajouter à une toile.

Je vous invite à découvrir cette merveilleuse artiste-peintre sur le lien suivant :

Voici l’œuvre en question, qui est si remarquable qu’elle défie toute description en photographie.

Démarche Artistique, Louise Ruelland (extrait du site internet)

 Il y a de ça plus de 44 ans.

Je travaille l’huile sur toile à la spatule en explorant des sujets variés. Ma palette de couleurs est composée des jaunes, bleus, rouges, et blanc, pour réaliser les couleurs de profondeurs et qui s’applique en équilibre entre les tons chauds et froids.

Le maintien de la spatule est important pour donner des effets libres d’expression sans retoucher le premier geste sur la toile. Au début les premières pratiques sont importantes pour spécialement savoir refaire ces coups magiques du mouvement et la transparence. Depuis plusieurs années, je découvre l’intérêt dans mes compositions comme une scène toute ordinaire se transformer et laisser à l’autre quelques instants de réflexion pour en saisir l’essentiel.

Peindre est une activité intérieure que je qualifie presque de spirituelle. Et l’inspiration est aussi l’élément essentiel dans mes compositions, je laisse les coups de spatules créer l’illusion de la réalité entre l’abstrait et le réalisme. 

Ce qui définit bien mon approche artistique et qui fait vibrer mon sens de raffinement de la beauté afin de partager les commentaires que je reçois

« On entre dans vos tableaux comme si l’on en faisait partie”, « Vos tableaux nous mettent dans un état de bienveillance et de douceur ». 

Des idées subtiles qui se façonnent en une expression de fantaisie c’est pour créer des instants magiques qui vaguent entre la nature et l’imaginaire.

La continuité professionnelle de ma passion de l’art, à New York, en Italie et en France ainsi qu’ici au Canada, dans les revues artistiques et les critiques. Au revoir !

L’artiste-peintre Louise Ruelland et Serge St-Arneault

Conseil d’Administration de l’AMéCO

Notre Mission

     L’Association des médias catholiques et œcuméniques (AMéCO) entend favoriser la rencontre entre personnes dont le métier est de communiquer l’information provenant des Églises de toutes traditions et ceux et celles qui communiquent de l’information religieuse.

         Que ce soit par l’organisation de son congrès annuel, de la remise de prix d’excellence ou par tout autre événement, l’Association entend soutenir ses membres dans leur mission : communiquer la vie des Églises, tout en adoptant un esprit d’ouverture envers les grandes traditions religieuses du monde.

Histoire et objectifs de l’AMéCO

          C’est en 1968 que les directeurs de publications religieuses du Québec se réunissaient pour établir les fondations de l’Association canadienne des périodiques catholiques (ACPC), qui deviendra l’AMéCO en 2014.

      Au cœur de la Révolution tranquille, la presse religieuse ressentait également le besoin d’évoluer. Ensemble, les responsables se sont donné pour objectif de moderniser leurs périodiques afin de mieux répondre aux attentes de leurs lecteurs. Notons que dès ses débuts, l’association a offert à ses membres des sessions de formation. Un peu plus tard, l’idée de regrouper les publications religieuses pour créer un grand magazine catholique fut envisagée, mais certains membres, craignant la disparition de leur identité, ont choisi de s’éloigner.

          Après quelques années de stagnation, l’AMéCO connu une renaissance en 1976 grâce à l’influence de Mgr Lucien Labelle. L’association a alors cherché à répondre aux besoins de ses membres en diversifiant les thèmes abordés lors des congrès et en proposant chaque année des sessions de formation. Ainsi, depuis 50 ans, l’AMéCO s’affirme comme une présence essentielle et pertinente au service des publications religieuses du Canada francophone.

Conseil d’AdministrationMembres 2025-2026

Valérie Roberge-Dion, présidente

Valérie Roberge-Dion est directrice des communications au diocèse de Québec depuis 2019, et donc responsable de la revue Pastorale-Québec et de la webtélé ECDQ.tv. Formée en journalisme et en théologie, sa carrière est orientée par le désir de contribuer à des transformations positives en société et en Église. Elle a été auparavant journaliste pigiste, consultante, auteure, responsable des communications pour le Centre Québec Ixthus et pour le Centre Agapê, membre du comité de rédaction de la revue Notre-Dame-du-Cap.

Francis Daoust, administrateur

Francis Daoust est directeur de la Société catholique de la Bible depuis 2015. Diplômé en théologie, avec une spécialisation en études bibliques, il a enseigné, comme chargé de cours, à l’Université Concordia, à l’Université St-Paul, à l’Université Laval et à l’Institut de pastorale des Dominicains. Il fut également représentant de l’Amérique du Nord au sein de la Fédération biblique catholique située à Rome. Chroniqueur radio, conférencier et auteur, il tient à cœur l’importance d’actualiser le message de la Bible dans le monde d’aujourd’hui.

Simon Bournival, trésorier

Formé en théologie et en accompagnement spirituel, Simon Bournival est coordonnateur de la pastorale diocésaine et responsable des communications pour le Diocèse de Trois-Rivières. Engagé en Église depuis plus de 20 ans, il a cumulé plusieurs responsabilités : animateur et coordonnateur de Cap-Jeunesse du Sanctuaire Notre-Dame-du-Cap (2007-2014), directeur des Équipes PACEM (anciennement la Fédération nationale des services de préparation au mariage) (2013-2015) et agent diocésain de pastorale (2015-2021). Proposer et annoncer l’Évangile par les médias fait partie intégrante de son parcours professionnel. bournival@diocese-tr.qc.ca

Renaude Grégoire, administratrice

Renaude Grégoire a une formation en théologie. Elle a travaillé dans divers milieux, soit en pastorale, en solidarité internationale, dans le service d’études bibliques populaire et en justice sociale. Elle a été directrice de la programmation de Radio Ville-Marie de 2005 à 2009 et elle a animé des émissions de 2002 à 2010. Actuellement, elle anime l’émission Questions d’aujourd’hui pour l’Office de catéchèse du Québec et Foi et Turbulences pour le Centre culturel chrétien de Montréal. De 2002 à 2005, et de nouveau depuis 2022, elle est à la rédaction à la revue Missions-Étrangères.

Serge St-Arneault, administrateur

Co-responsable de la Lettre aux Amis, bulletin d’information sur les Missionnaires d’Afrique (Pères Blancs), il est également membre de l’équipe d’animation du Centre Afrika situé au centre-ville de Montréal. Il détient un baccalauréat en théologie de l’UQTR (1980) et un certificat d’étude en missiologie du Missionary Institute of London, England (1987). Il a vécu vingt-cinq ans en Afrique soit dix ans au Congo (RDC), dix ans au Malawi et cinq ans en Zambie. Membre du regroupement de PolySeSouvient, il rédige un blogue principalement dédié au contrôle des armes à feu au Canada. 

Marie-Claude Lalondeadministratrice

Marie-Claude Lalonde est directrice nationale de l’organisme Aide à l’Église en Détresse Canada depuis près de 25 ans. Elle est diplômée en droit et gestionnaire. Elle s’est spécialisée en collecte de fonds depuis son arrivée à Aide à l’Église en Détresse. Elle est aussi communicatrice, chroniqueuse radio, conférencière et autrice. Elle a été présidente de Radio VM, du Centre culturel chrétien de Montréal et administratrice au sein du conseil d’administration de Communications et Société/ Médiafilm. 

OFFRE D’EMPLOI 2025

Coordonnateur ou coordonnatrice

L’Association des médias catholiques et œcuméniques (AMéCO) est présentement à la recherche d’une personne pour combler un poste à temps partiel de coordonnateur ou coordonnatrice, ce qui représente environ 100 heures par année. 

Vous êtes très autonome et débrouillard(e) sur les outils web? Vous aimez le travail d’équipe et le service à la clientèle? Ce poste est pour vous si vous aimez faire une différence pour une organisation, au rythme d’environ deux heures par semaine, principalement en télétravail. Un congrès annuel fin octobre offre la joie d’une rencontre en présentiel avec les membres de l’association.

Qualifications

Études ou expérience en secrétariat et bureautique, en communication, en marketing, en administration, ou une expérience pertinente liée au domaine de la coordination au sein d’organismes ou d’entreprises.

Compétences recherchées

  • Maîtriser les outils informatiques et la suite Office. Aisance pour le travail sur le Web (environnement Google, courriels, mise à jour de sites web, réseaux sociaux). La connaissance de la plateforme Yapla serait un atout (une formation sera offerte).
  • Maîtriser la langue française (autant à l’oral qu’à l’écrit) ;
  • Être autonome, capable de faire une planification et une organisation du temps de travail en fonction des priorités établies ;
  • Savoir rédiger dans ces styles rédactionnels : journalistique, de relations publiques, promotionnel, formats réseaux sociaux ;
  • Familiarité avec le vocabulaire et les réalités ecclésiales ;
  • Être capable de travailler en équipe ;
  • Faire preuve d’honnêteté et d’intégrité ;
  • Manifester un grand respect envers les bénévoles impliqués et être reconnu(e) pour offrir un service à la clientèle attentionnée.

Responsabilités

Sous la responsabilité du président du Conseil d’administration et de l’exécutif du conseil, la personne retenue devra :

  • Traiter la correspondance courriel sur une base hebdomadaire ;
  • Offrir une assistance aux membres pour la gestion de leur dossier d’adhésion ou de soumission de prix sur la plate-forme Yapla ;
  • Rédiger des textes mettant en valeur le travail des membres de l’association. Pour cela, communiquer pro-activement avec les membres et rechercher des contenus intéressants. Obtenir des images pouvant illustrer les contenus ;
  • Mettre en ligne des textes sur le site web (plateforme Yapla) et décliner ces contenus sur les réseaux sociaux ; 
  • Préparer et envoyer des infolettres périodiques réunissant l’information que le CA souhaite transmettre (via plateforme Yapla) ;
  • Participer à certaines rencontres du CA, pour favoriser la collaboration, le partage d’idées, la priorisation ; 
  • Production et envoi des cartes de presses de l’AMéCO ;
  • Préparer les documents pour le congrès annuel (listes d’inscriptions, dossiers, cocardes…) ; 
  • Être présent au congrès annuel, au moins en partie ;
  • Assumer toute autre tâche connexe.

Conditions de travail

  • Principalement en télétravail.
  • La répartition du travail est d’environ 1 h de suivis courriels et soutien aux membres chaque semaine, 1 h de gestion des communications (web, réseaux sociaux, infolettre occasionnelle…), 2 heures de réunion ou formation par mois, une réunion d’une journée en présentiel dans l’année, un congrès de deux jours en présentiel. Un peu plus de travail à l’approche du congrès annuel fin octobre.
  • Être disponible le jour (le soir sur demande seulement) ;
  • Entrée en fonction : dès que possible
  • Salaire : à discuter selon la formation et l’expérience

Faire parvenir votre curriculum vitae et une lettre de motivation à :

Valérie Roberge-Dion, Présidente du CA de l’AMéCO

  ameco.medias@gmail.com

Ma brève visite à Toronto du 8 au 12 octobre 2025

Je n’avais pas remis les pieds à Toronto depuis quarante ans. J’ai un vague souvenir de la Tour du CN qui, à l’époque, était la plus haute structure autoportante au monde. Elle a résolu les problèmes de signal de télévision causée par les gratte-ciels. Je me demande à quoi peut servir la Tour du CN depuis que les signaux numériques terrestres, par câble ou par satellite, ont remplacé les signaux analogiques. Quoi qu’il en soit, la Tour du CN attire de nombreux touristes.

Paul Johnston
Notre maison

Mon confrère Paul Johnston m’a guidé dans cet enchevêtrement de gratte-ciels qu’est maintenant devenu Toronto. Régulièrement, nous voyons des affiches illustrant la construction prochaine de nouvelles tours d’habitation. La densification s’intensifie.

Nous prenons le métro à la station Keele sur la ligne verte située à dix minutes de marche de notre maison.

Nous prenons ensuite la ligne jaune à la station St-George pour descendre à la station Queen’s Park.

Queen’s Park

Nous longeons l’Avenue Université. Près des Jardins d’Osgoode Hall, j’aperçois un écriteau indiquant l’emplacement de ce qui deviendra une nouvelle ligne de métro.

Jardins d’Osgoode Hall

Il s’agit d’un investissement de 70 milliards pour un total de 15 nouvelles stations. Comparativement, le prolongement de la ligne bleu à Montréal avec cinq stations et un budget de cinq milliards semble être peu de chose.

Voici d’autres photos du centre-ville de Toronto en route vers la Tour du CN.

Et une vue de Toronto du sommet de la Tour du CN.

Revenons en arrière. Le lendemain de mon arrivée le 8 octobre, j’ai découvert un petit parc appelé le ‘Lithuania Park’.

Mais, il faut se rendre plus au sud pour découvrir le ‘High Park’. Je n’ai pas eu le temps d’explorer l’ensemble du vaste parc ; tout ce que j’ai vu, c’est sa section nord.

En quelques mots, ce parc est une donation familiale de John et Jemina Howard à la ville de Toronto en 1873, qui permet la préservation d’un rare écosystème dans un parc naturel unique.

L’engagement d’un missionnaire blogueur

Je suis comme vous, j’utilise Facebook, même si je n’aime pas cette plateforme numérique. En effet, il est extrêmement difficile de trouver à nouveau des informations ou des documents que j’ai déjà publiés sur ce réseau social. Pour pallier ce problème, j’ai créé des blogues sur lesquels je peux facilement enregistrer des événements, des liens ou des nouvelles.

L’un de ces blogues a été créé en 2012 alors que je publiais des informations concernant la Southern Africa Province (PAC) sur le site Web www.mafrsaprovince.com. À ce moment, j’étais secrétaire provincial à Lusaka.

Bien qu’il soit toujours accessible aujourd’hui, ce blogue n’a pas été mis à jour depuis 2022. Il continuait pourtant de recevoir quotidiennement environ 50 visites, principalement de la part des jeunes confrères en formation.

Michael Chilufya Sata

Saviez-vous que, lors de la fête nationale zambienne, célébrée le 24 octobre 2012, le président de ce pays, Michael Chilufya Sata, a mis en lumière les réalisations remarquables de 18 personnes qui ont grandement contribué à son développement. Parmi elles se trouvait notre confrère Léopold Lalonde1 qui s’était installé en Zambie le 1er octobre 1956.

Ce blogue fournissait également des liens vers d’autres missions, telles que Faith and Encounter Centre Zambia (FENZA) en Zambie, le Centre for Social Concern (CFSC) de Kanengo au Malawi, The Kungoni Centre of Culture and Art au Malawi, le Centre Nazaré au Mozambique, les Sœurs Missionnaires Notre-Dame d’Afrique (SMNDA) et les Missionnaires d’Afrique à Rome. Certains autres liens ont disparu. Que deviendra le blogue de la SAP, dont la photo du « nouveau » Conseil Général qui y figure date de 2016 ?

L’Espace Perso de Serge (www.sergestarno.com)

Maintenir un blogue nécessite une vigilance constante pour trouver des informations pertinentes. De plus, le blogueur doit continuer de se tenir au courant des dernières tendances en matière de technologie numérique, qui évoluent constamment. Une fois qu’il aura maîtrisé son logiciel, le choix des nouvelles deviendra l’élément principal de la ligne éditoriale.

Bien que mon texte aborde plusieurs thèmes, je suis convaincu qu’il témoigne fidèlement de mon engagement envers la mission. J’ai donc choisi comme sous-titre : « Missionnaire sans limites ».

En menant vos investigations, vous trouverez des articles de presse sur divers sujets, des liens vers des émissions de télévision ou de radio, des conférences, des vidéos et mes propres écrits, dont plusieurs ont été publiés dans la presse canadienne, francophone et anglophone.

J’aborde souvent le thème du contrôle des armes à feu au Canada. Pourquoi ? Ma famille a été profondément touchée par la mort violente de ma sœur Annie, âgée de 23 ans, le 6 décembre 1989. Alors qu’elle assistait à son dernier cours à l’École polytechnique de Montréal, un jeune homme a tué 14 femmes avec une arme semi-automatique.

Cette tragédie a poussé les familles des victimes à s’unir pour demander l’interdiction totale de ces armes de guerre sur le marché canadien de la vente d’armes à feu. À l’époque, une pétition signée par plus de 500 000 Canadiens a été soumise dans ce but.

Il a fallu 35 ans de combat acharné pour convaincre le gouvernement canadien d’instaurer un programme d’acquisition de toutes les armes à feu semi-automatiques de type militaire, après avoir interdit leur importation, leur fabrication et leur utilisation. Ces armes sont redoutables et destructrices2. Il est clairement démontré que le nombre de décès par arme à feu est directement proportionnel à la quantité d’armes en circulation. Plus il y a d’armes à feu disponibles, et en particulier d’armes semi-automatiques, plus le nombre de morts augmente. Une part importante des victimes sont des femmes et des enfants.

Quelques statistiques

J’ai assez peu publié sur mon blogue entre 2011 et 2017. Cependant, depuis cette période, leur nombre a considérablement augmenté pour atteindre plus de 520. En ce qui a trait au nombre de visites, je compte environ dix à quinze personnes par jour, et plus de 68 700 visites au total. Il est important de noter que chaque visiteur peut effectuer plusieurs visites en lisant différents articles.

Les thèmes

L’Afrique occupe une place de choix sur mon blogue. Il comporte aussi des articles sur le dialogue interreligieux, des témoignages chrétiens et des liens vers le Centre Afrika de Montréal. Avec leur consentement, j’ai aussi intégré des écrits de confrères missionnaires dans ce blogue. J’ai également rédigé plusieurs articles de réflexion sur l’Église au Québec, en tenant compte de son contexte sociohistorique.

Ceci représente une manière différente de continuer ma mission, après 25 ans de vie missionnaire en Afrique.

Quels résultats ?

En définitive, l’audience des lecteurs est relativement restreinte, mais elle est néanmoins présente sur les moteurs de recherche du web. Les lecteurs viennent de divers horizons, notamment le Burkina Faso (501), le Brésil (509), la Belgique (570), l’Italie (671), la Zambie (1,022), l’Allemagne (1,333), la République Démocratique du Congo (1,810), la France (4,517), les États-Unis (6,390) et le Canada (42,607). De plus, je compte 101 abonnés qui reçoivent automatiquement mes publications.

Quel avenir ?

Qui peut vraiment prédire l’avenir ? En vérité, cela n’a pas réellement d’importance. Sauf si vous décidez de vous lancer dans le métier « d’influenceur » et que vous ne faites rien d’autre, un blogue personnel ne peut pas avoir une grande audience. Ce qui est crucial, c’est la capacité de créer des liens entre les gens en partageant un sujet d’intérêt commun.

Contrôle des armes à feu

Mon implication dans la question du contrôle des armes à feu au Canada revêt une dimension politique positive. Je continue d’investir de mon temps pour soutenir le regroupement de PolySeSouvient3 et pour dénoncer le lobby puissant des armes à feu Cela correspond, me semble-t-il, à notre charisme, et c’est une manière de perpétuer l’héritage politique du cardinal Lavigerie qui s’est fermement positionné contre la traite des esclaves.

Je vous encourage à explorer mon blogue en visitant la page « À propos » et à vous abonner. J’ai hâte de lire vos commentaires.

Par Serge St-Arneault, Petit Écho de la Société des Missionnaires d’Afrique, 2025 / 07, No 1163, Italie, pp 431 – 434


  1. Lien : The President’s Insignia of Mercy attributed to Léopold Lalonde: https://mafrsaprovince.com/index.php/2012/12/30/the-presidents-insignia-of-mercy-attributed-to-leopold-lalonde/. Léopold Lalonde est décédé le 10 mars 2017 à Sherbrooke, Canada, à l’âge de 89 ans. ↩︎
  2. À ce jour, le 11 octobre 2025, la bataille ne semble pas encore gagnée. Voir le lien suivant : Contrôle des armes sonnent l’alarme qu’à défaut de la part du gouvernement Carney d’interdire la vente d’armes d’assaut SKS, le programme fédéral de rachat se soldera par un gaspillage d’argent des contribuables. ↩︎
  3. PolySeSouvient est une organisation canadienne de défense du contrôle des armes à feu, fondée en réponse à la tuerie de Polytechnique en 1989 : https://polysesouvient.ca. ↩︎

Danse de la paix au Belvédère Kondiaronk

Le Belvédère Kondiaronk est un hommage à l’un des principaux artisans de la Grande Paix de Montréal de 1701. « Aujourd’hui (…) le soleil a dissipé tous ses nuages pour faire paraître ce bel Arbre de paix qui était déjà planté sur la montagne la plus élevée de la terre. » (Paroles attribuées à Kondiaronk (vers 1649 – 1701).

Trois cent vingt-quatre ans plus tard, le 21 septembre 2025, le soleil a de nouveau dissipé tous ses nuages sur la montagne. Le point de vue n’est cependant plus le même. Où est donc passé cet Arbre de paix dont parlait Kondiakonk ? Est-ce que, symboliquement, ce sont tous ces gratte-ciel qui pullulent au pied de la montagne ?

Quelques centaines de personnes de tout âge sont rassemblées ce jour-là pour la Danse de la paix, une initiative du Mouvement de paix fondé par Catherine Boulos[i].

En quelques mots

La Danse de la paix est propulsée par une intention aussi humble que grandiose :

  • Unir le Monde par une danse interculturelle pour la paix.
  • Il s’agit d’une courtepointe de mouvements, symboles de paix, enracinés dans des cultures et sagesses des quatre coins du monde.
  • ​Elle offre une voie pour manifester, tous ensemble, notre engagement envers une plus grande paix intérieure, avec les autres et avec la Nature.
  • Elle voyagera autour du monde pour semer un message de paix et d’unité.

Ce jour-là

Le Mont-Royal ne paraît pas très imposant sur la carte de Montréal, mais ses sentiers sont nombreux. Il m’a fallu plus d’une demi-heure pour me rendre de l’arrêt d’autobus de l’avenue des Pins au sommet. Oui, c’est vrai, j’ai pris un détour par le Chemin Olmsted, qui, soit dit en passant, part dans toutes les directions. Cela m’a permis de voir le Lac aux Castors.

L’événement du jour

L’endroit est non seulement symbolique, car il est associé à la paix depuis trois cents ans, mais il est magnifique. Des vacanciers de diverses nationalités sont déjà présents, et une ambiance sereine règne. L’organisation est en place, avec des stands d’accueil. Après une brève présentation et une explication du sens des différents mouvements de danse, Catherine Boulos guide la foule d’une voix calme et avec un large sourire.

Les premiers gestes de présentation de la paix en direction des divers points cardinaux m’ont profondément touché. Nous avons uni nos efforts pour apporter la paix dans le monde, en partant de nos propres cœurs, de nos corps, de nos regards et de nos paroles. Offrir la paix commence par soi-même, dans un état d’apaisement. C’est un acte d’amour.

J’ai ensuite pris conscience que je suis souvent déconnecté de mon corps. Mon travail et mes responsabilités me contraignent à rester constamment dans un état d’éveil intellectuel. Mais, là-haut, sur cette montagne, j’ai fait une pause salutaire. Danser au milieu d’une foule invite à la confiance mutuelle. Finalement, après avoir dansé, je suis resté dans un état de bien-être profond. Attendre sans raison particulière n’est pas une source de frustration, mais un instant de « présence » agréable.

LIENS


[i] Fondatrice de Mouvement de Paix, Catherine Boulos, est animée par la profonde conviction qu’ensemble on peut changer le monde… un pas à la fois. ​Catherine danse avec la Vie et cultive la Paix en elle et autour d’elle au quotidien.  Au fil de sa route, elle sème sourires, bienveillance et pas de danse. Enfant du métissage, elle porte le rêve de cocréer une danse mondiale pour la Paix. Depuis 2016, Mouvement de paix a collaboré et produit de multiples activités citoyennes visant à renforcer le soutien social, faire vivre des moments de joie collective et agir pour cultiver la paix en soi et autour de soi.  

Marche pour la Paix et la Réconciliation (Quatrième édition – 6 septembre 2025)

D’un cœur nouveau naît la paix. Un pas pour la paix, un avenir pour tous.

Un petit groupe de marcheurs s’est retrouvé au parc Walter-Stewart un peu avant 9 h 00 pour le début de la marche. Celle-ci a emprunté la rue d’Iberville jusqu’à la rue Notre-Dame pour bifurquer sur le boulevard René-Lévesque Est jusqu’à la cathédrale. Le Service de Police de la Ville de Montréal (SPVM) a accompagné les marcheurs avec grand professionnalisme, particulièrement aux intersections.

Certains se sont joints au groupe le long du parcours, mais un plus grand nombre a participé à la messe présidée par Mgr Christian Lépine. D’ailleurs, les chants liturgiques, magnifiquement animés, soutenaient sans cesse le thème de la paix.

MILLE COLOMBES

Que la paix soit sur le monde
Pour les cent mille ans qui viennent !
Donnez-nous mille colombes
À tous les soleils levants !
Donnez-nous mille colombes
Et des millions d’hirondelles !
Faites un jour que tous les hommes
Redeviennent des enfants !
De Mireille Mathieu

Conférence précédant la messe

Le père Médard Kwango, CMF, curé de Notre-Dame d’Anjou et vicaire épiscopal, a intitulé sa conférence ; d’un cœur nouveau naît la paix. Un pas pour la paix, un avenir pour tous. Entre autres, il a souligné que la Marche de la Paix et de la Réconciliation n’est qu’à sa quatrième année. C’est son souhait que des milliers de marcheurs se joignent à cet événement annuel dans les prochaines années. Il espère aussi que l’exemple de Montréal sera copié ailleurs dans le monde.

Événement organisé par Artisan de Paix en collaboration avec la Cathédrale Marie-Reine-du-Monde

Un pas vers la paix, un avenir pour tous !

Comme la montre si joliment notre bande dessinée, la paix commence par l’écoute, le respect et la volonté de construire un monde meilleur ensemble. C’est exactement ce que nous célébrerons lors de la 4e édition de la Marche de la Paix et de la Réconciliation !

Objectif de la marche.

  • Sensibiliser contre les guerres, les violences, les injustices, et les crimes contre l’humanité, commis contre des populations civiles sans défense, notamment les femmes et les enfants à travers le monde.
  • Mobiliser les masses autour de la fraternité et de la solidarité pour un monde harmonieux et respectueux des différences.
  • Œuvrer pour la justice et la paix.

Montréal 2024 – Au-delà du Festival

Par Jazz Police, 21 mai 2025 avec autorisation de traduction et publication.

Cet article a d’abord paru dans la revue « Jazz Police ».

Chaque été, pendant le Festival International de Jazz de Montréal, la ville s’anime d’une foule d’événements musicaux qui se poursuivent bien après la fin du festival. L’un d’eux a eu lieu le dimanche 30 juin 2024.

Le professeur Norman Cornett, expert renommé en études religieuses et amateur d’art, est également passionné de musique. Il a récemment organisé une messe inspirée du jazz ainsi qu’une exposition artistique intitulée « Jjaazexpo » au Centre Afrika. Cette organisation caritative aide les nouveaux arrivants africains à s’intégrer dans la communauté montréalaise. Le bâtiment abrite également des missionnaires à la retraite. Pour en savoir plus, veuillez consulter le site web : www.centreafrika.com.

Professeur Norman Cornett © Kevin R. Mason

Le professeur Cornett a abordé la question de la diversité, notant que les membres du public venaient de divers horizons culturels et parlaient différentes langues. Il a exprimé sa gratitude envers le public pour l’accueil chaleureux réservé à l’exposition. Il a expliqué que celle-ci avait été conçue en collaboration avec des artistes originaires de tous les coins du globe. Le thème central de la messe de jazz et de l’exposition était l’exploration de la relation entre le jazz et la spiritualité.

Père Serge St-Arneault © Kevin R. Mason

Pendant la cérémonie, le père Serge St-Arneault, qui présidait, a expliqué que le style musical choisi, le jazz, mettait l’accent sur l’improvisation. Par conséquent, il n’était pas impossible qu’il y eût des improvisations durant cette messe. Il a aussi abordé l’importance de l’harmonie dans les arts et la musique, ainsi que la puissance de la prière.

Susie Arioli © Kevin R. Mason

En 2009, la diva du jazz, Susie Arioli, a été récompensée du prix Oscar Peterson lors Festival International de Jazz de Montréal. Ce prestigieux prix met en lumière les artistes qui ont marqué de leur empreinte l’essor du jazz canadien. Pour débuter sa performance, elle a entonné avec brio et sans accompagnement musical, la célèbre chanson « Stormy Weather ».

Ensuite, on a diffusé un diaporama, suivi d’un hymne magnifique célébrant la bonté de Jésus-Christ, sa miséricorde pour les humains. La cérémonie s’est continuée avec une performance inspirée d’un rituel congolais. Un chant captivant en swahili, « Sifa Kwa Mungu », qui se traduit par « Gloire à Dieu », a retenti, ainsi que des danses entraînantes. Finalement, le père St-Arneault a conclu la séance par une fervente prière.

Le professeur Cornett a lu avec beaucoup d’émotion le psaume 30. Par la suite, le père St-Arneault a présenté l’écrivain et poète H. Nigel Thomas, qui a exprimé sa gratitude envers le professeur Cornett pour avoir organisé cette rencontre. Il a débuté avec le poème « They Call It Human », puis il a enchaîné avec « Apartheid ».

 Dr. H. Nigel Thomas. © Kevin R. Mason

Il a affirmé que l’apartheid semblait prendre fin vers le milieu des années 1990, mais il a remarqué que, malheureusement, nous en sommes à nouveau témoins dans certaines tragédies actuelles à travers le monde. Son poème, intitulé « I Am Not Your Negro », est une référence au long métrage éponyme réalisé par Raoul Peck, qui met en scène les écrits de James Baldwin. Ses performances poétiques étaient remarquables, suscitant profondeur et réflexion.

Le père Cornett a lu un extrait de la deuxième épître aux Corinthiens, au chapitre 8. Il a ensuite demandé au père St-Arneault de lire l’Évangile en anglais et en français, avec des « Alléluia » entonnés à intervalles réguliers. Le père St-Arneault a également abordé des préoccupations mondiales telles que le changement climatique, en soulignant que Jésus avait vécu à une époque difficile, marquée par la violence et les conflits.

Il a souligné que la mission de Jésus consiste à nous élever, et qu’il est crucial pour nous de saisir l’importance du pardon des fautes. Les chrétiens doivent demeurer fermes dans leur foi en dépit des perturbations et des angoisses qui assaillent le monde. Il a affirmé que notre mission consiste à nous apporter mutuellement du soutien, à tendre la main aux gens avec confiance, et à nous relever lorsque nous tombons. Malheureusement, notre foi se trouve trop souvent endormie, il est donc crucial que nous la ramenions à la vie. Il a demandé aux personnes présentes de partager leurs prières et la plupart d’entre elles étaient des prières pour la paix.

Le professeur Cornett a invité à nouveau Susie Arioli, déclarant : « C’est vraiment du jazz, à bien des égards. » Avant de reprendre le microphone pour une seconde chanson, Arioli a partagé son point de vue selon lequel, si les hommes abandonnent leur domination, nous pourrions tous communiquer harmonieusement. Elle a ensuite chanté une merveilleuse ballade intitulée « Now I Know », avec une touche de jazz captivante.

Père Serge St-Arneault prepares communion © Kevin R. Mason

Le père St-Arneault a conduit les participants dans la prière eucharistique et il a conduit l’auditoire dans la récitation du « Notre Père » en déclarant : « Nous formons une seule entité, car nous partageons un lien spirituel profond. » Ensuite, M. St-Arneault a offert le pain consacré à l’assemblée.

 Père St-Arneault & Rev. Joseph Tuitt © Kevin R. Mason

M. Cornett a chaleureusement accueilli Susie Arioli pour une troisième prestation en soulignant que chanter a cappella, c’est tout mettre en jeu, sans aucun accompagnement musical. Arioli a interprété « Spring », imprégnant la chanson d’une énergie dynamique. Le révérend Joseph Tuitt, un photographe américain couvrant le Festival International de Jazz de Montréal (FIJM), a eu l’honneur d’offrir une bénédiction pour conclure l’événement.

Avant de commencer, il a exprimé sa gratitude envers ceux qui l’ont invité. Il a profité de cette occasion pour exhorter tous ceux présents à remplir leurs cœurs de foi en passant une belle journée. De plus, il les a exhortés à admirer les chefs-d’œuvre artistiques exposés, car, selon lui, l’art constitue une forme d’expression spirituelle matérialisée.