L’assemblée diocésaine qui s’est réunie en 2022 à Bunia avait pour objectif de trouver les moyens pour rendre « l’enseignement social catholique (ESC) mieux connu, bien compris et plus efficace dans la vie de l’Église et de la société en Ituri. »
À cet égard, la paroisse Sainte-Famille de Gety travaille en étroite collaboration avec les commissions diocésaines de justice et paix, l’association des religieux de l’Ituri, le secrétariat catholique pour Justice et Paix et le Conseil de l’Union des chrétiens de l’Ituri.
Subdivision des 30 secteurs de la paroisse de Gety
1. BUKIRINGI
16. RUZINGA LUDOGO
2. KABONA
17. GBOVI
3. OLONGBA
18. NYARARA
4. DJIMO
19. KAGABA
5. SOKE
20. OZOBA
6. OPILI
21. BADJANGA
7. ZIMBIRA
22. ISSU
8. RUDJOKI
23. KASWARA
9. ZITONO
24. OLONGBA
10. MATAFU
25. MBISE
11. GETY-ETAT
26. NGONGI B
12. KONI
27. AVEBA MUKUBWA
13. MAGA
28. SODHU
14. ARAVA
29. SONGOLO
15. RUZINGA MUKUBWA
30. TSEDE
Secteur Matafu
Note : La chapelle de Boga de la chefferie du même nom, largement d’allégeance anglicane, a longtemps été rattachée à la paroisse de Gety. Elle est maintenant devenue autonome. Quant à elle, la population vivant dans la chefferie traditionnelle des Walendu-Bindi est en majorité catholique.
L’engagement social de l’Église catholique au Congo
L’engagement social de l’Église catholique au Congo joue un rôle important dans le contexte actuel d’insécurité et de confrontation politique. Au niveau local, les secteurs ci-haut mentionnés ont été et demeurent des centres de rayonnement autour desquels s’organise la vie des communautés chrétiennes. Citons simplement la formation des catéchistes, l’apprentissage aux petits métiers, la coordination d’activités caritatives et la croissance spirituelle.
Cet enseignement social ne se limite pas aux communautés catholiques. Au-delà des diverses appartenances ecclésiales, c’est l’ensemble de la population qui est affecté par les reculs des forces démocratiques et la détérioration de l’environnement. D’ailleurs, au niveau national, l’Église catholique joue un rôle pacificateur significatif.
Changement de trajectoire historique
Historiquement, l’Église catholique a considérablement investi dans les œuvres caritatives telles que les écoles, les dispensaires, centres de santé et hôpitaux. L’assemblée diocésaine de Bunia souhaite maintenant privilégier une mobilisation citoyenne pour qu’elle puisse elle-même tracer l’histoire moderne de l’Église et du pays.
Dans la chefferie traditionnelle des Walendu-Bindi, l’Église catholique ne vise donc pas à s’ingérer dans les luttes partisanes de nature politique. Elle œuvre pour la paix et la stabilité de l’État en interpellant les acteurs politiques, sociaux et économiques qui entretiennent les conflits et les troubles sociaux dans une région marquée par une large diversité ethnorégionale.
Ajoutons que la République Démocratique du Congo est l’un des pays d’Afrique centrale où la paix sociale n’est pas assurée, surtout dans sa partie orientale.
Localement, à Gety, les 30 secteurs paroissiaux deviennent progressivement une nouvelle organisation d’engagement au nom de la foi chrétienne destiné à assumer un développement intégral et une transformation sociale basée sur les valeurs traditionnelles et chrétiennes pour le bien de tous.
La situation sécuritaire préoccupe les autorités politico-administratives du groupement Bukiringi après une attaque des rebelles de l’Allied Democratic Forces (ADF) d’idéologie salafiste djihadiste et actif depuis 1995 au village de Janda situé vers la partie ouest de l’agglomération de Bukiringi-Centre.
Janda est situé au sud de l’Ituri en territoire d’Irumu, chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi. La situation reste préoccupante après une attaque sanglante des rebelles ADF qui a fait deux morts côté civils le 17 janvier 2023. Plusieurs autres personnes sont portées disparues.
La plupart des habitants contactés regrettent la manière dont le gouvernement congolais gère la situation sachant que les rebelles de L’ADF sont bien identifiés et leurs positions bien localisées. De leur côté, les forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) soutiennent que les militaires sont intervenues et poursuivent l’ennemi dans sa fuite.
Quelques éléments anthropologiques
Les Ìndrŭ constituent la majorité de la population. Ils sont associés au groupe des Walendu. L’appellation Bindi leur permet de se différencier des autres Walendu. Avant même l’époque coloniale belge, le symbole culturel des Ìndrŭ était un léopard pour signifier leur ascendant guerrier. Encore de nos jours, ils jouissent d’une mauvaise réputation.
Les Ìndrŭ forment une société fondée sur le partage qui a toujours vécu à l’écart des autres tribus. Elle vit en symbiose avec la savane et la forêt tropicale. Ses contes et légendes illustrent une culture basée sur un rapport étroit avec la nature nourricière.
Même de nos jours, la plupart des personnes vivant dans la chefferie de Walendu-bindi évoquent leur environnement comme faisant partie du monde primordial. La superposition des traditions anciennes par la modernité est perçue comme une agression extérieure. Afin de se protéger de celle-ci, les valeurs ancestrales et les connaissances médicinales traditionnelles sont transmises de génération à génération. L’ombre de Bernard Kakado, prophète pour les uns, chef de guerre pour les autres, plane sur l’identité des Ìndrŭ.
L’esprit de solidarité des populations Ìndrŭ
L’opinion publique finira par accepter et croire que le peuple Ìndrŭ a reçu une bénédiction spéciale de Dieu et de ses ancêtres. En effet, malgré une longue histoire conflictuelle, les Ìndrǔs sont habités d’une joie de vivre incontestable. Les visiteurs le constatent chaque fois; la société Ìndrŭ est solidaire dans le bonheur comme dans le malheur.
J’ai vécu en Ituri entre les années 1981 et 1996, avec une absence entre 1983 et 1987 pour terminer mes études en Angleterre. Le régime dictatorial du Maréchal Mobutu-Sese Seco s’est écroulé quelques mois après mon départ. À cette époque, les structures étatiques étaient déjà largement défectueuses. Depuis, une succession de conflits plonge le pays, la République Démocratique du Congo, dans une spirale chaotique. Voici un reportage du journaliste Roger Adirodu.
Par Roger Adirodu en République Démocratique du Congo
Depuis un certain temps, un climat de tensions s’observe entre la communauté Ìndrŭ et celle de Bira qui habitent le territoire d’Irumu dans la province de l’Ituri vers le Nord-Est de la République Démocratique du Congo.
La notabilité de la chefferie des Walendu Bindi dénonce la menace des miliciens FPIC surnommés « Chini ya Kilima » (« Loup de la montagne ») composé par les membres de la communauté Bira qui menacent et tuent les membres de la communauté Ìndrŭ, localement connues au nom de Ngiti, qui sont à Kindia, Dele, Lengabo et dans la ville de Bunia.
Notables de la chefferie traditionnelle de Walendu-Bindi
Les miliciens de la Force patriotique et intégrationniste du Congo (FPIC)sonten opposition avec ceux de la Force de résistance patriotique de l’Ituri (FRPI). À cela s’ajoute les miliciens de la Force patriotique et intégrationniste du Congo (FPIC) ainsi que la Coopérative pour le développement du Congo (CODECO) qui est généralement associée avec l’Union des Révolutionnaires pour la Défense du Peuple Congolais (URDPC).
Pourtant, toutes ces milices ont signé une déclaration de cessez-le-feu. Zedecias Angaika Mbado, le président de la FRIP, invite occasionnellement les communautés Bira et Ngiti à cultiver la paix et la cohésion sociale pour l’intérêt général de la province de l’Ituri.
Malgré cela, les conflits sont fréquents et chaque partie jette le blâme sur l’autre. Sous une connotation communautaire ou tribale, ces groupes armés se disputent le contrôle d’une carrière minière en s’accusant mutuellement de vol de bétail.
Pour sa part, le porte-parole des Forces Armées de la République du Congo (FARDC) en Ituri, le lieutenant Jules Ngongo appelle ces deux groupes armés au calme. Le programme du Désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et réinsertion (DDRC-S) se fait toujours attendre.
Entre-temps, des miliciens des groupes armés URDPC/CODECO et FPIC sont visibles dans plusieurs entités dans les territoires de Djugu et d’Irumu (Ituri). Un mouvement des assaillants de la CODECO a été aperçu dans les villages Datule, Penyi et Ezekere dans le secteur de Tatsi, dans le territoire de Djugu. Plusieurs sources concordantes affirment que ces rebelles circulent avec leurs armes parmi la population.
Plusieurs de ces milices érigent des barrières le long des routes pour rançonner la population qui doit payer entre 1000 et 2000 Francs Congolais (50 sous à 1 dollar). Il est fréquent que les marchés publics soient visités par les milices qui pillent les vivres des marchands.
La population est inquiète de cette anarchie et désillusionnée des faux engagements de ces milices armées à respecter leur engagement pour ne pas saper le processus de paix en cours.
Causes de la persistance de l’insécurité
Plusieurs facteurs nuisent à la mise en place des accords de paix :
L’incapacité des Forces Armées de la République du Congo (FARDC), malgré l’état de siège décrété par l’État, de maîtriser les groupes armés et de leur contraindre à répondre au programme de Désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et réinsertion (DDRC-S)
Le manque de sincérité de la part de ces groupes armés à s’engager résolument dans le processus de paix
Le retard dans la mise en place du programme DDRC-S, dû au manque de moyens
La ruée vers l’exploitation illégale de minerais qui pousse les groupes armés à s’affronter
La stigmatisation, la communautarisation des faits criminels et privés et la banalisation des discours haineux et ethnicistes par la propagande
L’incompétence du gouvernement central de Kinshasa, son ignorance, sa déconsidération, sa déconnexion de la réalité
La course vers l’enrichissement facile où chacun vient puiser à son gré
L’absence d’un dialogue franc pour la résolution des conflits entre les communautés Ìndrŭ et Bira et entre les milices armées
Le déni par certaines communautés de la réalité
Efforts du gouvernement
Sous l’initiative du Chef de l’état de la République, Félix Tshisekedi, le gouvernement a fait de nombreuses tentatives pour trouver une solution durable. Il y a eu une tentative de dialogue suivi par une intervention militaire ratée. Des émissaires du Chef de l’État ont été dépêchés sans plus de résultat. Puis, l’état de siège a été décrété suivi d’une autre tentative de dialogue, d’une autre intervention militaire, d’un autre envoi d’émissaires, puis d’un retour à l’état de siège couplé d’une autre intervention militaire inutile.
Bref, c’est l’impasse. Chose certaine, le nœud du problème se situe au niveau des populations vivant en Ituri. Une solution ne viendra pas de l’extérieur.
Le pape François s’est désolé que l’histoire montre des signes de régression, après des progrès en matière de respect des droits de l’homme depuis l’après 1945. « Non seulement les conflits anachroniques s’intensifient, mais on assiste à la résurgence de nationalismes fermés, exaspérés et agressifs, ainsi qu’à de nouvelles guerres de domination, qui touchent les civils, les personnes âgées, les enfants et les malades, et provoquent partout des destructions. »
Ces jours-ci, le conflit entre la Russie et l’Ukraine fait nos manchettes quotidiennes. À plus petite échelle, un conflit peu connu fait rage depuis des décennies en Ituri. L’un est aussi tragique que l’autre. Et il y en a d’autres en ce moment; en Éthiopie, au Yémen, le Myanmar, sans oublier les milices armées en Haïti, également la Syrie et les différents groupes de militants islamiques en Afrique comme au Mali, le Niger, le Burkina Faso, la Somalie, le Congo et le Mozambique. Finalement, il y a encore l’Afghanistan et, depuis quelques jours, la crise frontalière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan.
Roger Adirodu, journaliste couvrant les événements à La Chefferie de Walendu-Bindi en République Démocratique du Congo, m’a fait parvenir d’intéressantes nouvelles au sujet de la paroisse de Gety où j’ai écu entre 1987 et 1996.
Église de Gety dédiée à la Sainte Famille, le presbytère où j’ai habité en compagnie de nombreux confrères dont Thierry Cornet, Hervé Hamel et Frans Steven, tous décédés, et les bâtiments de la mission.
À cette époque, je me suis impliqué dans la promotion de l’éducation en soutenant la construction d’écoles primaires ainsi que la création de l’institut Abaka, école secondaire professionnelle axé sur les études commerciales et admiratives. Ce projet a nécessité cinq années de travaux dans des conditions très difficiles. Le salaire des enseignants provenait de la cotisation des élèves qui, de plein droit, exigeaient une performance académique de leur part. Les gens se prenaient en main en sachant qu’ils ne pouvaient pas espérer une aide gouvernementale pour assurer une bonne éducation à leurs enfants.
Il est remarquable de constater que le niveau d’éducation a sans cesse progressé malgré la perturbation du calendrier scolaire à la suite de conflits armés dans la région, surtout au tournant de l’an 2000. Le niveau d’alphabétisation est aujourd’hui estimé à environ 60%.
Bonne nouvelle
Je viens d’apprendre qu’un Institut pédagogique nommé l’Institut Supérieur Pédagogique de Gety (ISP/GETY) a ouvert ses portes il y a deux ans. Les bâtiments se trouvent à Karatsi, une localité voisine de l’agglomération de Gety. Cent-dix étudiants sont inscrits cette année.
Les premiers lauréats ont obtenu leur certificat en novembre 2020. Photo prise devant l’église de Gety.
Reportage adressé au père Serge et rédigé par Jean-Claude Loba Mkole, O.P., professeur et directeur général de l’ISP/Gety.
Brève historique
Les premières écoles ont vu jour dans le sud du territoire d’Irumu vers les années 1940 avec l’arrivée des premiers missionnaires catholiques. Dès lors, le nombre d’écoles ne cesse de croître au même rythme que l’accroissement démographique de la population qui, pour la seule Chefferie des Walendu-Bindi, où se situe l’ISP/Gety, est estimé à 258 écoles dont 166 écoles primaires, 84 écoles secondaires et 8 écoles maternelles avec un effectif de 64,763 élèves répartis comme suit : 452 écoliers au niveau de la maternel, 52,352 au primaire et 11,959 au secondaire.
Cependant, dans la majorité des écoles secondaires, la plupart des enseignants sont sous-qualifiés. En dehors de cette problématique, la région de Gety est restée pendant plus de deux décennies dans une zone en perpétuelle insécurité dont les conséquences sont assez fâcheuses sur les tissus socioéconomiques de la population.
C’est dans ce contexte que le projet de création de l’Institut Supérieur Pédagogique de Gety a été initié par quelques membres de l’Association des Jeunes pour le Développement Communautaire (AJEDEC).
L’ISP/Gety est maintenant légalement autorisé à fonctionner depuis le 14 novembre 2018 et officiellement admis par un arrêté ministériel datant du 31 mai 2021.
Le premier bâtiment temporaire a été érigé grâce aux moyens de bord : les sticks d’eucalyptus offert par la paroisse Sainte Famille de Gety, les roseaux et cordes apportées par l’ensemble de la population, etc.
Travaux de construction de l’Institut
Par sa structure, l’ISP/Gety comprend deux sections :
A) Section des sciences exactes avec les filières de biologie-chimie, géographie et gestion de l’environnement ; mathématique-physique ainsi que l’agronomie et protection des terres agricoles.
B) Section des lettres et sciences humaines avec quatre filières : le français-langues africaines, l’anglais et culture africaine, histoire et sciences sociales et les sciences commerciales et administratives. Le projet de construction du premier bâtiment en blocs de ciment de quatre auditoires est l’initiative de la communauté locale Bindi, c’est-à-dire les parents d’élèves, les enseignants, les professionnels de la santé, les opérateurs économiques et les églises locales. Cela représente un budget de $21,000 dont 30% provient de la contribution des membres de la communauté et 70% du soutien de l’AJEDEC.
L’ouverture de l’année académique 2022 et l’inauguration du premier bâtiment a eu lieu en date du 5 janvier 2022.
La cérémonie pour la bénédiction de bâtiment a été dirigée par l’Abbé Léon Malobhi Kpasini, actuel Curé de la paroisse Sainte Famille de Gety.
Initialement prévu pour une durée de six mois, les travaux de construction ont pris plus de quatre ans pour être achevé. Avec l’appui de l’Association des Jeunes pour le Développement Communautaire (AJEDEC), les travaux de finition, notamment la fixation des plafonds, le revêtement du sol, les crépissages, la peinture et le carrelage en vitre ont été entrepris et achevé en décembre 2021.
Pour cette année académique 2021-2022, l’ISP/Gety compte 93 étudiants et 17 étudiantes dont la majorité proviennent de l’Institut ABAKA de Gety.
Les premiers diplômés de l’ISP/Gety sont déjà engagés comme enseignants au sein des écoles secondaires du milieu. Il s’agit de dix lauréats à qui les grades de graduat ont été conférés en date du 30 octobre 2021 ; en voici la liste selon les options.
Option Français :
1) Mme LASI NEEMA Joséphine, Ressortissante de l’Institut ABAKA de Gety.
2) Mme ODUDHU GAYASI Germaine, Ressortissante de l’Institut ABAKA de Gety.
3) Mme PELUYI APBOSI, Ressortissant de l’Institut ABAKA de Gety.
4) M. OZOBA LEMA, Ressortissant de l’Institut de Badjanga.
5) Mme DUTI WARASI Anne Marie, Ressortissante de l’Institut de Badjanga.
6) M. WARA ADJITSU, Ressortissant de l’Institut de Singo/Bavi.
Option Biologie-chimie :
1) ANDROZO KAGORO, Ressortissant de l’Institut de SUKISA/Bunia.
2) ANDROZO KANDADHU, Ressortissant de l’Institut ABAKA de Gety.
Option Anglais culture africaine :
1) BAHATI KABONA Adeodatus, Ressortissant de l’Institut de Gety/Isura.
2) NDODHU MAGO, Ressortissant de l’Institut de Gety/Isura.
Jusqu’à présent l’ISP/Gety ne bénéficie d’aucune subvention publique. La charge entière de l’Institution revient aux parents des étudiants et au gestionnaire principal qui est l’Association des Jeunes pour le Développement Communautaire (AJEDEC).
L’actuel chef de chefferie des Walendu Bindi, sa Monsieur Fidèle Mongaliema Bangadjuna a étudié à l’Institut ABAKA de Gety. Photo prise lors de son assermentation. Les feuilles couvrants les têtes sont des kokido, généralement utilisées lors des cérémonies traditionnelles et en temps de conflits.
Les défis majeurs de l’ISP/Gety pour sa viabilité demeurent :
a) la construction en dure de trois bâtiments contenant quatre auditoires chacun pour augmenter la capacité d’accueil des étudiants ;
b) la construction et équipement d’un bâtiment pour la bibliothèque ;
c) la construction d’un bloc administratif et son équipement,
d) la construction de campus pour le logement des étudiants venant de loin et enseignants visiteurs.
Nous sommes reconnaissants pour les œuvres inoubliables que vous avez rendues à toute la communauté de Gety. Nous pensons tout particulièrement à la construction de l’l’institut Abaka de Gety et la création d’une bibliothèque paroissiale.
Professeur Jean Claude LOBA MKOLE O.P., directeur général de l’ISP/Gety.
Mes remerciements
Je remercie le journaliste Roger Adirodu et le professeur Loba Mkole pour ce reportage. Je suis émerveillé de constater l’énorme progrès qui a eu lieu depuis mon départ de Gety en 1996. Connaissant bien cette région, je suis conscient des énormes défis qui ont été relevés depuis plus de 25 ans au niveau de l’éducation. Je suis fier de vous, cher Gétiens et Gétiennes. Vous avez toujours fait preuve de courage et de détermination. Votre exemple m’inspire encore aujourd’hui. Que Dieu vous bénisse!
Père Serge St-Arneault, M.Afr, Gétien de coeur pour toujours.
AZUNA MUKEE, assistant à la rechercheChristine TEMANYA BYARUHANGA, administratriceMonsieur BIRIDO TSATSI Aimé
À partir de la gauche : madame TEMANYA BYARUHANGA Christine, administratrice du budget et originaire de la chefferie Bahema Boga, Professeur Jean-Claude LOBA MKOLE O.P., Monsieur BIRIDO TSATSI Aimé, promoteur et président du comité de gestion et directeur exécutif de L’AJEDEC et Professeur Ozunga, secrétaire général académique.