Jeudi le 27 mars, je suis arrivé très tôt à l’aéroport YUL de Montréal. Déjà à 5h45, sur le quai de la station de métro Berri-UQAM, les trains étaient bondés. J’ai attendu l’autobus 747 à la station Lionel-Groulx. Là aussi, l’autobus était bondé. Je venais de prendre conscience que la ville bouge dans tous les sens bien avant la levée du jour.
Bref, le comptoir de la compagnie AéroMexico n’était même pas visible lorsque je suis arrivé à l’aéroport. Attendre n’était pas un problème. Au contraire, j’étais heureux. Finalement, les procédures d’enregistrement ont commencé et le passage aux douanes n’a pas été trop stressant.
Ma valise de cabine, mon sac à dos et mon billet d’avion en main ainsi que mon passeport, l’embarquement se passe sans problème. Le Boeing 737 prend plus d’une demi-heure avant d’atteindre la piste de décollage. J’ai réalisé plus tard qu’il y avait beaucoup de sièges libres.
L’avion atterrit comme prévu à Mexico City. Je recule ma montre de deux heures. Je me demande comment je vais m’y prendre pour prendre ma correspondance pour Querétaro puisque je ne parle pas espagnol. Finalement, tout s’est bien passé. Les informations sont affichées. Il s’agit de bien regarder. Je passe la douane sans problème. L’officier m’indique la direction à suivre ; là-bas à gauche. Et ensuite ? Là, à gauche, il y a une file en formation et à droite une large porte de sortie. Réfléchissons ! Je ne veux pas sortir puisque je cherche ma correspondance.
Quelle joie de me faire dire par un autre préposé : Perfecto !
Le deuxième avion, un Embraer 190, prend autant de temps à se positionner pour le décollage qu’il ne lui a fallu pour atteindre l’aéroport de Querétaro où m’attendait mon confrère Franck Kalala. Finalement, j’arrive à la tombée de la nuit à la maison situé dans un quartier densément peuplé. C’est mon deuxième séjour ici.
Située dans le quartier Casablanca, cette maison est une prouesse architecturale composée de trois anciennes demeures. C’est un peu comme un labyrinthe avec des escaliers en verre, un garage qui se transforme en lieu de rassemblement lorsque nécessaire. Plusieurs chambres aux étages s’ouvrent sous le ciel ou les étoiles. Le plus fascinant est qu’aucun mur n’est à l’équerre. Pourtant, c’est de toute beauté et bien décoré.




Hier soir, vendredi, une soixantaine de personnes de tout âge s’étaient donné rendez-vous dans le fameux garage. Évidemment, la voiture était à l’extérieur sur le terre-plein devant la maison. C’est le rassemblement des Amis-amies des Missionnaires d’Afrique. La messe était présidée par Franck. Originaire de la République Démocratique du Congo, il est maintenant à l’aise en espagnol. Quel beau moment de prière participative ! Les gens avaient apporté des victuailles épissées à étaler sur des tacos. Deux dames m’ont parlé en français. L’une d’elles avait vécu deux ans en Guinée-Conakry et deux ans à Montréal.
Le fait d’être situé en plein quartier populaire est un atout de taille. L’esprit communautaire est fort. Avec un peu d’imagination, je me serais cru en Afrique.
Demain, nous partons vers Guadalajara après la messe de 10h00 à la paroisse. À suivre !
Intéressante vidéo de AeroMexico sur Facebook toujours d’actualité. Un coup de marketing de 2018 qui n’a pas pris une ride. Comment lutter contre les préjugés avec brio.






















































