Querétaro, Mexique, 29 mars 2025

Jeudi le 27 mars, je suis arrivé très tôt à l’aéroport YUL de Montréal. Déjà à 5h45, sur le quai de la station de métro Berri-UQAM, les trains étaient bondés. J’ai attendu l’autobus 747 à la station Lionel-Groulx. Là aussi, l’autobus était bondé. Je venais de prendre conscience que la ville bouge dans tous les sens bien avant la levée du jour.

Logo d’AéroMexico

Bref, le comptoir de la compagnie AéroMexico n’était même pas visible lorsque je suis arrivé à l’aéroport. Attendre n’était pas un problème. Au contraire, j’étais heureux. Finalement, les procédures d’enregistrement ont commencé et le passage aux douanes n’a pas été trop stressant.

Ma valise de cabine, mon sac à dos et mon billet d’avion en main ainsi que mon passeport, l’embarquement se passe sans problème. Le Boeing 737 prend plus d’une demi-heure avant d’atteindre la piste de décollage. J’ai réalisé plus tard qu’il y avait beaucoup de sièges libres.

L’avion atterrit comme prévu à Mexico City. Je recule ma montre de deux heures. Je me demande comment je vais m’y prendre pour prendre ma correspondance pour Querétaro puisque je ne parle pas espagnol. Finalement, tout s’est bien passé. Les informations sont affichées. Il s’agit de bien regarder. Je passe la douane sans problème. L’officier m’indique la direction à suivre ; là-bas à gauche. Et ensuite ? Là, à gauche, il y a une file en formation et à droite une large porte de sortie. Réfléchissons ! Je ne veux pas sortir puisque je cherche ma correspondance.

Quelle joie de me faire dire par un autre préposé : Perfecto !

Le deuxième avion, un Embraer 190, prend autant de temps à se positionner pour le décollage qu’il ne lui a fallu pour atteindre l’aéroport de Querétaro où m’attendait mon confrère Franck Kalala. Finalement, j’arrive à la tombée de la nuit à la maison situé dans un quartier densément peuplé. C’est mon deuxième séjour ici.

Située dans le quartier Casablanca, cette maison est une prouesse architecturale composée de trois anciennes demeures. C’est un peu comme un labyrinthe avec des escaliers en verre, un garage qui se transforme en lieu de rassemblement lorsque nécessaire. Plusieurs chambres aux étages s’ouvrent sous le ciel ou les étoiles. Le plus fascinant est qu’aucun mur n’est à l’équerre. Pourtant, c’est de toute beauté et bien décoré.

Hier soir, vendredi, une soixantaine de personnes de tout âge s’étaient donné rendez-vous dans le fameux garage. Évidemment, la voiture était à l’extérieur sur le terre-plein devant la maison. C’est le rassemblement des Amis-amies des Missionnaires d’Afrique. La messe était présidée par Franck. Originaire de la République Démocratique du Congo, il est maintenant à l’aise en espagnol. Quel beau moment de prière participative ! Les gens avaient apporté des victuailles épissées à étaler sur des tacos. Deux dames m’ont parlé en français. L’une d’elles avait vécu deux ans en Guinée-Conakry et deux ans à Montréal.

Le fait d’être situé en plein quartier populaire est un atout de taille. L’esprit communautaire est fort. Avec un peu d’imagination, je me serais cru en Afrique.

Demain, nous partons vers Guadalajara après la messe de 10h00 à la paroisse. À suivre !

Intéressante vidéo de AeroMexico sur Facebook toujours d’actualité. Un coup de marketing de 2018 qui n’a pas pris une ride. Comment lutter contre les préjugés avec brio.

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Pèlerins d’espérance

Le 21e siècle sera mystique ou ne sera pas (Karl Rahner)

Nous avons de bonnes raisons d’être inquiet ces jours-ci. Nous ne savons pas ce que nous réserve l’avenir. Sutout si nous regardons ce que se passe chez nos voisins du sud et l’impact que se fait déjà sentir ici comme dans le reste du monde. Notre confrère Denis Bergeron nous propose une méditation. Écoutons-le.

Le 21e siècle sera mystique ou ne sera pas (Karl Rahner)

Je suis, comme vous, confronté à des défis incroyables, l’âge, la maladie et la mort, la perte de la foi, les conflits en Afrique et ailleurs, la cruauté des despotes du monde, les dangers climatiques, etc…

Alors je deviens chercheur

Comment vivre dans la paix, non pas celle que donne le monde, mais celle que le Christ donne aujourd’hui

Plusieurs l’ont trouvée, cette paix, en plus de Jésus, de Marie, de Joseph, des apôtres. François d’Assise parle de la joie parfaite, qu’il trouve alors qu’il est persécuté par ses frères.  Etty Hillesum dans son camp de concentration ne parvient pas à haïr les gardes du camp, elle trouve la vie belle. Thérèse d’Avila : que rien ne te trouble, qui a trouvé Dieu rien ne lui manque. L’autre Thérèse : je ne voudrais pas souffrir moins longtemps. Ignace d’Antioche: Laissez-moi recevoir la pure lumière, il n’y a plus en moi qu’une eau vive qui murmure: viens vers le Père. Et tant d’autres, la liste est très longue

Une constante : une intimité profonde avec Dieu, avec le Christ vivant aujourd’hui dans ma vie. Voilà pourquoi j’ai parlé avec ma faiblesse de la mystique, cette forme de prière qui est une source jaillissant en vie éternelle. Que beaucoup d’entre nous vivent.

C’est là qu’il faut chercher…  qui cherche trouve (Mt 7,7)

Je cherche encore.

Denis Bergeron, M.Afr. 

 POUR POURSUIVRE NOTRE MÉDITATION :

Le Pont

J’avais devant les yeux les ténèbres. L’abîme
Qui n’a pas de rivage et qui n’a pas de cime,
Était là, morne, immense ; et rien n’y remuait.
Je me sentais perdu dans l’infini muet.
Au fond, à travers l’ombre, impénétrable voile,
On apercevait Dieu comme une sombre étoile.
Je m’écriai : – Mon âme, ô mon âme ! il faudrait,
Pour traverser ce gouffre où nul bord n’apparaît,
Et pour qu’en cette nuit jusqu’à ton Dieu tu marches,
Bâtir un pont géant sur des millions d’arches.
Qui le pourra jamais ! Personne ! ô deuil ! effroi !
Pleure ! – Un fantôme blanc se dressa devant moi
Pendant que je jetai sur l’ombre un oeil d’alarme,
Et ce fantôme avait la forme d’une larme ;
C’était un front de vierge avec des mains d’enfant ;
Il ressemblait au lys que la blancheur défend ;
Ses mains en se joignant faisaient de la lumière.
Il me montra l’abîme où va toute poussière,
Si profond, que jamais un écho n’y répond ;
Et me dit : – Si tu veux je bâtirai le pont.
Vers ce pâle inconnu je levai ma paupière.
– Quel est ton nom ? lui dis-je. Il me dit : – La prière.

— Victor Hugo,
Les contemplations

Nathalie Provost, porte-parole de PolySeSouvient, sera candidate pour le Parti Libéral du Canada

Survivante de la tuerie de Polytechnique et porte-parole du mouvement PolySeSouvient, Nathalie Provost milite depuis de nombreuses années pour un contrôle plus serré des armes à feu au Canada. Elle avait été atteinte de quatre balles le 6 décembre 1989, lors de l’attaque sanglante qui a coûté la vie à 14 étudiantes de Polytechnique.

Invitée au micro de l’émission Tout un matin, sur ICI Première, à discuter des enjeux qui l’ont menée à faire le saut en politique active, Nathalie Provost a d’entrée de jeu évoqué le retour possible des conservateurs au pouvoir comme un recul inadmissible en matière de contrôle des armes à feu.

Le 6 décembre 1989, un homme motivé par une haine des féministes a tué par balle 14 femmes et blessé 13 autres personnes, dont Nathalie Provost, à Polytechnique, l’école d’ingénierie affiliée à l’Université de Montréal. Le groupe PolySeSouvient, qui se réclame de la mémoire du crime, se décrit sur son site Web comme « groupe des étudiants et diplômés de Polytechnique pour le contrôle des armes ».

AUTRE LIEN AU SUJET
DU CONTRÔLE DES ARMES À FEU :

Le président mexicain Claudia Sheinbaum frappe durement Donald Trump avec un avertissement terrible après qu’il ait annoncé ses tarifs désastreux – et révèle exactement à quel point son idée est stupide.

Voilà à quoi ressemble un vrai leader…

« Soixante-dix pour cent des armes illégales saisies à des criminels au Mexique proviennent de votre pays. Nous ne produisons pas ces armes et nous ne consommons pas de drogues synthétiques », a-t-elle écrit dans une lettre à Trump qu’elle a lu lors d’une conférence de presse.

Frank François Cherrier Cher

Le Parti conservateur largue son candidat dans Berthier-Maskinongé, en Mauricie (Simon Payette), parce que ce dernier s’en est pris directement à Nathalie Provost sur les réseaux sociaux. (…)

Contacté par Radio-Canada, le Parti conservateur n’a pas hésité. Le comportement de cet individu est complètement inapproprié et ne peut être excusé. Il ne sera plus candidat pour le Parti conservateur, a fait savoir une porte-parole par courriel à Radio-Canada.

Les conservateurs larguent leur candidat dans Berthier-Maskinongé

Simon Payette n’est plus candidat conservateur dans Berthier-Maskinongé. Le parti juge inexcusable «le comportement de cet individu», qui avait notamment interpellé la candidate libérale Nathalie Provost, par ailleurs survivante de la fusillade de Polytechnique. Il lui annonçait vouloir «déchirer C-21» et s’en servir comme papier de toilette «pour faire justice à tous les tireurs sportifs du pays».

Nathalie Provost «soulagée»

«Le Parti conservateur n’avait pas le choix», déclare Nathalie Provost. Prise à partie par le candidat déchu, la libérale et survivante de Polytechnique estime que le chef Pierre Poilievre ne pouvait pas garder dans ses rangs un individu qui «piétine la fonction de député».

Bien que Simon Payette soit maintenant exclu de la course, la candidate libérale dans Châteauguay–Les Jardins-de-Napierville n’en pense pas moins que son désir de siéger et son mépris affiché des règles démocratiques ne sont «pas une bonne nouvelle». Elle se demande comment il aurait pu prétendre représenter les citoyens qui n’adhéraient pas à ses principes.

«Ça me rassure sur le Parti conservateur», commente de son côté le bloquiste Yves Perron, en campagne pour conserver son siège dans Berthier-Maskinongé. Lui aussi avait été pris en grippe par Simon Payette, qui l’accusait notamment «d’abuser des personnes âgées».

Allocution de Kimpov Eap à l’occasion du vernissage au Centre Afrika le 11 mars 2025

Serge St-Arneault et Kimpov Eap

Mon nom est Kimpov Eap. Je suis à la fois artiste peintre et praticienne en ostéopathie. Je suis originaire du Cambodge, où j’ai grandi en tant que benjamine d’une fratrie de sept enfants. Ma mère exerçait le métier de commerçante. Malheureusement, je n’ai pas eu la chance de connaître mon père, qui nous a quittés lorsque j’étais encore un nourrisson.

J’ai eu une enfance heureuse. J’ai pu bénéficier d’une éducation solide, apprenant notamment le français durant mes années scolaires. Grâce à l’affection inconditionnelle de ma mère, je n’ai jamais manqué de rien.

J’ai épousé un enseignant à l’âge de 15 ans. Il était très attentionné et s’occupait bien de notre foyer et de moi. Nous étions heureux et avons eu ensemble quatre enfants, deux garçons et deux filles. Malheureusement, tout a été bouleversé lorsque les Khmers Rouges ont envahi notre village. Un jour, on a rassemblé tous les hommes, et je ne l’ai plus jamais revu.

Nous avons été chassés de notre village et obligés de travailler dans les rizières. La faim nous a rongés. En 1979, je me suis échappé vers la Thaïlande. J’ai résidé dans un camp de personnes déplacées. Puis, on m’a accueilli au Canada, à Maniwaki, à la frontière de l’Ontario au nord de Gatineau.

Après un certain temps, je me suis installé à Montréal et j’ai commencé à peindre. J’ai découvert un univers enchanteur, dans lequel je pouvais exprimer ma créativité pour échapper à la douleur que j’avais endurée. Nous sommes des innocents qui souffrent à cause des jeux de pouvoir de ceux qui cherchent à nous contrôler de toutes les façons possibles. Nous ne réclamons rien d’autre que la tranquillité et le privilège de subsister.

La peinture est un baume. Mes œuvres reflètent l’humanité, la guérison et l’espoir : transformer le mal en bien, célébrer ensemble la liberté, l’entraide et la solidarité. Je crée pour mon propre plaisir et pour le vôtre.

Je tiens à exprimer ma gratitude envers Peter Leuprecht1, qui a aimablement accepté d’être le président d’honneur lors de mon vernissage. Il a notamment occupé le poste de représentant spécial des Nations Unies pour les droits de l’homme au Cambodge. Je voudrais aussi remercier le professeur Norman Cornett2, qui a su apprécier la qualité de mon travail. Il m’a guidé et a été d’une aide inestimable.

Serge St-Arneault, Peter Leuprecht, Kimpov Eap, Monique Bonnefoy, Rita Toutant et professeur Norman Cornett

Merci à mon mari, Gaëtan Sheridan, qui m’a toujours encouragée à poursuivre mon travail. Enfin, je remercie le Centre Afrika pour son hospitalité, ainsi que vous tous pour votre présence.

Kimpov Eap’s speech at the opening of the Centre Afrika on March 11, 2025

My name is Kimpov Eap. I’m both a painter and an osteopath. I’m originally from Cambodia, where I grew up as the youngest of seven children. My mother was a shopkeeper. Sadly, I never had the chance to meet my father, who passed away when I was still an infant.

I had a happy childhood. I benefited from a solid education, learning French during my school years. Thanks to my mother’s unconditional affection, I never lacked anything.

I married a teacher when I was 15. He was very caring and took good care of our home and me. We were happy and had four children together, two boys and two girls. Unfortunately, everything was turned upside down when the Khmer Rouge invaded our village. One day, all the men were rounded up, and I never saw him again.

We were chased out of our village and forced to work in the rice fields. Hunger gnawed at us. In 1979, I escaped to Thailand. I lived in a camp for displaced people. Then I was welcomed to Canada, in Maniwaki, on the Ontario border north of Gatineau.

After a while, I moved to Montreal and started painting. I discovered an enchanting universe in which I could express my creativity to escape the pain I had endured. We are innocents who suffer because of the power games played by those who seek to control us in every possible way. We want nothing more than tranquility and the privilege of subsistence.

Painting is a balm. My works reflect humanity, healing and hope: transforming evil into good, celebrating freedom, mutual aid and solidarity together. I create for my own pleasure and yours.

I would like to express my gratitude to Peter Leuprecht, who kindly agreed to be the honorary chairman at my vernissage. He is a former United Nations Special Representative for Human Rights in Cambodia. I would also like to thank Professor Norman Cornett, who appreciated the quality of my work. He guided me and was invaluable.

Thanks to my husband, Gaëtan Sheridan, who has always encouraged me to pursue my work. Finally, I would like to thank the Centre Afrika for its hospitality, and all of you for your presence.

  1. Peter Leuprecht
    Docteur en droit de l’Université d’Innsbruck en Autriche, Peter Leuprecht a été, de 1961 à 1997, au Conseil de l’Europe, Directeur des droits de l’homme et Secrétaire général adjoint. C’est dans ce cadre qu’il a rencontré le père Joseph Wresinski et le Mouvement ATD Quart Monde. Conseiller au Ministère canadien de la Justice, de 1997 à 1999, il a aussi été repré- sentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour les droits de la personne au Cambodge de 2000 à 2005. Professeur au Département des sciences juridiques de l’UQAM et ancien doyen de la Faculté de droit de l’Université McGill, il s’est spécialisé dans les domaines du droit international et des droits de la personne. Il a été directeur de l’Institut d’études internationales de Montréal de 2005 à 2008. ↩︎
  2. L’enseignement de demain sera-t-il « dialogique » ? ↩︎

Doctorant en études religieuses, disposant d’une maîtrise en histoire et langue française, le professeur Norman Cornett a publié dans de nombreux magazines canadiens et américains et a été professeur invité dans de nombreuses universités nord-américaines et européennes.Les traductions du professeur Cornett ont été présentées dans des revues littéraires de référence telles que Canadian Literature, Windsor Review, Rampike, Literary Review of Canada, FreeFall et ARC. Il est le principal traducteur du roman Farida de Naim Kattan.En outre, il a été le protagoniste principal d’un long métrage documentaire en 2009, réalisé par   Alanis Obomsawin et intitulé Professor Norman Cornett (disponible sur le site de l’Office national du film).

The paintings of Kimpov Eap are a vivid blend of expression and introspection, drawing viewers into their layered emotions and striking colour palettes. 

The exhibit, Survive and Thrive, is displayed at Centre Afrika, a cultural exchange hub in the Ville-Marie area that has been serving newcomers and fostering connections for over 30 years. Originally established as a resource centre for immigrants navigating life in Canada, it has since evolved into a vibrant community space that regularly hosts cultural events, discussions and exhibitions like Eap’s.

Ex-missionaries and Centre Afrika volunteers Rita Toutant and Monique Bonnefoy highlighted the centre’s invaluable role in fostering cultural dialogue and community support.

Ottawa annonce l’interdiction de 179 autres types d’armes à feu et leurs variantes

(Ottawa) Le gouvernement libéral a interdit 179 autres sortes d’armes à feu, les ajoutant à la liste des armes prohibées qu’il considère comme trop dangereuses pour être utilisées par les chasseurs ou les tireurs sportifs.

LIENS :

Centre Afrika : l’organisme qui « accueille à bras ouverts »

 Par Frédéric Hountondji,  26 février 2025, dans Culture

Créé en 1988 par les Missionnaires d’Afrique, encore appelés Pères Blancs, le Centre Afrika est le carrefour montréalais où se rencontrent divers peuples unis par les valeurs de la solidarité et de l’hospitalité.

« Le centre Afrika est un centre communautaire, qui est ouvert à toute personne de tout horizon avec une dimension africaine particulière, puisque le centre est dans la maison des Missionnaires d’Afrique », explique le père Serge St-Arneault, ancien directeur et membre de l’équipe d’animation de l’organisme. L’équipe du Centre Afrika est composée de trois religieux et de deux religieuses missionnaires d’Afrique.

L’organisme se veut un espace ouvert, permettant aux associations africaines et aux individus de vivre des événements enrichissants où les priorités sont le dialogue, l’ouverture à l’autre et la solidarité. Les personnes qui s’adressent à ce milieu d’accueil bénéficient de l’écoute, et une fois leurs besoins évalués, elles sont orientées vers les organismes pouvant les satisfaire.

« On a le souci d’accueillir des gens à bras ouverts comme nous avons été accueillis en Afrique. C’est notre maison, c’est notre manière de témoigner de qui nous sommes, de ce que nous avons fait, de notre vitalité de vie communautaire en travaillant ensemble, comme on l’a fait en Afrique et dans d’autres pays », mentionne le père Serge St-Arneault. L’homme a passé 25 ans en Afrique avant de revenir au Québec en 2017, où il est devenu directeur du Centre Afrika. Le poste est occupé depuis 2023 par Freddy Kyombo Senga, de la République démocratique du Congo.

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