NOUS GARDONS TOUJOURS CONFIANCE

Par Serge St-Arneault, M.Afr

Nous avons et, dans une moindre mesure, continuons de subir des transformations importantes liées à la pandémie du coronavirus. Nos habitudes de vie et nos rassemblements ne sont plus les mêmes. Nous avons toutes et tous été affectés par les restrictions et les mesures de distanciation sociale. Notre santé mentale a elle aussi été mise à rude épreuve.

D’un autre côté, nous voyons naître de nouvelles initiatives et nous sommes devenus plus conscients de notre humanité commune. Un minuscule virus venant du bout du monde peut aisément se propager sans frontières à la vitesse de l’éclair. Si ce problème est mondial, la solution doit, elle aussi, être planétaire. Il en est de même par rapport aux changements climatiques.

À son niveau, l’Église institutionnelle est elle aussi infectée par son passé ombrageux, par ses erreurs. Elle donne l’impression d’être en soin intensif. Nous sommes devenus une minorité de croyants en attente d’un vaccin spirituel pour nous protéger. Or, ce vaccin est déjà disponible.

« Nous gardons toujours confiance, tout en sachant que (…) nous cheminons dans la foi, non dans la claire vision » (Cor, 5,6).

De fait, notre vie personnelle et collective est constamment ponctuée de profondes transformations. L’être humain a cette exceptionnelle habilité de s’adapter à pratiquement toutes les circonstances, même à un âge avancé. Notre vaccin spirituel est la confiance. Nous persistons à cheminer dans la foi même si nous ne voyons pas clairement où nous allons. Cette attitude nous conduira au-delà de la mort.

Pour le moment, nous sommes encore de ce monde. Profitons-en pour garder le cap malgré notre manque de claire vision. En fin de compte, le plus important n’est pas de savoir où nous allons, mais plutôt de nous assurer de la qualité des petits pas de bienveillance que nous traçons sur la route quotidienne de la vie. Sans plus!

Au sujet de changements, je vous annonce que le Père Jacques Poirier, qui écrivait la Lettre aux Amis depuis plusieurs années, repart au Burkina Faso, en Afrique. Nous sommes invités à l’accompagner de notre soutien et de nos prières tout en lui disant merci pour les services rendus. Une nouvelle équipe rédactionnelle vous sera annoncée dans la prochaine édition du magazine.

Aujourd’hui, je vous invite à lire le témoignage d’Adrien Sawadogo, un jeune Père Blanc qui a rencontré le Christ vers l’âge de 22 ans. De musulman qu’il était, il est devenu chrétien et Missionnaire d’Afrique. Vous lirez aussi les origines de la basilique Notre-Dame d’Afrique en Algérie, patronne des Missionnaires d’Afrique. Il y a enfin une invitation à participer au projet de meubler l’école d’arts et métiers de Gyedna au Nigéria.

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