Par Serge St-Arneault, M.Afr
Collectivement, mais aussi au niveau de chaque individu que nous sommes, l’expérience de la pandémie de la Covid-19 nous force à redéfinir nos valeurs et nos priorités. Notre vulnérabilité a été, et demeure, étroitement liée à notre capacité de résistance. Certes, nous avons fait preuve de résilience, mais nous constatons aussi, par exemple, la fragilité de notre système de santé.
Une prise de conscience collective surgit de cette épreuve, celle de notre étroite et mutuelle humanité. Un minuscule virus venant du bout du monde peut aisément se propager sans frontières à la vitesse de l’éclair. Si ce problème est mondial, la solution doit, elle aussi, être planétaire.
Un rappel de la vaccination contre la Covid-19 deviendra, semble-t-il, annuel. Le danger de nouvelles vagues meurtrières persistera tant et aussi longtemps que la vaste majorité des habitants de notre planète ne sera pas immunisée. En fait, nous sommes entrées dans une ère d’incertitude où les points de vue se polarisent de façon inquiétante.
À son niveau, l’Église institutionnelle est elle aussi infectée par son passé ombrageux, ses erreurs. Elle donne l’impression d’être paralysée et en soin intensif. Nous sommes devenus une minorité de croyants en attente d’un vaccin spirituel pour nous protéger. Or, ce vaccin est déjà disponible.
« Nous gardons toujours confiance, tout en sachant que (…) nous cheminons dans la foi, non dans la claire vision » (Cor, 5.6).
De fait, notre vie personnelle et collective est constamment ponctuée de profondes transformations. L’être humain a cette exceptionnelle habilité de s’adapter à pratiquement toutes les circonstances, même à un âge avancé. Notre vaccin spirituel est la confiance. Nous persistons à cheminer dans la foi même si nous ne voyons pas clairement où nous allons. Cette attitude nous conduira au-delà de la mort.
Pour le moment, nous sommes encore de ce monde. Profitons-en pour garder le cap malgré notre manque de claire vision. En fin de compte, le plus important n’est pas de savoir où nous allons, mais plutôt de nous assurer de la qualité des petits pas de bienveillance que nous traçons sur la route de la vie. Sans plus!
De MikeDoudou MaloDawa
Bora uzima!
Ituri (Gety ) n’est plus ce que nous avions connu. Cependant, il reste encore de gens comme vous et nous qui sont restés attachés à cette contrée et sa population!
Vous vous rappelez certainement de mon père Dawa Shaba Nèhèmie (Adeïto)! Il était commerçant à Gety. Il y a d’ailleurs une photo de vous et mon père dans notre album à photos de la famille.
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Très intéressant. Bravo. Je suis chez mon frère à Beauport depuis le 7 juin.. On lui a mis une valve neuve, celle située dans l’aorte. Le chirurgien cardiaque est passé par la carotide. Nouveau procédé au lieu d’ouvrir le thorax. Bel été dans l’amour, la paix et l’espérance.
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