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COP29, TURNED BAKU CITY INTO A BEEHIVE OF ACTIVITIES IN NOVEMBER 2024

Robert Kalindiza

Par Robert Kalindiza, from Malawi, attending the COP29 in Baku City

People from all walks of life gathered in Baku City, Azerbaijan, with a central focus on climate finance. The conference brought together nearly 200 countries and reached a breakthrough agreement that will triple finance to developing countries from the previous goal of USD 100 Billion annually to USD 300 Billion by 2035.

During one of the side meetings an organization called Women Engage for a Common Future (WECF), an official partner of the United Nations Environment Program (UNEP), commended Malawi for being exemplary in putting women in critical and decision-making positions, especially those impacting climate change. WECF invited Malawi to a prize presentation ceremony aimed at supporting gender and climate justice initiatives.

In her remarks, Deputy Secretary to the President and Cabinet, Janet Banda, SC, thanked the organization for underscoring what Malawi is doing. “In a bid to empower women in climate action, His Excellency Dr. Lazarus McCarthy Chakwera, President of the Republic of Malawi, launched the Women in Climate Action Network in 2021 to ensure that women take charge of issues that affect them most. This is a sign of seriousness,” she added.

In her remarks, executive director for WESF, Sascha Gabizon, said sustainable development and climate action cannot succeed without integrating gender equity. She added that the way female delegates represented Malawi at COP29 reflects how women are valued as critical agents of resilience and innovation. 

“The organization trained the first five female swim teachers and lifeguards in Mozambique, as well as certified the first female scuba divers in the region. The project has a great impact on sustainable entrepreneurship via innovative women-led mussels’ aquaculture cooperative which ensures economic autonomy and creates jobs,” she said.

Vice President of the Republic of Malawi, Dr. Michael Biziwick Usi, was at COP29, where among others, he called on Malawi delegates at the summit to represent the interests of Malawians during the summit.

Conference of the Parties, popularly known as COP, is an annual meeting of the United Nations member states aimed at addressing Climate Change. COP is based on the international treaty called the UN Framework Convention on Climate Change (UNFCCC). The 2024 COP29 is the 29th meeting of the Conference of Parties hence COP29. This year’s meeting in Baku, Azerbaijan, brought together countries to negotiate and advance solutions for climate change mitigation, adaptation and financing.

DISCOURS NATIONAL PAR SON EXCELLENCE H.E. DR. LAZARUS McCARTHY CHAKWERA, PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE DU MALAWI

Introduction

J’ai vécu une dizaine d’années au Malawi entre 2001 et 2011. Petit pays, le Malawi ne fait pas les manchettes. Voici pour vous le discours du président du pays, le Dr Lazarus McCarthy Chakwera, que personne n’a eu vent. Pourtant, il parle avec franchise des défis que doit relever courageusement le Malawi après des décennies de mauvaise gestion politique par ses prédécesseurs. Je lève mon chapeau pour son courage, sa détermination et son exemple.

RÉPUBLIQUE DU MALAWI

DISCOURS NATIONAL PAR SON EXCELLENCE

H.E. DR. LAZARUS McCARTHY CHAKWERA,

PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE DU MALAWI

PALAIS KAMUZU, LILONGWE, MALAWI

LE 15 NOVEMBRE 2023

Chers compatriotes du Malawi,

Il y a une heure, le conseil d’administration du Fonds monétaire international a approuvé la facilité de crédit étendue au Malawi que nous avons négociée au cours des deux dernières années. Dans le cadre de cette facilité, le Malawi recevra une injection de 174 millions de dollars au cours des quatre prochaines années, ainsi que la reprise de l’aide budgétaire directe des partenaires internationaux après une absence de dix ans due au Cashgate[i] et à la mauvaise gestion financière de l’administration précédente.

Les avantages de ce programme du FMI sont nombreux, mais permettez-moi d’en mentionner quelques-uns. Tout d’abord, l’approbation du FMI permettra de débloquer des investissements directs étrangers dans le pays afin de renforcer la productivité. Par exemple, suite à notre qualification pour ce programme du FMI, plusieurs partenaires de développement ont déjà prévu un certain nombre de facilités financières qui augmenteront l’offre de devises dans nos banques. Il s’agit notamment de la Facilité de financement du commerce de la Banque mondiale, d’un montant de 60 millions de dollars, qui aidera les banques nationales à soutenir l’importation de produits stratégiques tels que les engrais, les produits pharmaceutiques et les matières premières industrielles.

Il s’agit également de l’enveloppe de 217 millions de dollars de la Banque mondiale en réponse aux réformes fiscales que nous avons mises en œuvre, dont un tiers sera mis à disposition immédiatement. Il comprend également 250 millions de dollars de la Banque mondiale pour le projet de commercialisation agricole, que je lancerai demain, dont 30 millions de dollars ont été réservés à l’achat et à la distribution de maïs pour faire face à la menace de famine qui pèse sur plusieurs régions du pays. Il s’agit également de notre capacité à répondre à toutes les exigences d’une aide budgétaire de 70 millions d’euros de l’Union européenne, d’une aide budgétaire de 30 millions de dollars de la Banque africaine de développement et d’une aide de 6 millions de dollars du Fonds international pour le développement agricole. Ces injections d’investissements étrangers de la part de nos partenaires au cours des quatre prochains mois permettront d’améliorer considérablement la qualité de vie des habitants de la région.

Outre l’injection de liquidités dans notre système, l’ECF signale aux investisseurs internationaux du secteur privé que le Malawi est de nouveau sur la voie d’une économie favorable aux investissements, dont les réformes économiques et financières ont respecté les normes internationales les plus strictes. Ce sont ces investissements qui alimenteront nos projets d’augmentation de la production dans l’agriculture, le tourisme et l’exploitation minière, conformément à notre stratégie ATM, qui comprend l’intensification du développement de méga-fermes pour l’exportation, la réorganisation et la monétisation de nos minéraux pour le réinvestissement, et la création de conditions favorables à l’écotourisme.

En outre, nombre d’entre vous qui dirigez vos propres entreprises et dont les activités ont été entravées par de graves pénuries de devises peuvent s’attendre à des jours meilleurs et plus animés pour leurs affaires, car la pierre angulaire d’une économie forte est un secteur privé fort. En d’autres termes, l’environnement favorable aux investissements et aux entreprises que ce programme du FMI stimulera dans notre économie au cours des quatre prochains mois est une nouvelle occasion pour nous de reconstruire notre économie.

Je suis sûr que vous savez maintenant que l’obtention de cette nouvelle opportunité de reconstruire notre économie a eu un coût douloureux. C’est au prix de douloureuses réformes dans la gestion de notre économie, de nos institutions financières et de notre dette historique. Je sais que vous ressentez tous l’agonie des corrections douloureuses que nous avons dû faire pour donner un nouveau départ à notre économie, et je veux que vous sachiez que je n’ai pas fait ces corrections douloureuses à la légère.

Lors de mon investiture, le jour de l’indépendance, il y a trois ans, je portais dans mon cœur le lourd fardeau de savoir que vous m’aviez fait confiance pour corriger les erreurs de gestion économique dont j’avais hérité. À ce moment-là, je savais que j’avais le choix entre vous dire la vérité sur la gravité de la situation ou poursuivre les mensonges du passé qui prétendaient que notre économie était bâtie sur des principes et des pratiques sains.

Drapeau du Malawi

Mais j’ai choisi de vous dire la vérité ce jour-là, et c’est pourquoi je vous ai dit que les principes et les pratiques sur lesquels notre économie avait été bâtie auparavant étaient si peu solides, comme un os disloqué, que même le fait de les corriger pour créer une libération économique causerait une énorme douleur pour vous tous. Cette douleur dont j’ai parlé est celle que nous ressentons tous en ce moment, et elle va se poursuivre au cours des prochains mois, alors que nous achevons le processus de remise en place des os disloqués. Mais une fois que cette courte et douloureuse période de semailles sera terminée, je vous assure qu’une période de joyeuse récolte s’ouvrira.

Mais cette récolte joyeuse ne sera possible que si nous utilisons à bon escient cette nouvelle opportunité de retour de l’aide internationale au Malawi. Le choix nous appartient. Et ce n’est pas la première fois que nous devons faire ce choix. En septembre 2006, après deux ans de mandat et de difficultés à progresser sur le plan économique en raison d’un niveau d’endettement élevé, feu le président Bingu[ii] et le Malawi ont pris un nouveau départ lorsque le Fonds monétaire international et la Banque mondiale ont annoncé l’annulation de notre dette internationale. Cependant, après les élections de 2009, les gains ont commencé à être dilapidés, car les gens ont développé un appétit insatiable pour les dépenses de consommation et ont négligé d’investir dans la production, y compris un ordre présidentiel aux banques pour permettre aux gens d’encaisser les chèques du gouvernement dans les banques commerciales sans aucun contrôle. Le résultat a été le Cashgate et la perte de l’aide budgétaire internationale que nous avions reçue en 2006 et que nous n’avons jamais récupérée jusqu’à présent.

Maintenant que nous avons réussi à rétablir la confiance et le soutien de la communauté internationale, nous avons à nouveau l’occasion d’en faire bon usage. Je sais que certains voudront que nous gaspillions cette opportunité en dépensant l’argent de manière inconsidérée. Je ne le permettrai pas. Je sais que certains voudront que nous gâchions cette occasion en me montrant du doigt pour avoir apporté les corrections douloureuses que j’avais déjà dit que je ferais il y a trois ans. Je ne me laisserai pas distraire par cela. Je sais que certains de ceux qui ont créé le gâchis que je suis en train de nettoyer seront les plus bruyants pour me traiter de tous les noms, prétendre que je suis le problème et appeler les citoyens à m’attaquer. Mais cela ne m’intimide pas.

Je suis ici pour servir les Malawiens et, pour ce faire, je suis prêt à faire des choses douloureuses, à condition que ce soit les bonnes. La chose la plus douloureuse a été, de loin, la récente dévaluation de notre monnaie afin de corriger la fausse valeur du kwacha basée sur rien et de reconstruire la vraie valeur du kwacha basée sur la production d’exportations. Je sais que cette décision a causé beaucoup de douleur, et je sais que chacun d’entre nous doit maintenant procéder à des ajustements importants dans ses dépenses afin de donner la priorité aux domaines les plus productifs et de maintenir le cap jusqu’à ce que notre économie redevienne productive et rentable.

En procédant à ces ajustements douloureux, je dois moi-même montrer l’exemple. C’est pourquoi, dès à présent, tous mes voyages internationaux d’ici la fin de l’année fiscale, à commencer par mon voyage à la COP28 à la fin de ce mois, sont annulés. Par extension, je gèle tous les voyages internationaux financés par les pouvoirs publics pour tous les fonctionnaires à tous les niveaux, y compris ceux des organismes parapublics, jusqu’à la fin de l’exercice financier en mars.

En fait, tous les membres du cabinet actuellement à l’étranger pour des voyages financés par l’État doivent rentrer au Malawi avec effet immédiat. Tout voyage jugé absolument nécessaire par quiconque au cours de cette période doit être soumis à mon bureau pour obtenir mon autorisation personnelle.

Deuxièmement, j’ordonne que tous les droits au carburant des ministres, des secrétaires principaux, des directeurs et de tous les membres de la haute direction des institutions publiques soient réduits de moitié avec effet immédiat. Troisièmement, jusqu’à nouvel ordre, j’ordonne au secrétaire du président et du cabinet de diffuser à toutes les institutions publiques des critères acceptables pour les formations et les déplacements locaux, ainsi qu’un plafond pour la part de leur budget qui peut être consacrée aux indemnités pour ces formations et ces déplacements. En agissant de la sorte, je mets fin à la pratique qui consiste à vider les caisses publiques pour dépenser des indemnités pour des activités inutiles.

Quatrièmement, j’ai demandé au ministre des Finances et des affaires économiques d’inclure des dispositions dans la prochaine révision budgétaire semestrielle pour amortir les petites et moyennes entreprises afin que nous puissions protéger les emplois qu’elles créent. Cinquièmement, j’ai ordonné au ministre des Finances d’inclure également dans cette révision budgétaire semestrielle des dispositions en vue d’une augmentation raisonnable des salaires des fonctionnaires. Entre-temps, je lui ai également demandé de revoir l’impôt sur le revenu « Pay As You Earn » et d’incorporer un pourcentage réduit dans le nouveau budget qu’il présentera au Parlement dans quelques mois, afin que les travailleurs dont les revenus ont perdu de la valeur à cause de la dévaluation soient aidés par une charge fiscale moins lourde.

Entre-temps, pour protéger les Malawiens des comportements prédateurs de ceux qui veulent exploiter les consommateurs à la suite de la dévaluation, j’ai chargé les ministres des finances et du commerce de collaborer avec la commission de la concurrence et des pratiques commerciales loyales pour enquêter sur toutes les augmentations de prix afin de déceler tout signe de pratiques commerciales déloyales et de me remettre un rapport hebdomadaire sur les coupables que nous devons tenir pour responsables de l’augmentation des prix en violation de la loi.

De même, j’ai ordonné au secrétaire du président et du cabinet de veiller à ce que la récente augmentation du prix de l’eau par les agences de l’eau soit absorbée par les coûts de fonctionnement de ces agences pour l’instant, et ne soit pas répercutée sur les consommateurs malawites. Plus important encore, les économies que nous réaliserons grâce à ces mesures et à d’autres réductions de dépenses serviront à l’achat de denrées alimentaires et d’engrais afin de garantir qu’aucune famille malawite, dans quelque district que ce soit, ne sera privée de nourriture au cours des quatre prochains mois, pendant que nous planterons nos champs.

Enfin, en ce qui concerne ceux qui occupent des postes de direction et qui savent qu’ils sont responsables du gâchis dans lequel nous nous trouvons, tout ce que je peux leur dire, c’est que je m’occuperai d’eux bien assez tôt.

Que Dieu vous bénisse tous et que Dieu bénisse le Malawi.


[i] Le cashgate est un scandale financier de détournements de fonds publics, découvert en 2013, qui toucha le Malawi

[ii] Extrait d’un de mes articles publiés le 7 octobre 2012 : Ayons une pensée pour le Malawi qui traverse une période d’incertitude. Les indices économiques sont catastrophiques à la suite d’une dévaluation de 100 % de la monnaie. Il y a même des voix qui s’élèvent pour prédire l’arrivée prochaine d’une famine, consécutive à la quasi-suppression des subventions pour les fertilisants agricoles. Le Malawi n’a plus de devises étrangères pour soutenir les initiatives économiques du défunt président Bingu wa Mutharika. De nombreux chantiers de construction sont arrêtés.

Voyage imprévu au Malawi

Lusaka, 7 octobre 2012

La nouvelle nous a tous pris par surprise : « L’évêque émérite Patrick Kalilombé de Lilongwé est décédé le lundi 24 septembre à Zomba. Les funérailles auront lieu vendredi prochain à Lilongwé ». Pourtant, l’opération chirurgicale qu’il avait subie aux intestins s’était bien déroulée. Il prenait déjà du mieux et il blaguait, comme à son habitude. Mais voilà, il est mort en fin d’après-midi.

Au Malawi, l’événement a pris une envergure nationale. Bien connu pour ses positions innovatrices dès le début de son épiscopat en 1972 avec la promotion des communautés ecclésiales de base, cela avait suscité beaucoup d’incompréhension non seulement dans les milieux politiques de l’époque, mais aussi au sein de l’épiscopat. Bref, son mandat s’est abruptement terminé en 1976 avec son expulsion du pays. Notre confrère Kalilombé, car il était aussi un Missionnaire d’Afrique, a poursuivi des études bibliques aux États-Unis et, par la suite, a enseigné pendant de nombreuses années en Angleterre avant de retourner au Malawi en 1999. Il a poursuivi son enseignement à l’université de Zomba jusqu’en 2008. Il est donc décédé à l’âge de 79 ans après 55 années de vie missionnaire.

En premier, je ne songeais pas à m’y rendre pour les funérailles. La décision d’y aller a spontanément surgi après une brève conversation avec mon confrère malawien Edmond Banda. Nous nous sommes retrouvés à Lilongwé le jeudi vers 16 h après un périple de dix heures en voiture. Je croyais rêver. Je revoyais avec étonnement le centre de recherche et d’action sociale de Kanengo où j’avais vécu au début de mon expérience au Malawi en 2001 (voir le lien : Rivière de diamants | Serge St-Arneault | Travel).

Les funérailles se sont déroulées successivement à Zomba, à Mua, où Patrick Kalilombé est né, et à Lilongwé. De nombreux prêtres, confrères et une foule nombreuse ont assisté aux différentes célébrations liturgiques et vigiles échelonnées sur quatre jours sur une distance de plus de 300 km. L’enterrement a finalement eu lieu à Likuni, en banlieue de Lilongwé, en présence de tous les évêques du Malawi ainsi que du vice-président du pays, l’Honorable Khumbo Kachali, représentant du gouvernement.

Silivano

Cela m’a permis de retourner brièvement à Chézi le samedi matin. Je voulais revoir mon ami Chiponda. Ensemble, nous sommes allés rendre visite à l’une de ses filles qui a donné naissance il y a un an à un beau garçon qui s’appelle Silivano, du nom de mon frère Sylvain. J’avais l’impression d’un retour aux sources et de reprendre goût au Chichéwa.

Nous avons mangé un peu de nsima avec comme accompagnement des morceaux de pâte de soja. Il faut peu de chose pour fraterniser. Le chef du village qui était aussi avec nous n’en revenait tout simplement pas. Seule note inquiétante; Chiponda m’a confié que la maman de Silivano souffre de malaises au niveau de l’abdomen depuis l’accouchement de l’enfant. Le temps était trop bref pour rendre visite à la maman d’un autre bébé du nom de Loréta, du nom de ma mère Laurette.

Quelques heures vites passées, brèves salutations à mes confrères Filiyanus Ekka, indien, ainsi que Moïse Kombé Yébédié, malien, à la paroisse de Chézi et me voilà reparti. Mais, avant de retourner à Lilongwé, Chiponda m’a conduit sur les lieux d’une nouvelle école privée de niveau secondaire située à Msambo. Quel défi!

Le directeur-entrepreneur, monsieur L. Magombo, m’a fortement impressionné. Avec peu de moyens, mais une tonne de courage, il a entrepris cet audacieux projet avec pour atout la conviction que l’avenir repose sur l’éducation. Pour le moment encore, les salles de cours servent de dortoirs en attendant la construction de meilleurs lieux d’hébergement pour une soixantaine de pensionnaires, garçons et filles. Cela m’émerveille. J’y ai inscrit sans hésiter le fils de Chiponda pour sa première année d’étude.

Ayons une pensée pour le Malawi qui traverse une période d’incertitude. Les indices économiques sont catastrophiques à la suite d’une dévaluation de 100 % de la monnaie. Il y a même des voix qui s’élèvent pour prédire l’arrivée prochaine d’une famine, consécutive à la quasi-suppression des subventions pour les fertilisants agricoles. Le Malawi n’a plus de devises étrangères pour soutenir les initiatives économiques du défunt président Bingu wa Mutharika. De nombreux chantiers de construction sont arrêtés.

Rivières de Diamants

Vous pouvez visionner les 15 premières pages du livre Lorsque le sable devient cristal en cliquant sur le lien suivant : RIVIÈRE DE DIAMANTS

Journal d'une décennie au Malawi
Page couverture

Comme la rosée du matin étale ses perles sur une toile d’araignée en évoquant une rivière de diamants sous les rayons du soleil, ainsi les lettres du Malawi se transforment en une rivière de diamants sur la vaste toile d’Internet.

Ce journal de voyage d’une décennie au Malawi évoque les expériences, les découvertes, les difficultés et les joies vécues dans ce petit pays d’Afrique australe.

Le père Mbéwé, ainsi connu au Malawi, vous invite à entreprendre non seulement un voyage, mais aussi le sentier intérieur où Jésus sans cesse guide nos pas. Mettons-nous en route vers l’inconnu avec confiance. Inutile de savoir d’avance où la route mènera. Allons!