Par Serge St-Arneault
Le Centre Afrika dénonce le racisme systémique que subissent nos sœurs et frères atikamekw. Nous sommes profondément troublés par la tragique mort de Joyce Echaquan, une femme atikamekw de 37 ans, qui est survenue il y a quelques jours à l’hôpital de Joliette.

Quelques membres du Centre Afrika ont d’ailleurs rencontré le Grand Chef Constant Awashish et le Coordonateur du Secrétariat au territoire Dany Chilton du Conseil de la Nation atikamekw à La Tuque en 2018. Nous conservons précieusement dans nos souvenirs cette rencontre mémorable qui a réuni pour un court instant le Brésil, le Mali, la République Démocratique du Congo et la nation atikamekw.
Nous espérons un jour pouvoir répondre favorablement à l’invitation du Grand Chef Constant Awashish et participer à leur Paw Wow. Le Centre Afrika offre ses condoléances à la Nation atikamekw et s’unit à tous les efforts entrepris par cette communauté pour la valorisation de sa culture ancestrale et la reconnaissance de ses droits légitimes.







CONSTANT AWASHISH, MICHÈLE AUDETTE ET ISABELLE PICARD: LA VOIX DE JOYCE ECHAQUAN
Michèle Audette, conseillère principale à la réconciliation et à l’éducation autochtone à l’Université Laval, Constant Awashish, grand chef de la Nation atikamekw, et Isabelle Picard, ethnologue et Première spécialiste aux affaires autochtones à Radio-Canada, font le point sur le racisme dont sont victimes les Premières Nations et sur les engagements qu’il faut prendre afin que le système cesse de les désavantager.
« Un long chemin à faire », prévient le chef de Manawan
FANNY LÉVESQUE La Presse, 7 novembre 2020
Sipi Flamand croit qu’il est grandement temps que le gouvernement du Québec garantisse aux Autochtones un accès égal et sans discrimination aux soins de santé.
JILLIAN KESTLER-D’AMOURS
LA PRESSE CANADIENNE

Karla Meza
Initiative de journalisme local – Le Devoir, 5 décembre 2020
Marco Bélair-Cirino à Québec, Correspondant parlementaire, 15 décembre 2020, Journal Le Devoir.
MARISSA GROGUHÉ, LA PRESSE. Publié le 19 décembre 2020
La mère de famille atikamekw Joyce Echaquan est morte tragiquement à l’hôpital de Joliette, le 28 septembre dernier. Le lendemain, l’auteure-compositrice-interprète Elisapie a lancé sur Instagram un déchirant cri du cœur adressé au premier ministre Legault, demandant qu’on s’attaque de front aux problèmes de discrimination et de racisme systémique envers les populations autochtones. Près de trois mois plus tard, La Presse s’est entretenue avec l’artiste inuk.



Un dictionnaire thématique français-atikamekw a été lancé cette semaine à l’occasion de la Journée nationale des peuples autochtones, fruit de la collaboration entre une professeure de l’Université de Carleton et le Conseil de la Nation atikamekw. Cette initiative « fait du bien » dans un contexte de réconciliation avec les peuples autochtones, selon l’une des coordonnatrices du projet.
Par Fanny Lévesque (Québec). Pas assez « contraignant », exempt « d’empreinte des nations autochtones », approche « colonialiste et paternaliste » : le Collège des médecins critique durement le projet de loi du gouvernement qui vise à introduire la sécurisation culturelle dans le réseau de la santé.
(Québec) Ian Lafrenière juge « fort de café » la sortie du Collège des médecins contre son projet de loi qui vise à introduire la sécurisation culturelle en santé. Le ministre n’a pas l’intention de revoir sa « position » sur le racisme systémique ni de « corédiger » son texte législatif avec les Premières Nations, comme demandé par l’ordre professionnel.
(Québec) Malgré la pluie de critiques, Québec doit « aller de l’avant » avec son projet de loi visant à introduire la sécurisation culturelle en santé, croit l’ex-juge Jacques Viens. Il prévient cependant le gouvernement Legault que leurs efforts seront minés s’il ne reconnaît pas la discrimination systémique envers les Premières Nations.
UGO GIGUÈRE, LA PRESSE CANADIENNE, 14 septembre 2023.
(Montréal) Les appels au retrait, au report ou à la réécriture complète du projet de loi sur la sécurisation culturelle se sont multipliés au même rythme où défilaient divers représentants autochtones en commission parlementaire cette semaine. Mais peu importe la force des vents contraires, le ministre Ian Lafrenière est déterminé à aller de l’avant.
Ugo Giguère, La Presse Canadienne, La Presse, 24 septembre 2023
(Montréal) Une mort en direct sous les insultes racistes du personnel soignant, c’est à cela que le Québec a assisté le 28 septembre 2020 quand Joyce Echaquan a trouvé la force de filmer la manière dont elle était traitée depuis son lit d’hôpital. Trois ans plus tard, cette mort tragique d’une mère atikamekw de huit enfants continue de provoquer des changements, mais « la peur » demeure bien présente chez de nombreux Autochtones.
« Parmi les reproches les plus fréquemment recensés dans le portrait brossé par le Protecteur du citoyen, on note justement l’absence de progrès en matière de consultation des parties autochtones, alors qu’il relève de l’évidence que ce dialogue devrait être naturel tant il est essentiel. Sur la route des écueils traduisant l’excès de circonspection du gouvernement, notons aussi l’incapacité crasse à conclure des ententes tripartites impliquant les deux ordres de gouvernement et les Premières Nations. Pendant combien de temps encore le Québec pourra-t-il ainsi accueillir les diagnostics lui donnant une mauvaise note sans plonger de manière vigoureuse dans le changement ? Le temps est venu de joindre le geste à la parole. »
« Ça serait difficile de ne pas être marqué »
Quelle suite aux recommandations ?


Le legs de Joyce
Texte et photos : Marie-Laure Josselin, Publié le 27 septembre 2025 – Radio-Canada, Récits numériques
Personne n’aurait l’idée d’enlever la peinture de Pierrette faite sur les vitres du Centre d’amitié autochtone de Lanaudière (CAAL) après l’événement, le drame, l’électrochoc
. Trois femmes en habit traditionnel de dos dessinées avec la mention Justice pour Joyce
qui rappellent ce qu’il s’est passé il y a cinq ans. Un prénom qui a marqué bien plus que ce coin de pays et la communauté atikamekw.
C’est un rappel pour dire qu’on n’a pas oublié, rappeler à la communauté qu’on est à la recherche de justice. On a fait de grands pas en avant avec la grande inspiration, le sacrifice de Joyce Echaquan. Personne ne devrait en faire un
, résume la directrice du Centre d’Amitié Autochtone de Lanaudière (CAAL), Jennifer Brazeau, contenant difficilement ses larmes.








































































































