Le Belvédère Kondiaronk est un hommage à l’un des principaux artisans de la Grande Paix de Montréal de 1701. « Aujourd’hui (…) le soleil a dissipé tous ses nuages pour faire paraître ce bel Arbre de paix qui était déjà planté sur la montagne la plus élevée de la terre. » (Paroles attribuées à Kondiaronk (vers 1649 – 1701).
Trois cent vingt-quatre ans plus tard, le 21 septembre 2025, le soleil a de nouveau dissipé tous ses nuages sur la montagne. Le point de vue n’est cependant plus le même. Où est donc passé cet Arbre de paix dont parlait Kondiakonk ? Est-ce que, symboliquement, ce sont tous ces gratte-ciel qui pullulent au pied de la montagne ?
Quelques centaines de personnes de tout âge sont rassemblées ce jour-là pour la Danse de la paix, une initiative du Mouvement de paix fondé par Catherine Boulos[i].
En quelques mots
La Danse de la paix est propulsée par une intention aussi humble que grandiose :
- Unir le Monde par une danse interculturelle pour la paix.
- Il s’agit d’une courtepointe de mouvements, symboles de paix, enracinés dans des cultures et sagesses des quatre coins du monde.
- Elle offre une voie pour manifester, tous ensemble, notre engagement envers une plus grande paix intérieure, avec les autres et avec la Nature.
- Elle voyagera autour du monde pour semer un message de paix et d’unité.
Ce jour-là
Le Mont-Royal ne paraît pas très imposant sur la carte de Montréal, mais ses sentiers sont nombreux. Il m’a fallu plus d’une demi-heure pour me rendre de l’arrêt d’autobus de l’avenue des Pins au sommet. Oui, c’est vrai, j’ai pris un détour par le Chemin Olmsted, qui, soit dit en passant, part dans toutes les directions. Cela m’a permis de voir le Lac aux Castors.
L’événement du jour
L’endroit est non seulement symbolique, car il est associé à la paix depuis trois cents ans, mais il est magnifique. Des vacanciers de diverses nationalités sont déjà présents, et une ambiance sereine règne. L’organisation est en place, avec des stands d’accueil. Après une brève présentation et une explication du sens des différents mouvements de danse, Catherine Boulos guide la foule d’une voix calme et avec un large sourire.
Les premiers gestes de présentation de la paix en direction des divers points cardinaux m’ont profondément touché. Nous avons uni nos efforts pour apporter la paix dans le monde, en partant de nos propres cœurs, de nos corps, de nos regards et de nos paroles. Offrir la paix commence par soi-même, dans un état d’apaisement. C’est un acte d’amour.
J’ai ensuite pris conscience que je suis souvent déconnecté de mon corps. Mon travail et mes responsabilités me contraignent à rester constamment dans un état d’éveil intellectuel. Mais, là-haut, sur cette montagne, j’ai fait une pause salutaire. Danser au milieu d’une foule invite à la confiance mutuelle. Finalement, après avoir dansé, je suis resté dans un état de bien-être profond. Attendre sans raison particulière n’est pas une source de frustration, mais un instant de « présence » agréable.
LIENS
[i] Fondatrice de Mouvement de Paix, Catherine Boulos, est animée par la profonde conviction qu’ensemble on peut changer le monde… un pas à la fois. Catherine danse avec la Vie et cultive la Paix en elle et autour d’elle au quotidien. Au fil de sa route, elle sème sourires, bienveillance et pas de danse. Enfant du métissage, elle porte le rêve de cocréer une danse mondiale pour la Paix. Depuis 2016, Mouvement de paix a collaboré et produit de multiples activités citoyennes visant à renforcer le soutien social, faire vivre des moments de joie collective et agir pour cultiver la paix en soi et autour de soi.















Je ne savais pas que tu étais épris de la danse, cher Père. Mais je suis
toujours un amateur dans ces exercises ésotériques……..
J
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Bravo pour cette expérience et pour la partager !
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